DAKARACTU.COM A l'occasion d'un conseil présidentiel consacré ce 10 août à la question, Abdoulaye Wade a remis sur le tapis la taxation des appels internationationaux entrants. Non sans préciser que les fruits de ces taxes vont alimenter un Fonds spécial. Le chef de l'Etat a également annoncé son intention de faire acheter par l'Etat les parts de France Télécom dans la Sonatel, le premier opérateur de téléphonie mobile et fixe du pays. Ces parts rachetées vont être rétrocédées à des Sénégalais. Une façon de garantir les intérêts nationaux dans un secteur stratégique et rentable.
Les annonces du chef de l'Etat n'ont toutefois pas manqué de faire grincer des dents. La taxation des appels internationaux entrants constitue une sérieuse hypothèque sur les performances de la Sonatel dans un contexte international hautement concurrentiel où elle doit affronter des mastodontes qui ont toutes les chances d'être plus compétitifs sans cette contrainte d'une taxation supplémentaire. Voila pourquoi la Sonatel s'était opposée par toutes ses forces à l'installation de Global Voice. Le décret qui conférait à cette structure la prérogative de quantifier et de taxer les appels entrants avait ainsi été suspendu. Avant d'être ressuscité de facto depuis cette réunion du conseil présidentiel. Si l'Ascosen applaudit, la Sonatel prévoit d'ores et déjà une baisse de son chiffre d'affaires. Des voix s'élèvent pour empêcher l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) d'être gestionnaire du Fonds spécial. Les scandales à répétition qui secouent cette agence ont fini de lui dénier toute crédibilité. Comment réagira la Sonatel ? Avec les mêmes méthodes de lutte qu'en 2010 ? Une seule certitude : des empoignades se dessinent à l'horizon. .
Les annonces du chef de l'Etat n'ont toutefois pas manqué de faire grincer des dents. La taxation des appels internationaux entrants constitue une sérieuse hypothèque sur les performances de la Sonatel dans un contexte international hautement concurrentiel où elle doit affronter des mastodontes qui ont toutes les chances d'être plus compétitifs sans cette contrainte d'une taxation supplémentaire. Voila pourquoi la Sonatel s'était opposée par toutes ses forces à l'installation de Global Voice. Le décret qui conférait à cette structure la prérogative de quantifier et de taxer les appels entrants avait ainsi été suspendu. Avant d'être ressuscité de facto depuis cette réunion du conseil présidentiel. Si l'Ascosen applaudit, la Sonatel prévoit d'ores et déjà une baisse de son chiffre d'affaires. Des voix s'élèvent pour empêcher l'Agence de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) d'être gestionnaire du Fonds spécial. Les scandales à répétition qui secouent cette agence ont fini de lui dénier toute crédibilité. Comment réagira la Sonatel ? Avec les mêmes méthodes de lutte qu'en 2010 ? Une seule certitude : des empoignades se dessinent à l'horizon. .
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