En sa qualité de coordinateur de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep), a donné son appréciation sur le rapport de Human Rights Watch. Selon lui, « C’est un rapport d’étude qui a été réalisé avec une méthodologie à interroger. Un rapport qui semble être exagéré. Il n’est circonscrit que sur les enseignants, alors qu’il serait mieux d’avoir un rapport qui analyse la responsabilité de toutes les catégories. Une étude récente avait démontré qu’il y avait trois auteurs principaux. Il s’agissait d’abord des élèves eux-mêmes, ensuite des acteurs qui étaient entre la maison et l’école (proches, voisins, …) et enfin les enseignants qui venaient en troisième position. Donc, il faut éviter de circonscrire le champ sur une seule catégorie, en vue de garantir l’objectivité et la scientificité du rapport. » a d’emblée fait remarquer M. MBOW, dans un entretien accordé à nos confrères du journal ENQUETE. Ce dernier a également réagi au communiqué du MEN. Selon lui, « La sortie du ministère est certes importante mais nous considérons qu’il devait réagir en amont, avant la publication de ce rapport. Je suis persuadé que les auteurs ont eu à prendre contact avec eux. Dans le rapport, il y a une lettre (en annexe) qui leur a été envoyée depuis 45 jours (le 4 septembre). Donc, le ministère devrait se donner tous les moyens d’être plus proactif que réactif en veillant à ce que son point de vue, son analyse, ses réflexions puissent être pris en compte par le rapport avant sa publication. » Et d’ajouter « Pour nous, il faut éviter de stigmatiser l’enseignant. Je suppose que l’objectif des auteurs est d’accompagner la performance des apprenants, notamment les filles. Pour le réussir, il faudra protéger l’enseignant et éviter de le stigmatiser. Cela lui permettra d’avoir la respectabilité et l’écoute qu’il faut de la part des apprenants. » Pour approfondir la réflexion, la cosydep pour sa part « pourrait être appelé à développer un contre-rapport ; ou procéder à l’approfondissement du rapport par son analyse critique, en vue d’identifier les biais et les éléments qui expliqueraient ce phénomène. Ensuite, réfléchir sur le mécanisme à mettre en place pour une meilleure protection des filles et un renforcement de la participation des parents et des communautés. Nous pensons qu’il faut élargir le champ de l’étude, réfléchir de manière plus globale. L’éducation sexuelle n’est pas le sexe. L’éducation traditionnelle l’a d’ailleurs toujours accompagnée. Maintenant, l’essentiel est dans la prise en compte de nos valeurs. Dans nos curricula, nous avons toujours été pour une éducation sexuelle qui responsabilise les jeunes et les enfants. Cela n’a jamais posé un problème. Il faut juste faire la nuance entre l’éducation sexuelle et la perversion sexuelle en nous conformant à nos valeurs. Ce qu’on ne veut pas, c’est qu’on soit perverti ou faire la confusion entre l’éducation sexuelle et d’autres abus.» a soutenu M. MBOW
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