Le recensement des familles vulnérables éligibles à l’aide alimentaire destiné aux impactés du coronavirus constitue une patate chaude entre les mains des chefs de quartier. Ce recensement pour certains que nous avons rencontrés fait ressortir une certaine crainte des populations pour la distribution. Et même si les critères d’éligibilité ont le mérite d’être clairs, il faut reconnaitre que ce recensement se heurte à des difficultés. La première, c’est que « les quotas fixés par les autorités sont faibles par rapport aux ayants-droit ». Conséquence, les personnes préposées aux opérations de recensement ont du mal à faire l’arbitrage. « Qui prendre, qui éliminer ? Une chose est sûre, on ne peut pas inscrire tout le monde », nous a confié un délégué de quartier.
Selon un membre d’une commission, c’est une pluie de plaintes enregistrées par les délégués de quartier dont les téléphones et les domiciles sont devenus pour la circonstance des murs de lamentation pour personnes vulnérables. Parfois, ce sont des scènes de discussions houleuses et interminables auxquelles on assiste. Et a cela s’ajoutent certains ayants droit qui ne disposent d’aucune identification pour être enrôlés. Des bénéficiaires « fantômes », difficiles à satisfaire, sont aussi sur le terrain de la revendication pour réclamer leur part de l’aide alimentaire.
Ces vivres avant même leur arrivée, ont tout de même réussi la prouesse de régler la situation de dualité qui a envenimé la gouvernance de certains quartiers. D’anciens et nouveaux délégués de quartier ont décidé d’accorder leurs violons pour travailler ensemble afin de faciliter le recensement des bénéficiaires et partager dans la paix et la cohésion ces vivres de secours de la discorde...
Selon un membre d’une commission, c’est une pluie de plaintes enregistrées par les délégués de quartier dont les téléphones et les domiciles sont devenus pour la circonstance des murs de lamentation pour personnes vulnérables. Parfois, ce sont des scènes de discussions houleuses et interminables auxquelles on assiste. Et a cela s’ajoutent certains ayants droit qui ne disposent d’aucune identification pour être enrôlés. Des bénéficiaires « fantômes », difficiles à satisfaire, sont aussi sur le terrain de la revendication pour réclamer leur part de l’aide alimentaire.
Ces vivres avant même leur arrivée, ont tout de même réussi la prouesse de régler la situation de dualité qui a envenimé la gouvernance de certains quartiers. D’anciens et nouveaux délégués de quartier ont décidé d’accorder leurs violons pour travailler ensemble afin de faciliter le recensement des bénéficiaires et partager dans la paix et la cohésion ces vivres de secours de la discorde...
Autres articles
-
Le coordonnateur de Mimi2024-Saly, Amadou Diagne, nommé Secrétaire Exécutif de l’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) au ministère des finances
-
Le Burkina suspend les exportations de karité pour favoriser la transformation locale
-
Niger: des "mesures exceptionnelles" face aux attaques jihadistes (ministère)
-
HOMMAGE AU PROFESSEUR CHEIKH TAHIROU DOUCOURE : Un érudit des temps modernes
-
Immigration irrégulière : deux convois de 269 personnes dont 4 femmes et 8 enfants sortis du Sénégal sont arrivés à El Hierro et Ténérife.