La jeunesse Thièssoisse va mal! C'est du moins l'avis des jeunes rencontrés dans les grandes artères de la Cité du rail. Interrogés sur leur quotidien, la plupart d'entre eux dénoncent le casse-tête que constitue le sous-emploi qui pousse d'ailleurs certains à emprunter la voie de la facilité qu'est la délinquance.
Ce matin, en faisant un tour au niveau des structures dédiées aux jeunes Thièssois afin de mieux appréhender leurs conditions de vie et d'existence, nous avons rencontré Mody Faye âgé de 32 ans, qui s'est prêté à nos questions. "Ici, c'est la danse qui nous permet de vivre et de subvenir aux besoins de nos familles respectives. On a l'habitude de dire que Thiès est la deuxième ville du Sénégal, mais au vu de la réalité avec le chômage persistant, on pourrait vraiment balayer cela d'un revers de main. Les compagnies de danse, les troupes de théâtre entre autres activités liées à la culture, sont en train de traverser le désert".
Dans les rues de Thiès aussi, ce sont les jeunes qui occupent presque toutes les grandes artères à travers le petit commerce, notamment la vente de chaussures. Ici, il faut changer d'approche pour avoir la chance d'être accepté dans le milieu, car les jeunes habitués ont leur code de vie et une certaine façon d'avoir les pieds sur terre. " Vous avez vu monsieur, c'est le petit commerce qui domine dans cette avenue. On vend des chaussures pour ne pas vivre dans la délinquance. Tous les jeunes qui sont là n'arrivent pas à trouver un travail décent et pourtant parmi nous il y a des bacheliers et des universitaires. Les gens pensent que dans cette région, c'est la belle vie, alors que tel n'est pas le cas. On n'a que cette place publique communément appelée " place de France", mais au-delà de cela, la ville de Thiès est en retard surtout en matière d'emploi pour les jeunes. L'argent ne circule pas à Thiès et c'est notre principal problème", regrette Mor Ndiaye dit ' Murf'. Prenant la parole, un de ses amis, se veut catégorique. " On ne doit pas se voiler la face. À Thiès, certains jeunes aiment la facilité. Vous avez vu ces gens qui squattent ces artères, bon nombre d'entre eux sont dans des activités délictuelles. Ici, certains jeunes passent leur temps à boire du vin et pour d'autres, c'est plutôt l'agression leur domaine de prédilection. Pour nous, il n'y a que l'État qui peut nous sauver, sinon cette ville aura une jeunesse malsaine".
Jeunesse malsaine ou pas, en tout cas, le candidat qui gagnera la région de Thiès en 2019, sera celui qui aura un programme spécial pour ces jeunes fatigués de vivre dans la précarité...
Ce matin, en faisant un tour au niveau des structures dédiées aux jeunes Thièssois afin de mieux appréhender leurs conditions de vie et d'existence, nous avons rencontré Mody Faye âgé de 32 ans, qui s'est prêté à nos questions. "Ici, c'est la danse qui nous permet de vivre et de subvenir aux besoins de nos familles respectives. On a l'habitude de dire que Thiès est la deuxième ville du Sénégal, mais au vu de la réalité avec le chômage persistant, on pourrait vraiment balayer cela d'un revers de main. Les compagnies de danse, les troupes de théâtre entre autres activités liées à la culture, sont en train de traverser le désert".
Dans les rues de Thiès aussi, ce sont les jeunes qui occupent presque toutes les grandes artères à travers le petit commerce, notamment la vente de chaussures. Ici, il faut changer d'approche pour avoir la chance d'être accepté dans le milieu, car les jeunes habitués ont leur code de vie et une certaine façon d'avoir les pieds sur terre. " Vous avez vu monsieur, c'est le petit commerce qui domine dans cette avenue. On vend des chaussures pour ne pas vivre dans la délinquance. Tous les jeunes qui sont là n'arrivent pas à trouver un travail décent et pourtant parmi nous il y a des bacheliers et des universitaires. Les gens pensent que dans cette région, c'est la belle vie, alors que tel n'est pas le cas. On n'a que cette place publique communément appelée " place de France", mais au-delà de cela, la ville de Thiès est en retard surtout en matière d'emploi pour les jeunes. L'argent ne circule pas à Thiès et c'est notre principal problème", regrette Mor Ndiaye dit ' Murf'. Prenant la parole, un de ses amis, se veut catégorique. " On ne doit pas se voiler la face. À Thiès, certains jeunes aiment la facilité. Vous avez vu ces gens qui squattent ces artères, bon nombre d'entre eux sont dans des activités délictuelles. Ici, certains jeunes passent leur temps à boire du vin et pour d'autres, c'est plutôt l'agression leur domaine de prédilection. Pour nous, il n'y a que l'État qui peut nous sauver, sinon cette ville aura une jeunesse malsaine".
Jeunesse malsaine ou pas, en tout cas, le candidat qui gagnera la région de Thiès en 2019, sera celui qui aura un programme spécial pour ces jeunes fatigués de vivre dans la précarité...
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