DAKARACTU.COM Il y a beaucoup de bruits et de rumeurs autours d’audits visant telle ou telle personnalité de l’ancien régime, audits qui devraient s’attaquer à leurs gestions décriées par beaucoup de Sénégalais qui en espèrent l’expiation. Ces audits sont inutiles à faire. Ils sont financièrement coûteux, politiquement lourds, et ne feront que retarder le processus de contrôle qui doit guider l’action de ce nouveau gouvernement. Toutes les gestions qui seront épluchées ont déjà été passées au crible de rapports multiples dormant dans les tiroirs de la Centif, de l’IGE, de la Cour des Comptes, ou de l’Armp. D’ailleurs, une opinion répandue laisse croire qu’il n’y a jamais eu d’audits sur l’Anoci. Rien n’est plus faux… Trois rapports ont été faits sur cette organisation. Il y a eu les rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’Armp sur cette agence qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. D’autant que d’autres rapports sur d’autres structures rejoignent par ricochets les conclusions sur cette nébuleuse gérée par le fils de l’ancien chef de l’Etat avant d’entrer dans le gouvernement. C’est le cas, par exemple, du rapport sur le Port autonome de Dakar qui a laissé apparaître que le directeur général, Bara Sady, avait décaissé plus de 3 milliards sans aucune justification pour les remettre à l’Anoci. Si c’est Karim Wade le problème, il semble que tous les éléments soient réunis pour être en mesure de lui demander de s’expliquer.
L’idée de créer une cour de répression de l’enrichissement illicite est tout aussi inutile, puisque la législation actuelle et les conventions internationales signées par le Sénégal permettent de prendre toutes les mesures conservatoires utiles en cas de corruption ou de soupçon de détournement de deniers publics. Au finish, le nouveau pouvoir perd du temps alors que sont réunis les éléments pour agir. A moins qu’il s’agisse là d’une manœuvre dilatoire… Ces audits sont-ils destinés à noyer le manque de volonté de sévir contre des fautifs identifiés ? On est en mesure de s’interroger.
L’idée de créer une cour de répression de l’enrichissement illicite est tout aussi inutile, puisque la législation actuelle et les conventions internationales signées par le Sénégal permettent de prendre toutes les mesures conservatoires utiles en cas de corruption ou de soupçon de détournement de deniers publics. Au finish, le nouveau pouvoir perd du temps alors que sont réunis les éléments pour agir. A moins qu’il s’agisse là d’une manœuvre dilatoire… Ces audits sont-ils destinés à noyer le manque de volonté de sévir contre des fautifs identifiés ? On est en mesure de s’interroger.
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