Pour le Sénégalais Abdoulaye Bathily, le sommet de la Francophonie, à Antananarivo, les 26 et 27 novembre, fut une étape de plus dans le long marathon de sa campagne au poste de président de la Commission de l’Union africaine (UA).
Le diplomate sénégalais, qui était déjà présent à la Cop 22, à Marrakech, mi-novembre, s’est ensuite rendu à Addis-Abeba, avant de faire ce crochet de deux jours à Madagascar. Il doit ensuite se rendre au Mozambique, puis en Afrique du Sud, avec le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye.
Front francophone divisé
Dans la course à la présidence de la commission de l’UA, qui doit être tranchée lors du sommet d’Addis-Abeba en janvier prochain, toutes les occasions sont bonnes pour se faire connaître des présidents-électeurs. Et le sommet de l’OIF en était évidemment une. Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, était d’ailleurs également présent.
Avec ces deux candidatures issues de membres de l’OIF (et même trois, si l’on y ajoute l’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, qui n’était pas présent au sommet d’Antananarivo), le front francophone arrivera donc divisé au sommet d’Addis-Abeba en janvier prochain. C’est un handicap, surtout si la ligne de fracture francophone / anglophone, qui a joué à plein dans l’élection de Nkosazana Dlamini-Zuma, en 2012, est réactivée. Mais aucune tentative de conciliation n’a eu lieu entre ces deux hommes qui se connaissent bien (Bathily a été représentant spécial de l’ONU en Afrique centrale). Chacun croit, en effet, fermement en ses chances et leurs chefs d’État respectifs les soutiennent à plein.
Présent à Antananarivo, le président sénégalais, Macky Sall, a ainsi évoqué la candidature de son protégé lors de ses entretiens bilatéraux. Le président tchadien, Idriss Déby Itno, en a fait de même. Mais il a pour lui un avantage supplémentaire : il est sera président en exercice de l’UA jusqu’à la fin du sommet d’Addis-Abeba.
35 à 40 retours positifs pour le Maroc
À Tana, le Maroc était également en préparation du sommet d’Addis, mais pour d’autres raisons : c’est à cette occasion qu’il devrait faire son retour au sein de l’UA. Pour cela, il devra obtenir la majorité des voix des États membres. Le sommet de l’OIF était donc également pour lui une occasion de mesurer son niveau de soutien, d’autant que son rival algérien, bien que non-membre de l’organisation francophone, y était invité.
Pour autant, le roi, Mohammed VI n’a pas cru bon d’apparaître au sommet : il a quitté Antananarivo le 26 novembre au matin, avant même son ouverture. « Ce n’était pas vraiment l’enjeu de ce sommet », confiait le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, en coulisses. « Il y a une procédure, elle est enclenchée. La réponse des pays membres est claire. Je crois qu’il y a 35 à 40 retours positifs. Donc c’est une simple formalité. »
Le diplomate sénégalais, qui était déjà présent à la Cop 22, à Marrakech, mi-novembre, s’est ensuite rendu à Addis-Abeba, avant de faire ce crochet de deux jours à Madagascar. Il doit ensuite se rendre au Mozambique, puis en Afrique du Sud, avec le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye.
Front francophone divisé
Dans la course à la présidence de la commission de l’UA, qui doit être tranchée lors du sommet d’Addis-Abeba en janvier prochain, toutes les occasions sont bonnes pour se faire connaître des présidents-électeurs. Et le sommet de l’OIF en était évidemment une. Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, était d’ailleurs également présent.
Avec ces deux candidatures issues de membres de l’OIF (et même trois, si l’on y ajoute l’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, qui n’était pas présent au sommet d’Antananarivo), le front francophone arrivera donc divisé au sommet d’Addis-Abeba en janvier prochain. C’est un handicap, surtout si la ligne de fracture francophone / anglophone, qui a joué à plein dans l’élection de Nkosazana Dlamini-Zuma, en 2012, est réactivée. Mais aucune tentative de conciliation n’a eu lieu entre ces deux hommes qui se connaissent bien (Bathily a été représentant spécial de l’ONU en Afrique centrale). Chacun croit, en effet, fermement en ses chances et leurs chefs d’État respectifs les soutiennent à plein.
Présent à Antananarivo, le président sénégalais, Macky Sall, a ainsi évoqué la candidature de son protégé lors de ses entretiens bilatéraux. Le président tchadien, Idriss Déby Itno, en a fait de même. Mais il a pour lui un avantage supplémentaire : il est sera président en exercice de l’UA jusqu’à la fin du sommet d’Addis-Abeba.
35 à 40 retours positifs pour le Maroc
À Tana, le Maroc était également en préparation du sommet d’Addis, mais pour d’autres raisons : c’est à cette occasion qu’il devrait faire son retour au sein de l’UA. Pour cela, il devra obtenir la majorité des voix des États membres. Le sommet de l’OIF était donc également pour lui une occasion de mesurer son niveau de soutien, d’autant que son rival algérien, bien que non-membre de l’organisation francophone, y était invité.
Pour autant, le roi, Mohammed VI n’a pas cru bon d’apparaître au sommet : il a quitté Antananarivo le 26 novembre au matin, avant même son ouverture. « Ce n’était pas vraiment l’enjeu de ce sommet », confiait le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, en coulisses. « Il y a une procédure, elle est enclenchée. La réponse des pays membres est claire. Je crois qu’il y a 35 à 40 retours positifs. Donc c’est une simple formalité. »
Autres articles
-
Thierno Bocoum après son vote : « Cette absence massive d’électeurs montre l’échec du régime »
-
Législatives 2024 à Ziguinchor: 10% de taux de participation à 10h
-
Elections législatives :Mary Teuw Niane a accompli son acte citoyen
-
Thiès : Idrissa Seck a voté au centre Malick Kaïré
-
Législatives 2024 : Après le devoir civique, un retour aux racines… le président de Pastef rend visite à sa mère...