Un autre Premier ministre qui dit aussi haut et fort ‘’NON’’ en vue du référendum, c’est bien Abdoul Mbaye. En effet, après sa lettre ouverte qui a fait bien des dégâts, le premier chef du gouvernement a rejoint le Front "Nianni bagne naa". C’est dire que, pour lui, le président Macky Sall s’est fourvoyé dans sa démarche concernant le référendum.
Dans une vidéo postée par la mouvance du NON, il déclare : «Je n’entre pas dans le débat du reniement de la parole donnée. On est homme de parole ou on ne l’est pas, homme respectant ses engagements ou pas. Par contre, le 20 mars, les Sénégalaises et Sénégalais seront appelés à voter dans le cadre d’une révision constitutionnelle qui, sur plusieurs années à venir, engagera l’ensemble de la population.»
Sans aucun doute, croit savoir Abdoul Mbaye, cette révision est nécessaire, le Sénégal en a besoin. «Cependant, tempère-t-il, le Président de la République, à mon humble avis, se trompe de la manière de la conduire. Et c’est pour cette raison que je pense qu’il est important de voter NON. Sur la démarche d’abord, le référendum n’est pas indispensable. Il est même contre indiqué une révision constitutionnelle qui porte sur 15 points. Un référendum, c’est en général une question simple à laquelle il faut répondre par un OUI ou par un NON.»
Et de terminer : «Ce n’est pas plusieurs questions pour une simple réponse. Il y a également erreur sur la démarche car nous aurions pu atteindre exactement les mêmes objectifs, obtenir les mêmes résultats, sans recours à un référendum dans l’immédiat ; le limiter à un OUI ou un NON sur la durée du mandat à l’occasion des prochaines Législatives (2017) et, par contre, porter le débat sur les questions techniques à l’examen de l’Assemblée nationale. Il y a, enfin, erreur sur la démarche car il y a gaspillage d’argent. On aurait pu en économiser, gagner beaucoup de temps et éviter ce que nous vivons aujourd’hui, c'est-à-dire un quasi affrontement entre partisans du OUI et du NON. Il y a également erreur sur le moment choisi. Car, je pense qu’il n’y avait pas urgence. Puisque cette Constitution concerne la jeunesse, on aurait dû la laisser sur les listes électorales.»
Dans une vidéo postée par la mouvance du NON, il déclare : «Je n’entre pas dans le débat du reniement de la parole donnée. On est homme de parole ou on ne l’est pas, homme respectant ses engagements ou pas. Par contre, le 20 mars, les Sénégalaises et Sénégalais seront appelés à voter dans le cadre d’une révision constitutionnelle qui, sur plusieurs années à venir, engagera l’ensemble de la population.»
Sans aucun doute, croit savoir Abdoul Mbaye, cette révision est nécessaire, le Sénégal en a besoin. «Cependant, tempère-t-il, le Président de la République, à mon humble avis, se trompe de la manière de la conduire. Et c’est pour cette raison que je pense qu’il est important de voter NON. Sur la démarche d’abord, le référendum n’est pas indispensable. Il est même contre indiqué une révision constitutionnelle qui porte sur 15 points. Un référendum, c’est en général une question simple à laquelle il faut répondre par un OUI ou par un NON.»
Et de terminer : «Ce n’est pas plusieurs questions pour une simple réponse. Il y a également erreur sur la démarche car nous aurions pu atteindre exactement les mêmes objectifs, obtenir les mêmes résultats, sans recours à un référendum dans l’immédiat ; le limiter à un OUI ou un NON sur la durée du mandat à l’occasion des prochaines Législatives (2017) et, par contre, porter le débat sur les questions techniques à l’examen de l’Assemblée nationale. Il y a, enfin, erreur sur la démarche car il y a gaspillage d’argent. On aurait pu en économiser, gagner beaucoup de temps et éviter ce que nous vivons aujourd’hui, c'est-à-dire un quasi affrontement entre partisans du OUI et du NON. Il y a également erreur sur le moment choisi. Car, je pense qu’il n’y avait pas urgence. Puisque cette Constitution concerne la jeunesse, on aurait dû la laisser sur les listes électorales.»