DAKARACTU.COM Les partis politiques comme Rewmi, le PS et l’AFP risquent l’implosion à la suite des élections législatives de juillet. La cause est dans l’obligation qui leur a été faite d’opérer des choix drastiques dans les noms proposés sur les listes communes, choix imposés par d’implacables quotas. L’AFP éclate déjà du fait de la rébellion du docteur Malick Diop qui s’est insurgé contre le fait que Moustapha Niasse ait privilégié des personnes extérieures au parti dans la confection des listes. En ce qui concerne Rewmi, le scénario est pire. Dans ce parti où des personnalités traversent le désert depuis l’éviction de leur patron Idrissa Seck en 2004, ceux qui n’ont pas été choisis dans le gouvernement de Macky Sall ont dans la députation une ultime chance de se caser. Si cette chance leur échappe, leur carrière politique risque d’être compromise, les rendant sensibles à des appels de la majorité présidentielle et aux sirènes de l’APR. A l’image du fils de Serigne Mamoune Niasse qui est allé avec ses partisans du RP déposer ses bagages chez le nouveau président. Le Parti socialiste est menacé aussi pour les mêmes raisons, lui qui a failli exploser à la suite de la nomination de ses trois ministres au sein du gouvernement d’Abdoul Mbaye. La bataille des places sera farouche et laissera des séquelles sur les alliés de Macky Sall.
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