Le policier Sidy Mohamed Boughaleb a été renvoyé devant la Chambre criminelle, hier, dans l’affaire de la mort de l’étudiant Bassirou Faye. Et c’est la Chambre d’accusation, qui avait été saisie par son avocat, Me Moussa Bocar Thiam, qui en a décidé ainsi, confirmant du coup le Doyen des juges d’instruction.
Très insatisfait de cette décision, Me Thiam, avocat de Boughaleb, qui est en détention préventive dans ce dossier, annonce qu’il va déposer un recours devant la Cour suprême, en soutenant qu’il n’y a aucune preuve contre son client.
«C’est une décision très prématurée dans la mesure où nous avons introduit une procédure de demande d’informations complémentaires. Notre client a eu des preuves intangibles en sa faveur qui attestent qu’il n’était pas sur les lieux du crime au moment des faits. Et ça a été prouvé notamment par la géolocalisation de son téléphone portable par la Sonatel. Il y a également le fait que 4 agents de police qui sont à l’infirmerie où il était soigné, ont attesté que Boughaleb était dans leur centre de santé au moment du crime. Donc, ce sont des éléments objectifs du dossier qui permettent, aujourd’hui, de dire que Boughaleb n’a rien à faire devant une Chambre criminelle dans ce dossier», tranche Me Bocar Moussa Thiam qui souligne que c’est fort de tous ces éléments qu’il a eu à demander à la justice un complément d’informations.
Dès lors que cette procédure est pendante devant la Chambre d’accusation qui, dans les prochains jours, va devoir statuer sur cette demande, pour que son client soit entendu, la décision rendue hier est surprenante.
Il faut juste rappeler que c’est le 14 août 2014 que l’étudiant Bassirou Faye a été abattu par un policier, lors d’échauffourées au campus social de l’université de Dakar dans une manifestation pour réclamer le paiement des bourses. Tombon Oualy avait été le premier policier à être accusé du meurtre avant que Sidy Mohamed Boughaleb et Saliou Ndao ne soient cités et inculpés. Après des mois de détention préventive, le magistrat instructeur a blanchi Oualy et Ndao, avant de renvoyer Boughaleb en jugement.
Il faut rappeler aussi dans cette affaire, que lors d’une visite à l’Ucad, en août dernier, Macky Sall avait annoncé l’ouverture du procès de cette affaire Bassirou Faye en octobre. Un rendez-vous qui ne sera pas tenu. Parce qu'octobre est en train de tirer à sa fin…
Très insatisfait de cette décision, Me Thiam, avocat de Boughaleb, qui est en détention préventive dans ce dossier, annonce qu’il va déposer un recours devant la Cour suprême, en soutenant qu’il n’y a aucune preuve contre son client.
«C’est une décision très prématurée dans la mesure où nous avons introduit une procédure de demande d’informations complémentaires. Notre client a eu des preuves intangibles en sa faveur qui attestent qu’il n’était pas sur les lieux du crime au moment des faits. Et ça a été prouvé notamment par la géolocalisation de son téléphone portable par la Sonatel. Il y a également le fait que 4 agents de police qui sont à l’infirmerie où il était soigné, ont attesté que Boughaleb était dans leur centre de santé au moment du crime. Donc, ce sont des éléments objectifs du dossier qui permettent, aujourd’hui, de dire que Boughaleb n’a rien à faire devant une Chambre criminelle dans ce dossier», tranche Me Bocar Moussa Thiam qui souligne que c’est fort de tous ces éléments qu’il a eu à demander à la justice un complément d’informations.
Dès lors que cette procédure est pendante devant la Chambre d’accusation qui, dans les prochains jours, va devoir statuer sur cette demande, pour que son client soit entendu, la décision rendue hier est surprenante.
Il faut juste rappeler que c’est le 14 août 2014 que l’étudiant Bassirou Faye a été abattu par un policier, lors d’échauffourées au campus social de l’université de Dakar dans une manifestation pour réclamer le paiement des bourses. Tombon Oualy avait été le premier policier à être accusé du meurtre avant que Sidy Mohamed Boughaleb et Saliou Ndao ne soient cités et inculpés. Après des mois de détention préventive, le magistrat instructeur a blanchi Oualy et Ndao, avant de renvoyer Boughaleb en jugement.
Il faut rappeler aussi dans cette affaire, que lors d’une visite à l’Ucad, en août dernier, Macky Sall avait annoncé l’ouverture du procès de cette affaire Bassirou Faye en octobre. Un rendez-vous qui ne sera pas tenu. Parce qu'octobre est en train de tirer à sa fin…
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