«Out of the blue» ! L’expression anglaise signifie quelque chose qui arrive dans la soudaineté, dans une brusquerie tellement surprenante que tout le monde en est ébaubi. Comme la nouvelle terreur sur la toile sénégalaise, VJ, très jeune artiste d’à peine 19 ans qui, du jour au lendemain, a «pollué» tous les fils d’activité sur les réseaux sociaux. En soi, rien de neuf. VJ est un phénomène générationnel, comme il s’en est produit pour toutes les tranches d’âge.
Mais la fulgurance de son ascension est telle que même les plus assidus sur les RS se demandaient : «C’est qui ce gosse ?»
Fils d’un couple remarqué dans le milieu de la presse, Mouhamed Preira n’a pourtant pas une discographie fournie ; pas plus de cinq chansons. Mais faire arrêter un spectacle pour affluence exagérée est déjà un excellent signe qu’il a la graine de star.
Plus que le phénomène populaire, une rupture générationnelle s’est esquissée, hier, entre la Gen-Z (natifs et natives de 2000) et les milléniaux (1980-2000). Bien qu’ils ne soient pas des Born-Before-Computer (BBC, nés avant l’informatique) les questionnements sur ce «gosse» montrent que le fossé est béant sur les centres d’intérêt ou sur la manière de s’adresser ou d’atteindre son public.
VJ est, a priori, très populaire sur Instagram où se trouve son cœur de cibles. Dans un pays où lui et ses congénères de moins de 20 ans font 52,1 % de la population, l’explication – simpliste certes – est toute trouvée.
Un ami me faisait la remarque, lors de l’accueil triomphal des Lions après le sacre à la CAN-2021, en février dernier, que la pyramide des âges du Sénégal doit être conçue et pensée différemment de celle qu’on apprend habituellement à l’école. La déferlante de (très) jeunes hommes et femmes à l’aéroport de Yoff pour accueillir les Lions, sont un très grand futur problème ou une très grande future opportunité. VJ a montré qu’il faisait partie des opportunités à exploiter.
Au-delà du fait cybernétique, VJ renvoie aux pouvoirs publics l’urgence de prendre le taureau démographique par les cornes. En espérant pour le jeunot que ce ne sera pas un épiphénomène.
Mais la fulgurance de son ascension est telle que même les plus assidus sur les RS se demandaient : «C’est qui ce gosse ?»
Fils d’un couple remarqué dans le milieu de la presse, Mouhamed Preira n’a pourtant pas une discographie fournie ; pas plus de cinq chansons. Mais faire arrêter un spectacle pour affluence exagérée est déjà un excellent signe qu’il a la graine de star.
Plus que le phénomène populaire, une rupture générationnelle s’est esquissée, hier, entre la Gen-Z (natifs et natives de 2000) et les milléniaux (1980-2000). Bien qu’ils ne soient pas des Born-Before-Computer (BBC, nés avant l’informatique) les questionnements sur ce «gosse» montrent que le fossé est béant sur les centres d’intérêt ou sur la manière de s’adresser ou d’atteindre son public.
VJ est, a priori, très populaire sur Instagram où se trouve son cœur de cibles. Dans un pays où lui et ses congénères de moins de 20 ans font 52,1 % de la population, l’explication – simpliste certes – est toute trouvée.
Un ami me faisait la remarque, lors de l’accueil triomphal des Lions après le sacre à la CAN-2021, en février dernier, que la pyramide des âges du Sénégal doit être conçue et pensée différemment de celle qu’on apprend habituellement à l’école. La déferlante de (très) jeunes hommes et femmes à l’aéroport de Yoff pour accueillir les Lions, sont un très grand futur problème ou une très grande future opportunité. VJ a montré qu’il faisait partie des opportunités à exploiter.
Au-delà du fait cybernétique, VJ renvoie aux pouvoirs publics l’urgence de prendre le taureau démographique par les cornes. En espérant pour le jeunot que ce ne sera pas un épiphénomène.
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