Le SENEGAL se retrouve, à nouveau, à la croisée des chemins ; et le challenge de choisir la bonne voie est aussi exaltant que le risque est grand de faire encore un mauvais choix.
Le Comité National de Pilotage (CNP) des Assises nationales réuni en séance extraordinaire le samedi 03 mars 2012 a appelé « toutes les parties prenantes et l’ensemble du peuple sénégalais à se mobiliser autour du candidat Macky SALL et à mener activement sur le terrain, en cohésion avec lui, la bataille finale du deuxième tour qui ouvre la porte au changement ». « Le CNP réaffirmant sa position constante consistant à suivre attentivement la mise en œuvre des conclusions des Assises nationales … convient, avec le candidat Macky Sall, de la création, à cet effet, le moment venu d’une structure appropriée. »
Cette position du CNP ne me satisfait pas dans la mesure où l’engagement pris par un candidat ne constitue pas une garantie suffisante pour rendre incontournable et irréversible le changement espéré.
Au demeurant, tous les sénégalais soucieux de la refondation de notre République doivent s’engager à l’élaboration de stratégies appropriées pour juguler toutes tentatives de trahison comme il en fut de nos rêves, au soir de la victoire commune de mars 2000, à la légitimation du régime parlementaire avec une réelle séparation des pouvoirs, de la transparence administrative, de la rigueur politique et économique, des politiques réellement engagées pour l’éducation, la santé publique et l’agriculture, entre autres.
Des réponses précises selon un calendrier bien précis doivent être apportées afin de restituer au peuple sa souveraineté confisquée et de reprendre en mains les secteurs économiques à l’agonie.
Notre pays attend une classe politique citoyenne respectueuse des institutions, probe et capable d’organiser et de respecter les règles du jeu démocratique. Des dirigeants à l’écoute du peuple et de ses souffrances.
A mes yeux, le combat qu’il faut mener et gagner c’est celui de la réhabilitation de l’homme politique et par-delà, de la politique.
Ma profonde conviction est que nous ne pouvons, nous ne devons limiter nos ambitions à conquérir et garder un pouvoir, fut-il le plus important de tous. Il faut et il suffit d’être solidaire et sincère avec le peuple sénégalais qui a vécu et vit beaucoup d’épreuves et de frustrations. Il faut et il suffit, par ces temps maigres, d’opposer aux dérives de la cupidité et de la félonie le front serein de l’honneur et de l’honnêteté. Le dirigeant nouveau est nécessairement quelqu’un de vertueux et il a un sens élevé de la parole donnée.
Fort de cette conviction, je compte poursuivre le combat hors du système partisan, en m’appuyant sur « WA Senegaal » (Wallu Askanu Senegaal).
Ku Bërey Daan disait Cheikh Anta DIOP.
Talla Sylla
Le Comité National de Pilotage (CNP) des Assises nationales réuni en séance extraordinaire le samedi 03 mars 2012 a appelé « toutes les parties prenantes et l’ensemble du peuple sénégalais à se mobiliser autour du candidat Macky SALL et à mener activement sur le terrain, en cohésion avec lui, la bataille finale du deuxième tour qui ouvre la porte au changement ». « Le CNP réaffirmant sa position constante consistant à suivre attentivement la mise en œuvre des conclusions des Assises nationales … convient, avec le candidat Macky Sall, de la création, à cet effet, le moment venu d’une structure appropriée. »
Cette position du CNP ne me satisfait pas dans la mesure où l’engagement pris par un candidat ne constitue pas une garantie suffisante pour rendre incontournable et irréversible le changement espéré.
Au demeurant, tous les sénégalais soucieux de la refondation de notre République doivent s’engager à l’élaboration de stratégies appropriées pour juguler toutes tentatives de trahison comme il en fut de nos rêves, au soir de la victoire commune de mars 2000, à la légitimation du régime parlementaire avec une réelle séparation des pouvoirs, de la transparence administrative, de la rigueur politique et économique, des politiques réellement engagées pour l’éducation, la santé publique et l’agriculture, entre autres.
Des réponses précises selon un calendrier bien précis doivent être apportées afin de restituer au peuple sa souveraineté confisquée et de reprendre en mains les secteurs économiques à l’agonie.
Notre pays attend une classe politique citoyenne respectueuse des institutions, probe et capable d’organiser et de respecter les règles du jeu démocratique. Des dirigeants à l’écoute du peuple et de ses souffrances.
A mes yeux, le combat qu’il faut mener et gagner c’est celui de la réhabilitation de l’homme politique et par-delà, de la politique.
Ma profonde conviction est que nous ne pouvons, nous ne devons limiter nos ambitions à conquérir et garder un pouvoir, fut-il le plus important de tous. Il faut et il suffit d’être solidaire et sincère avec le peuple sénégalais qui a vécu et vit beaucoup d’épreuves et de frustrations. Il faut et il suffit, par ces temps maigres, d’opposer aux dérives de la cupidité et de la félonie le front serein de l’honneur et de l’honnêteté. Le dirigeant nouveau est nécessairement quelqu’un de vertueux et il a un sens élevé de la parole donnée.
Fort de cette conviction, je compte poursuivre le combat hors du système partisan, en m’appuyant sur « WA Senegaal » (Wallu Askanu Senegaal).
Ku Bërey Daan disait Cheikh Anta DIOP.
Talla Sylla
Autres articles
-
HOMMAGE AU PROFESSEUR CHEIKH TAHIROU DOUCOURE : Un érudit des temps modernes
-
Immigration irrégulière : deux convois de 269 personnes dont 4 femmes et 8 enfants sortis du Sénégal sont arrivés à El Hierro et Ténérife.
-
Thiès – Politique : le chargé des relations avec la presse, Pape A. Mané, quitte le parti Rewmi.
-
Affaire de détournement présumé à la DGSP: vers une suite favorable après la confrontation entre l’ex-directeur et le mis en cause…
-
Politique: Aly Ngouille Ndiaye annonce la naissance de son Parti, le PSD Njariñe