Agression contre la famille de la coordinatrice du MPC: L’Ujtl de Bambey endosse la responsabilité et blanchit Aïda Mbodj


Agression contre la famille de la coordinatrice du MPC: L’Ujtl de Bambey endosse la responsabilité et blanchit Aïda Mbodj
DAKARACTU.COM  Le comité de liaison fédéral (Clf) de Bambey est sorti, hier, de sa réserve pour apporter des précisions sur l’agression dont a été victime Gnagna Ndaw, coordonnatrice du Mouvement politique citoyen «Luy Jot Jotna » (Mpcl) dans le département de Bambey. Selon son secrétaire général, Ndéme Dieng, «aucun nervis n’a été envoyé au domicile de la coordonnatrice du Mpc et aucun membre de sa famille n’a été agressé.» Dans son argumentaire, M. Dieng a soutenu que «tout est parti de l’acte provocateur de la responsable locale qui était devant son domicile en compagnie de deux pelés et de trois tondus au moment où la caravane de la jeunesse libérale passait devant chez elle». Le secrétaire général du Clf de Bambey poursuit: «Alors que la voiture du ministre Aida Mbodj, en tête de cortège, a dépassé ledit domicile sans problème, le reste de la caravane, contre toute attente, essuiera des jets de pierres juste à hauteur de la maison de Gnagna Ndaw. On a riposté à la hauteur de l’attaque». Avant d'ajouter : «Aida Mbodj n’a été impliqué ni de près ni de loin dans cette affaire. Il ne s’agit donc pas d’attaque de son domicile par des nervis, mais plutôt par des jeunes de l’Ujtl qui n’ont fait que répondre à une provocation que rien ne pouvait justifier». Par conséquent, ajoute le responsable des jeunes libéraux de Bambey, «s’il y a une plainte, elle doit être dirigée contre nous et non contre des supposés nervis encore moins contre Aida Mbodj».
Gnagna Ndaw persiste: «les agresseurs ne sont pas de la localité, ils sont des lutteurs»
Joint par téléphone, Gnagna Ndaw précise qu’aucune pierre n’a été jetée par sa famille. «Je n’étais ni en réunion ni en meeting encore moins dehors. J’étais dans mon salon avec ma fille aînée et mon mari au moment où ils attaquaient la maison, c’est un bruit inhabituel et des jets de pierres qui m’ont fait sortir. Une fois dehors, j’ai vu des motos Jakarta devant la maison. Les agresseurs ne sont pas de la localité, ils sont des lutteurs et ils ont agressé mon frère, sa femme et ma fille qui étaient tous devant la maison». Lui emboîtant le pas, Assane Mbaye, frère de Gnagna Ndaw et victime de la furie des «nervis» renchérit : «Personne ne les a insultés, ni jetés de pierres, ils ont commencé à tabasser ma femme et j’étais obligé de la défendre. Je suis intervenu pour leurs demander de poursuivre leur marche. Mais, au moment où on réglait ce problème des gorilles sortis de je ne sais où, ils se dirigent vers nous. L’un d’entre eux m’a pris par le cou et un autre m’a frappé au niveau de ma mâchoire. C’est après cela qu’une bagarre s’est déclenchée entre ma famille et les nervis et non les jeunes de l’Ujtl ». La plainte a été déposée avant-hier par la famille de Gnagna Ndaw et «tous les certificats médicaux des blessés y sont joints» nous apprend la coordonnatrice du Mpcl de Bambey.


( Le Populaire )
Jeudi 27 Octobre 2011




Dans la même rubrique :