ABIDJAN — Quatorze personnes, dont dix civils, ont été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi dans une attaque de "miliciens" et "mercenaires libériens" contre l'armée dans un village du sud-ouest de la Côte d'Ivoire, a-t-on appris samedi de source militaire.
"A Nigré, à quelques kilomètres de la frontière libérienne, des miliciens et des mercenaires libériens ont attaqué nos positions. Ils ont tué dix civils, et fait un mort dans les rangs des Forces républicaines (FRCI, armée). Il y a eu trois morts côté assaillants", a indiqué à l'AFP cette source jointe par téléphone dans la région.
L'attaque, survenue près de la grande forêt ivoirienne de Taï, a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi "à deux heures du matin" (locales, 04H00 GMT), a-t-on précisé. Les assaillants "ont attaqué le village à la recherche de nourriture, ce sont des gens qui ont faim".
"C'est une manière de dire au gouvernement ivoirien que l'Ouest demeure une zone très sensible", a souligné la même source, ajoutant que "dans les jours à venir on va envoyer des sections au niveau de Taï pour renforcer la sécurité".
Région la plus instable du pays déchirée depuis des années par de vives tensions inter-ethniques, l'ouest a été l'une des zones les plus éprouvées durant la crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011), qui a fait au moins 3.000 morts.
Les affrontements dans la région ont le plus souvent mis aux prises miliciens et mercenaires loyaux à l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, et forces de son rival, le nouveau chef d'Etat Alassane Ouattara. Des massacres ont été commis en particulier dans la localité de Duékoué.
Le président Ouattara, son homologue libérienne Ellen Johnson Sirleaf et d'autres chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest, réunis le 10 septembre au Nigeria, avaient appelé l'ONU à intensifier sa surveillance de la zone frontalière entre les deux pays.
Des élections présidentielle, sénatoriales et législatives sont prévues le 11 octobre au Liberia, sorti il y a huit ans d'une guerre civile (1989-2003).
Mais des saisies d'importantes quantités d'armes et de munitions au Liberia, dans des régions frontalières de la Côte d'Ivoire, ont suscité des craintes pour la stabilité du pays.
"A Nigré, à quelques kilomètres de la frontière libérienne, des miliciens et des mercenaires libériens ont attaqué nos positions. Ils ont tué dix civils, et fait un mort dans les rangs des Forces républicaines (FRCI, armée). Il y a eu trois morts côté assaillants", a indiqué à l'AFP cette source jointe par téléphone dans la région.
L'attaque, survenue près de la grande forêt ivoirienne de Taï, a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi "à deux heures du matin" (locales, 04H00 GMT), a-t-on précisé. Les assaillants "ont attaqué le village à la recherche de nourriture, ce sont des gens qui ont faim".
"C'est une manière de dire au gouvernement ivoirien que l'Ouest demeure une zone très sensible", a souligné la même source, ajoutant que "dans les jours à venir on va envoyer des sections au niveau de Taï pour renforcer la sécurité".
Région la plus instable du pays déchirée depuis des années par de vives tensions inter-ethniques, l'ouest a été l'une des zones les plus éprouvées durant la crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011), qui a fait au moins 3.000 morts.
Les affrontements dans la région ont le plus souvent mis aux prises miliciens et mercenaires loyaux à l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, et forces de son rival, le nouveau chef d'Etat Alassane Ouattara. Des massacres ont été commis en particulier dans la localité de Duékoué.
Le président Ouattara, son homologue libérienne Ellen Johnson Sirleaf et d'autres chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest, réunis le 10 septembre au Nigeria, avaient appelé l'ONU à intensifier sa surveillance de la zone frontalière entre les deux pays.
Des élections présidentielle, sénatoriales et législatives sont prévues le 11 octobre au Liberia, sorti il y a huit ans d'une guerre civile (1989-2003).
Mais des saisies d'importantes quantités d'armes et de munitions au Liberia, dans des régions frontalières de la Côte d'Ivoire, ont suscité des craintes pour la stabilité du pays.
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