Inspecteur à l'Académie de Dakar, Aboubacar Sadikh Niang a eu le privilège de séjourner en Chine au mois de Mars 2024, dans le cadre de l'invitation d'une école chinoise, en collaboration avec l'Ambassade de la République Populaire de Chine au Sénégal.
Une délégation constituée de quatre élèves du lycée d'excellence Mariama Bâ de Gorée et du proviseur dudit établissement.
En effet, durant trois semaines, la délégation sénégalaise s'est imprégnée du modèle chinois dans le domaine de l'éducation. "C'est une initiative privée, c'est pourquoi, je voudrais remercier fortement les autorités chinoises qui nous ont permis de faire ce voyage là. Il s'agit de l'ancien maire de la région de Hong-Kong, M Lung, mais aussi de l'administration de l'école, le Dr Pong et tout son staff, avec également son adjointe Han Ki et l'ensemble de ses collaborateurs, a indiqué l'inspecteur académique.
M Niang, ne s'est pas privé de donner ses impressions sur la Chine. "Ce que nous avons noté, c'est que l'école (Minxin School) a été pensée de manière à constituer ce que l'on pourrait appeler un espace, un lieu de vie, avec tout ce que l'on pourrait avoir comme commodités. Ce ne sont pas seulement des salles de classe, mais c'est des espaces de loisirs, des espaces de détente, des espaces qui permettent d'aller vers l'épanouissement total de l'enfant, on y fait du sport, on y pratique des arts plastiques... Il y a deux profils dans cette école, un internat et un demi-pensionnat, avec la cantine scolaire".
M Niang a été particulièrement séduit par l'orientation de l'école vers les sciences qu'on inculque dès le bas âge aux enfants. L'autre aspect, c'est un système tourné vers les sciences, les technologies et le numérique. Les sciences occupent une place importante dès le jeune âge de l'enfant".
La science et la technologie au cœur de l'éducation chinoise !
Pour l'inspecteur Académique qui a accompagné quatre filles du Lycée Mariama Bâ de Gorée, son souhait est de copier le système éducatif chinois qui est en phase avec la modernité.
"C'est ce que nous souhaitons pour notre système éducatif, pour former à l'horizon 2035, le citoyen bien adossé à son socle endogène. Nous avons une bonne opportunité de nous ouvrir à ce que font les chinois. Dès le bas âge d'initier les enfants au codage, à la robotique par une amélioration sensible de l'environnement des enseignements apprentissages".
M. Niang ajoute qu'il y a des salles spécialisées, extrêmement bien équipées avec des enseignants très bien formés. Ce transfert devrait pouvoir se faire pour mieux accompagner l'enfant sénégalais".
Projet de jumelage entre le Lycée Mariama Bâ et Minxin School
"Minxin a été le premier pas pour un projet de jumelage, une future collaboration qui devra se traduire en termes concrets par un jumelage", dixit M. Niang, Inspecteur d'académie, qui conclut ainsi : "on s'est rendu compte que les sénégalais ne connaissent pas vraiment la Chine ou alors s'ils la connaissent, c'est un peu dans le domaine commercial, mais en terme d'éducation, formation, il y a énormément à découvrir..."
En effet, durant trois semaines, la délégation sénégalaise s'est imprégnée du modèle chinois dans le domaine de l'éducation. "C'est une initiative privée, c'est pourquoi, je voudrais remercier fortement les autorités chinoises qui nous ont permis de faire ce voyage là. Il s'agit de l'ancien maire de la région de Hong-Kong, M Lung, mais aussi de l'administration de l'école, le Dr Pong et tout son staff, avec également son adjointe Han Ki et l'ensemble de ses collaborateurs, a indiqué l'inspecteur académique.
M Niang, ne s'est pas privé de donner ses impressions sur la Chine. "Ce que nous avons noté, c'est que l'école (Minxin School) a été pensée de manière à constituer ce que l'on pourrait appeler un espace, un lieu de vie, avec tout ce que l'on pourrait avoir comme commodités. Ce ne sont pas seulement des salles de classe, mais c'est des espaces de loisirs, des espaces de détente, des espaces qui permettent d'aller vers l'épanouissement total de l'enfant, on y fait du sport, on y pratique des arts plastiques... Il y a deux profils dans cette école, un internat et un demi-pensionnat, avec la cantine scolaire".
M Niang a été particulièrement séduit par l'orientation de l'école vers les sciences qu'on inculque dès le bas âge aux enfants. L'autre aspect, c'est un système tourné vers les sciences, les technologies et le numérique. Les sciences occupent une place importante dès le jeune âge de l'enfant".
La science et la technologie au cœur de l'éducation chinoise !
Pour l'inspecteur Académique qui a accompagné quatre filles du Lycée Mariama Bâ de Gorée, son souhait est de copier le système éducatif chinois qui est en phase avec la modernité.
"C'est ce que nous souhaitons pour notre système éducatif, pour former à l'horizon 2035, le citoyen bien adossé à son socle endogène. Nous avons une bonne opportunité de nous ouvrir à ce que font les chinois. Dès le bas âge d'initier les enfants au codage, à la robotique par une amélioration sensible de l'environnement des enseignements apprentissages".
M. Niang ajoute qu'il y a des salles spécialisées, extrêmement bien équipées avec des enseignants très bien formés. Ce transfert devrait pouvoir se faire pour mieux accompagner l'enfant sénégalais".
Projet de jumelage entre le Lycée Mariama Bâ et Minxin School
"Minxin a été le premier pas pour un projet de jumelage, une future collaboration qui devra se traduire en termes concrets par un jumelage", dixit M. Niang, Inspecteur d'académie, qui conclut ainsi : "on s'est rendu compte que les sénégalais ne connaissent pas vraiment la Chine ou alors s'ils la connaissent, c'est un peu dans le domaine commercial, mais en terme d'éducation, formation, il y a énormément à découvrir..."
Autres articles
-
Diourbel : Quand une pièce de 500 francs brise un bras et une famille
-
Apprenti conducteur, commerçant, et… fauteur d’accident : une virée qui tourne mal
-
Parcelles Assainies : Fin de cavale pour une bande d’agresseurs audacieux
-
Saint-Louis : 260 millions de produits frauduleux partent en fumée
-
[ Contribution ] UASZ : Les décisions du conseil académique ravivent la tension