L’avocat a tenté de réunir les éléments et balayé les précédentes objections de la partie civile. «L’excuse de provocation est perceptible juridiquement. Il y a bel et bien violation de domicile», a martelé l'avocat de la défense. À défaut d’une requalification des faits en coup mortel ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, le conseil a plaidé l’acquittement. D'autant que selon lui, l'affaire doit être étudiée à la lumière de faits, pas dans le sensationnel.
La Chambre d’accusation doit reconnaître aux présumés meurtriers de Bara Sow et Ababacar Diagne l’excuse de provocation. « Ils se sont bagarrés », a rappelé Lénine Sô. L’avocat de Cheikh Faye, chambellan de Béthio Thioune, a tenté d'instiller le doute dans l’esprit des juges, rejetant toute intention d'homicide chez son autre client Khadim Seck.
Le procureur et la partie civile, eux, avaient avancé que celui-ci avait tiré sur la victime, Ababacar Diagne. Par ailleurs, ils avaient rappelé que des témoins avaient entendu les deux hommes discuter simplement avant que ne retentissent les coups de feu. D'énormes points d’interrogations habitent Me Abdourahmane Sô dit «Lénine », dans ce dossier où, selon lui, le flou s’est propagé dès le début.
«Il y a eu auparavant des menaces et des insultes. Si ça ce n'est pas de la provocation, qu'on me le dise», a-t-il plaidé. «Soutenir qu'il n'y a pas eu de problème antérieurement, c'est contraire à toute logique! La victime n'avait cessé d'être menaçante durant les mois précédents», selon le conseil de la défense.
La Chambre d’accusation doit reconnaître aux présumés meurtriers de Bara Sow et Ababacar Diagne l’excuse de provocation. « Ils se sont bagarrés », a rappelé Lénine Sô. L’avocat de Cheikh Faye, chambellan de Béthio Thioune, a tenté d'instiller le doute dans l’esprit des juges, rejetant toute intention d'homicide chez son autre client Khadim Seck.
Le procureur et la partie civile, eux, avaient avancé que celui-ci avait tiré sur la victime, Ababacar Diagne. Par ailleurs, ils avaient rappelé que des témoins avaient entendu les deux hommes discuter simplement avant que ne retentissent les coups de feu. D'énormes points d’interrogations habitent Me Abdourahmane Sô dit «Lénine », dans ce dossier où, selon lui, le flou s’est propagé dès le début.
«Il y a eu auparavant des menaces et des insultes. Si ça ce n'est pas de la provocation, qu'on me le dise», a-t-il plaidé. «Soutenir qu'il n'y a pas eu de problème antérieurement, c'est contraire à toute logique! La victime n'avait cessé d'être menaçante durant les mois précédents», selon le conseil de la défense.
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