L'ancienne directrice de la police n’a pas mis du temps pour réagir à son limogeage. Il ressort des confessions faites à ses plus proches collaborateurs, qu’elle met son éviction du tête de la police au fait que beaucoup de hauts gradés n'aient pas aimé que les indemnités soient revues à la baisse au profit des agents ou auxiliaires de police. Et au fait aussi qu’elle ait eu à démocratiser les missions à l’étranger en mettant de l'ordre dans le processus de désignation des policiers. Sur ce sujet, elle a tenu à rappeler que maintenant, un policier ne peut pas partir plus d'une fois en deux ans.
« Ce que je retiens le plus de mon passage à la tête de la Police, c’est l’engagement indéfectible de la plupart des grands collaborateurs, des directeurs qui y ont cru jusqu’au bout et qui m’ont accompagnée de jour comme de nuit. Mais, tout particulièrement, la troupe qui m’a surnommée, je ne sais pas pourquoi, « Badiène (tante). Je pense que c’était très affectif », a dit Anna Sémou Faye à ses amis qui lui ont rendu visite pour s'enquérir de sa nouvelle situation.
L'ex-patronne de la police n'a pas manqué de demander pardon à ses plus proches collaborateurs, comme le veut la tradition sénégalaise. « J’ai un rythme de travail insoutenable. Mes collaborateurs sont les premiers à arriver au bureau et les derniers à rentrer chez eux. Ils ne l’ont pas fait pour ma tête mais pour l’institution et pour la République. »
Quid de son avenir ? : « Je suis fonctionnaire, je fonctionne selon des besoins de la République. Je suis à la disposition de la République. J’ai toujours mon baluchon à côté, prête à aller partout où l’autorité jugera nécessaire de me déployer. Je tiens à remercier le chef de l’Etat pour la confiance qu’il m’a accordée, parce que ce n’était pas du tout évident. Quand il me choisissait, je n’étais pas la seule à pouvoir occuper le poste », confie-t-elle.
« Ce que je retiens le plus de mon passage à la tête de la Police, c’est l’engagement indéfectible de la plupart des grands collaborateurs, des directeurs qui y ont cru jusqu’au bout et qui m’ont accompagnée de jour comme de nuit. Mais, tout particulièrement, la troupe qui m’a surnommée, je ne sais pas pourquoi, « Badiène (tante). Je pense que c’était très affectif », a dit Anna Sémou Faye à ses amis qui lui ont rendu visite pour s'enquérir de sa nouvelle situation.
L'ex-patronne de la police n'a pas manqué de demander pardon à ses plus proches collaborateurs, comme le veut la tradition sénégalaise. « J’ai un rythme de travail insoutenable. Mes collaborateurs sont les premiers à arriver au bureau et les derniers à rentrer chez eux. Ils ne l’ont pas fait pour ma tête mais pour l’institution et pour la République. »
Quid de son avenir ? : « Je suis fonctionnaire, je fonctionne selon des besoins de la République. Je suis à la disposition de la République. J’ai toujours mon baluchon à côté, prête à aller partout où l’autorité jugera nécessaire de me déployer. Je tiens à remercier le chef de l’Etat pour la confiance qu’il m’a accordée, parce que ce n’était pas du tout évident. Quand il me choisissait, je n’étais pas la seule à pouvoir occuper le poste », confie-t-elle.
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