Situation en Gambie : La Cour Pénale Internationale qui lui était promise objet de la volte-face de Yaya Jammeh pense « Avenir, Senegaal bi ñu Bëgg »


La Plateforme « Avenir, Senegaal bi ñu bëgg », après avoir pris connaissance de la déclaration du Président Jammeh rejetant les résultats  et réclamant une nouvelle élection, se demande dans une note qui nous est parvenue si ce « dictateur ne s'est pas rétracté simplement parce que la Cour Pénale Internationale était la seule option qui s’offrait à lui ».
« Bien que les autorités sénégalaises aient été jusqu'ici assez complaisantes avec le régime de Jammeh, au regard de son implication néfaste dans la crise casamançaise, ainsi que de ses menaces récurrentes sur la question frontalière et qu’elles n'aient rien fait, non plus, pour accorder une protection à ses opposants pourchassés, la ferme position qu’elles viennent de prendre est néanmoins à saluer, de même que les efforts qu'elles déploient pour mobiliser l'Afrique et le reste de la communauté internationale, afin de faire respecter la légalité constitutionnelle en Gambie et d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Il ne leur reste plus qu’à sécuriser nos frontières et à faire comprendre à Jammeh qu'aucune exaction ne sera tolérée » lit-on en outre sur la note.
La plateforme invite les chefs d'État de la CEDEAO à tout mettre en œuvre pour  trouver une rapide solution dans l'intérêt du peuple Gambien, et exprime sa solidarité avec le Président élu, M. Adama Barrow, le peuple gambien et les forces vives de la Gambie, pays frère dont le destin reste plus que jamais attaché à celui du Sénégal. Par la même occasion, elle apporte son soutien à la délégation de la CEDEAO conduite par Mme Elen Johnson Sirleaf, Présidente du Liberia et Présidente en exercice de la CEDEAO, pour la recherche d'une solution pacifique et rapide dans l'intérêt du peuple Gambien.







Mercredi 14 Décembre 2016
Dakar actu




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