Jean-Marie le Pen estime que "si sa fille (Marine) ne peut pas être candidate" à la présidentielle faute d'avoir les parrainages nécessaires "ce serait la fin de M. Sarkozy" qui "serait battu".
Dans une interview au Journal du Dimanche à paraître le 5 février, le président d'honneur du Front national pronostique que dans ce cas-là "ce sont plus de 20°% des électeurs qui ne pourront pas s'exprimer".
"Ce serait la fin de M. Sarkozy. Il serait battu. Les électeurs du Front national, ulcérés, ne lui pardonneraient pas et ils ne seront pas les seuls", prévient-il.
Interrogé sur le sondage du JDD, excluant la candidate du FN de la compétition présidentielle et montrant que dans ce cas Nicolas Sarkozy et François Hollande feraient jeu égal avec 33% des intentions de vote, M. Le Pen réplique:
"C'est de la politique-fiction". "Je ne crois pas", dit-il, "que les électeurs de Marine acceptent qu'on leur vole leur candidate. M. Sarkozy aurait tort de se réjouir, ce type de sondage pourrait inciter les maires à faire preuve de courage et réveiller leur sens de la démocratie".
Pour lui, il "aurait été du devoir" du président Sarkozy "de trancher ou de faire trancher par son Premier ministre la question" des parrainages.
"Il leur suffisait de déclarer que ces parrainages n'avaient pas de signification politique mais uniquement une fonction administrative", fait valoir Jean-Marie Le Pen.
La présidente du parti d'extrême droite bataille actuellement pour obtenir l'anonymat des parrainages. "Je comprends que le candidat Sarkozy soit tiraillé. Il doit se dire : si Le Pen est dans la course, elle peut être devant moi et si elle n'y est pas, ses électeurs me le feront payer, ajoute M. Le Pen.
Il réfute tout bluff de sa fille sur le nombre de parrainages: "C'est tout à fait faux". Et d'ajouter: "J'ai la conviction que Marine le Pen arrivera en tête du premier tour". (afp/chds)
Dans une interview au Journal du Dimanche à paraître le 5 février, le président d'honneur du Front national pronostique que dans ce cas-là "ce sont plus de 20°% des électeurs qui ne pourront pas s'exprimer".
"Ce serait la fin de M. Sarkozy. Il serait battu. Les électeurs du Front national, ulcérés, ne lui pardonneraient pas et ils ne seront pas les seuls", prévient-il.
Interrogé sur le sondage du JDD, excluant la candidate du FN de la compétition présidentielle et montrant que dans ce cas Nicolas Sarkozy et François Hollande feraient jeu égal avec 33% des intentions de vote, M. Le Pen réplique:
"C'est de la politique-fiction". "Je ne crois pas", dit-il, "que les électeurs de Marine acceptent qu'on leur vole leur candidate. M. Sarkozy aurait tort de se réjouir, ce type de sondage pourrait inciter les maires à faire preuve de courage et réveiller leur sens de la démocratie".
Pour lui, il "aurait été du devoir" du président Sarkozy "de trancher ou de faire trancher par son Premier ministre la question" des parrainages.
"Il leur suffisait de déclarer que ces parrainages n'avaient pas de signification politique mais uniquement une fonction administrative", fait valoir Jean-Marie Le Pen.
La présidente du parti d'extrême droite bataille actuellement pour obtenir l'anonymat des parrainages. "Je comprends que le candidat Sarkozy soit tiraillé. Il doit se dire : si Le Pen est dans la course, elle peut être devant moi et si elle n'y est pas, ses électeurs me le feront payer, ajoute M. Le Pen.
Il réfute tout bluff de sa fille sur le nombre de parrainages: "C'est tout à fait faux". Et d'ajouter: "J'ai la conviction que Marine le Pen arrivera en tête du premier tour". (afp/chds)
Autres articles
-
Pyongyang se moque de Trump et précise son plan d'attaque sur Guam
-
Côte d'Ivoire : Emprisonnement à vie requis contre Simone Gbagbo
-
Allemagne : Arrestation d'un islamiste radical soupçonné de préparer un attentat
-
L'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine est mort subitement à New York
-
EGYPTE : Décès dans une prison américaine de cheikh Omar Abdel-Rahman