Rebondissement dans la fameuse affaire des 18.000 tonnes de riz birman « suspect », déchargées au Port autonome d’Abidjan, il y a bientôt deux mois. Le tribunal du commerce d’Abidjan vient, en effet, d’ordonner une suspension de l’opération de destruction.
Cette instance juridique de haute portée commerciale exige une contre-expertise dans un récent verdict, alors qu’un premier a été initié par le gouvernement, à travers son ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Petites et moyennes entreprises. Avant de passer à sa destruction.
Une action d’ailleurs fortement critiquée par des consommateurs et leaders politiques, qui l’avaient trouvée peu rassurante. Mamadou Koulibaly, président de LIDER, Liberté et démocratie pour la République, avait, comme de nombreux Ivoiriens, proposé que le riz soit purement et simplement ramené en Birmanie. Car le décharger en Côte d’Ivoire, pourrait bien inspirer de mauvaises envies chez des personnes en charge de cette activité.
La décision du tribunal est encore un camouflet pour les autorités qui ne sont pas parvenues à convaincre de la pertinence du déchargement de ce riz. Désormais la suspicion plane sur leur propre expertise.
Plusieurs pays africains voisins de la Côte d’Ivoire, ont, de fait, refusé cette marchandise déclarée impropre à la consommation humaine, qui n’a pu traverser la Côte d’Ivoire. Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce, avait décidé de la destruction de ce produit birman, débarqué entre le 11 et le 18 mars 2019, conformément aux dispositions de l’article 17 de la loi n°2016-410, du 15 juin 2016, portant répression des fraudes et des falsifications en matière de vente des biens ou services.
Il l’avait annoncé dans une communication, le 30 mars 2019, soit 15 jours, après que le riz a été déchargé au port d’Abidjan. Rebondissement dans l’affaire des 18 000 tonnes de riz avarié en provenance de la Birmanie. « Le tribunal du Commerce d’Abidjan, statuant publiquement, contradictoirement en matière de référé et en premier ressort, vient d’ordonner une nouvelle expertise de la qualité de la cargaison par Bureau VERITAS. »
Ce verdict relance donc l’actualité sur l’affaire des 18000 tonnes de riz, dont le déchargement et la destruction ont produit beaucoup de réactions de peur chez les consommateurs. Pourquoi une contre-expertise ? Que craignent les juges du tribunal du commerce ? Quelles informations détiennent-ils sur ce riz ou même sur la démarche du gouvernement ivoirien dans cette affaire ? Le consommateur n’a-t-il pas droit à la vérité sur tout ce qui le concerne ? Le pouvoir, relevons-le, a le devoir régalien de la lui donner totalement.
Afrik Soir
Cette instance juridique de haute portée commerciale exige une contre-expertise dans un récent verdict, alors qu’un premier a été initié par le gouvernement, à travers son ministère du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Petites et moyennes entreprises. Avant de passer à sa destruction.
Une action d’ailleurs fortement critiquée par des consommateurs et leaders politiques, qui l’avaient trouvée peu rassurante. Mamadou Koulibaly, président de LIDER, Liberté et démocratie pour la République, avait, comme de nombreux Ivoiriens, proposé que le riz soit purement et simplement ramené en Birmanie. Car le décharger en Côte d’Ivoire, pourrait bien inspirer de mauvaises envies chez des personnes en charge de cette activité.
La décision du tribunal est encore un camouflet pour les autorités qui ne sont pas parvenues à convaincre de la pertinence du déchargement de ce riz. Désormais la suspicion plane sur leur propre expertise.
Plusieurs pays africains voisins de la Côte d’Ivoire, ont, de fait, refusé cette marchandise déclarée impropre à la consommation humaine, qui n’a pu traverser la Côte d’Ivoire. Souleymane Diarrassouba, ministre ivoirien du Commerce, avait décidé de la destruction de ce produit birman, débarqué entre le 11 et le 18 mars 2019, conformément aux dispositions de l’article 17 de la loi n°2016-410, du 15 juin 2016, portant répression des fraudes et des falsifications en matière de vente des biens ou services.
Il l’avait annoncé dans une communication, le 30 mars 2019, soit 15 jours, après que le riz a été déchargé au port d’Abidjan. Rebondissement dans l’affaire des 18 000 tonnes de riz avarié en provenance de la Birmanie. « Le tribunal du Commerce d’Abidjan, statuant publiquement, contradictoirement en matière de référé et en premier ressort, vient d’ordonner une nouvelle expertise de la qualité de la cargaison par Bureau VERITAS. »
Ce verdict relance donc l’actualité sur l’affaire des 18000 tonnes de riz, dont le déchargement et la destruction ont produit beaucoup de réactions de peur chez les consommateurs. Pourquoi une contre-expertise ? Que craignent les juges du tribunal du commerce ? Quelles informations détiennent-ils sur ce riz ou même sur la démarche du gouvernement ivoirien dans cette affaire ? Le consommateur n’a-t-il pas droit à la vérité sur tout ce qui le concerne ? Le pouvoir, relevons-le, a le devoir régalien de la lui donner totalement.
Afrik Soir
Autres articles
-
Condamnation des gardes rapprochés de « Sam Sa Kaddù » : Taxawu Sénégal dénonce un verdict injuste et un traitement orienté…
-
Faux dollars, faux experts et vraie mafia : le réseau de faux billets à 25 millions FCFA démantelé avait des tentacules jusqu’en Corée du Sud
-
Yango Delivery lance l’offre Cargo pour les colis volumineux à Dakar.
-
De l’humanitaire au scandale : le volontaire de la Croix-Rouge face à 7 ans de prison pour des faits troublants au Novotel
-
“Un danger mortel”: un impressionnant incendie menace Los Angeles