Thiès / Entreprises et missions des incubateurs : Abdoulaye Dièye lance un plaidoyer pour que l'État accorde aux nouvelles entreprises un délai de cinq ans sans payer d'impôts.


La nouvelle politique de l'État enclenchée pour régler le problème de l'employabilité des jeunes était au cœur du panel d'inauguration du centre incubateur et d'impulsion des entreprises-CIIE dont le thème portait sur "Problématique de l'échec des entreprises : Quelle mission pour les incubateurs?"

Même si l'État a beaucoup fait, la réussite de son projet pourrait être voué à l'échec quand on sait que ces nouvelles entreprises risquent d'être confrontées à des problèmes de fiscalité, à la compétitivité, au manque de cellule de veille économique entre autres. Lors de ce panel, plusieurs orientations et stratégies ont été déclinées pour développer les entreprises Sénégalaises mais également pour leur éviter une mort certaine. Ces experts financiers et directeurs d'entreprises qui ont pris part à ce panel parrainé par le président du mouvement "Siggi Jotna", Abdoulaye Dièye, par ailleurs chef d'entreprise, sont d'avis que l'État du Sénégal doit mettre en place des stratégies alternatives visant à pérenniser les incubateurs pour améliorer leur capacité afin que ses projets puissent créer de la valeur ajoutée, assurer des emplois durables.  

Le président de la Socatra, Abdoulaye Dièye, a profité de cette tribune pour lancer un plaidoyer à l'endroit des entreprises.  D'après lui, "l'État doit créer un cadre pour accorder aux nouvelles entreprises un délai de cinq ans sans payer d'impôts."
Samedi 29 Mai 2021




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