Non Professeur, ni Ousmane SONKO, ni Bassirou Diomaye FAYE ne remplissent les conditions légales de candidature à l’élection présidentielle de février 2024.
Et ça, Ousmane SONKO, ses Avocats et vous-même le savez pertinemment.
C’est regrettable qu’un avocat puisse se transformer en vassal de son client pour ne pas dire en larbin et jouer à tromper les non-sachants sur une fausse recevabilité de la candidature de Ousmane SONKO, mais il est inadmissible qu’un enseignant de votre rang et de votre spécialité, puisse être un acteur de ce marché de fausses illusions.
Aux avocats de Ousmane SONKO, nous opposons le mépris, car les citoyens ont commencé à se rendre compte eux-mêmes de leur turpitude, mais à vous, nous ne pouvons ne pas réagir, car il est encore temps de vous demander de satisfaire votre engagement d’honneur, votre responsabilité sociale d’enseignant du supérieur et d’influenceur de conscience.
Un enseignant, de surcroit agrégé de droit public, doit se garder d’analyser aussi superficiellement une situation juridique aussi importante que les conditions de recevabilité de la candidature de Ousmane SONKO à l’élection présidentielle de février 2024.
Analysant les rebondissements allégués par les avocats de Ousmane SONKO dans leurs tentatives de faire réinscrire ce dernier dans les listes électorales, vous en concluez que
« le Conseil Constitutionnel, sous le prisme du droit et de sa propre jurisprudence, doit recevoir favorablement le dossier du candidat Ousmane SONKO ».
De quel droit, de quelle jurisprudence parlez-vous ?
Dans quelle élection présidentielle, un constat d’huissier a suppléé une pièce exigée ?
Soyons sérieux et parlons honnêtement à nos étudiants d’abord et aux électeurs, partisans ou non de Ousmane SONKO ensuite.
En effet, avant de s’épancher sur une candidature recevable, il aurait fallu expliquer dans le détail, la procédure, en faisant la distinction entre « électeur » et « électeur éligible ».
Les Agents des forces de défense et de sécurité, les Gouverneurs, les Préfets, les Inspecteurs Généraux d’Etat et les Magistrats sont des électeurs. Sont-ils pour autant éligibles ?
Être inscrit sur une liste électorale ne signifie nullement qu’on est éligible de manière générale et plus particulièrement à l’élection présidentielle.
Supposons que Ousmane SONKO soit rétablit sur la liste électorale et examinons la recevabilité de sa candidature, en nous demandant comment on peut candidater à l’élection présidentielle au Sénégal.
Schématiquement, nous avons trois cas, si l’on se réfère au Chapitre 3 du code électoral qui précise les conditions d’éligibilité d’inéligibilité et d’incompatibilité :
Le candidat investi par un parti politique légalement constitué ;
Le candidat investi par une coalition de parti politique légalement constitué ;
Le candidat indépendant ;
Le premier critère exclut Ousmane SONKO (son parti est dissout par décret N°2023-1407 du 31 juillet 2023).
Cette dissolution a pour conséquence de l’écarter du deuxième critère qui est la coalition de parti politique (un parti dissout n’existe plus et ne peut donc être membre d’une coalition de partis politiques).
(Rappelons qu’une coalition de partis politiques est une union de deux ou plusieurs partis (légalement constitués qui partagent certaines idées, en vue de réaliser des actions communes, notamment des candidatures aux élections).
Enfin, la candidature indépendante, la seule voie qui aurait permis à Ousmane SONKO ou à Bassirou Diomaye FAYE d’être candidat légalement, aux élections présidentielles de février 2024, leur est également fermé aux regards des dispositions de l’article L57 du code électoral, duquel il résulte :
« Est candidat indépendant, celui qui n’a jamais milité dans un parti politique ou qui a cessé toute activité militante depuis au moins un an ».
Ousmane SONKO et Bassirou Diomaye, remplissent-ils cette condition ?
Professeur, même agrégé de doit Public, vous nous devez du respect.
Fraternellement.
Babacar Lo NDIAYE
Ingénieur Planificateur
Conseiller à la Présidence de la République
Président de la Convergence des Forces Républicaines CFR
Et ça, Ousmane SONKO, ses Avocats et vous-même le savez pertinemment.
C’est regrettable qu’un avocat puisse se transformer en vassal de son client pour ne pas dire en larbin et jouer à tromper les non-sachants sur une fausse recevabilité de la candidature de Ousmane SONKO, mais il est inadmissible qu’un enseignant de votre rang et de votre spécialité, puisse être un acteur de ce marché de fausses illusions.
Aux avocats de Ousmane SONKO, nous opposons le mépris, car les citoyens ont commencé à se rendre compte eux-mêmes de leur turpitude, mais à vous, nous ne pouvons ne pas réagir, car il est encore temps de vous demander de satisfaire votre engagement d’honneur, votre responsabilité sociale d’enseignant du supérieur et d’influenceur de conscience.
Un enseignant, de surcroit agrégé de droit public, doit se garder d’analyser aussi superficiellement une situation juridique aussi importante que les conditions de recevabilité de la candidature de Ousmane SONKO à l’élection présidentielle de février 2024.
Analysant les rebondissements allégués par les avocats de Ousmane SONKO dans leurs tentatives de faire réinscrire ce dernier dans les listes électorales, vous en concluez que
« le Conseil Constitutionnel, sous le prisme du droit et de sa propre jurisprudence, doit recevoir favorablement le dossier du candidat Ousmane SONKO ».
De quel droit, de quelle jurisprudence parlez-vous ?
Dans quelle élection présidentielle, un constat d’huissier a suppléé une pièce exigée ?
Soyons sérieux et parlons honnêtement à nos étudiants d’abord et aux électeurs, partisans ou non de Ousmane SONKO ensuite.
En effet, avant de s’épancher sur une candidature recevable, il aurait fallu expliquer dans le détail, la procédure, en faisant la distinction entre « électeur » et « électeur éligible ».
Les Agents des forces de défense et de sécurité, les Gouverneurs, les Préfets, les Inspecteurs Généraux d’Etat et les Magistrats sont des électeurs. Sont-ils pour autant éligibles ?
Être inscrit sur une liste électorale ne signifie nullement qu’on est éligible de manière générale et plus particulièrement à l’élection présidentielle.
Supposons que Ousmane SONKO soit rétablit sur la liste électorale et examinons la recevabilité de sa candidature, en nous demandant comment on peut candidater à l’élection présidentielle au Sénégal.
Schématiquement, nous avons trois cas, si l’on se réfère au Chapitre 3 du code électoral qui précise les conditions d’éligibilité d’inéligibilité et d’incompatibilité :
Le candidat investi par un parti politique légalement constitué ;
Le candidat investi par une coalition de parti politique légalement constitué ;
Le candidat indépendant ;
Le premier critère exclut Ousmane SONKO (son parti est dissout par décret N°2023-1407 du 31 juillet 2023).
Cette dissolution a pour conséquence de l’écarter du deuxième critère qui est la coalition de parti politique (un parti dissout n’existe plus et ne peut donc être membre d’une coalition de partis politiques).
(Rappelons qu’une coalition de partis politiques est une union de deux ou plusieurs partis (légalement constitués qui partagent certaines idées, en vue de réaliser des actions communes, notamment des candidatures aux élections).
Enfin, la candidature indépendante, la seule voie qui aurait permis à Ousmane SONKO ou à Bassirou Diomaye FAYE d’être candidat légalement, aux élections présidentielles de février 2024, leur est également fermé aux regards des dispositions de l’article L57 du code électoral, duquel il résulte :
« Est candidat indépendant, celui qui n’a jamais milité dans un parti politique ou qui a cessé toute activité militante depuis au moins un an ».
Ousmane SONKO et Bassirou Diomaye, remplissent-ils cette condition ?
Professeur, même agrégé de doit Public, vous nous devez du respect.
Fraternellement.
Babacar Lo NDIAYE
Ingénieur Planificateur
Conseiller à la Présidence de la République
Président de la Convergence des Forces Républicaines CFR
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