Violences post-électorales en Guinée : l’Ufdg dénonce une stigmatisation de la communauté peulh


Suite aux scènes de violence notées en Guinée Conakry au lendemain des locales du 4 février 2018, ayant engendré la mort de plusieurs personnes, notamment des partisans du secrétaire général de l’Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), Dakaractu a pu s’entretenir avec des responsables de ce parti qui ont apporté leur part de vérité. Nos sources ont tenu à rappeler que ces regrettables évènements concernent deux sous-préfectures situées à la frontière entre la Haute Guinée et le Fouta Djalon. Localités remportées par l’Ufdg.
Une victoire qui, à en croire nos interlocuteurs sous le couvert de l’anonymat, a suscité l’ire de certains membres des communautés soussou et malinké, qui se seraient attaqué aux boutiques et maisons des commerçants peulhs.
L’armée, poursuivent-ils, a été envoyée sur les lieux pour procéder à des arrestations ciblées d’inconditionnels de Cellou Dalein Diallo. Ainsi, ils croient savoir que forts de leur exploit électoral, ils n’ont « pas besoin de faire des histoires ». « C’est très dangereux la stigmatisation de la communauté peulh en Guinée », avertissent-ils.
Mercredi 7 Février 2018




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