A Nioro, un département proche de la frontière gambienne, on observe avec attention la situation qui prévaut dans ce pays voisin. Depuis la volte-face du président sortant, Yahya Jammeh, contestant les résultats de l’élection présidentielle du 03 décembre dernier, la tension est montée d’un cran et certaines populations résidant de l’autre côté de la frontière, ont préféré revenir en attendant des jours plus calmes.
Président du conseil départemental de Nioro, le responsable « apériste », Momath Sow ‘’Malaw’’, entend se faire l’écho de ses peurs enfouies. « Dans la crise qui sévit en Gambie, une solution pacifique est à privilégier car ceux qui attisent le feu comme les puissances occidentales ne seront pas en première ligne en cas de guerre civile, contrairement à nous, dans le département de Nioro, où nous sommes exposés le cas échéant.
C’est pourquoi, il faut taire les va-t-en guerre et œuvrer à faciliter une solution interne entre gambiens », a-t-il plaidé. Toutefois, pour prévenir toute tentative d’infiltration de part et d’autre par des personnes malintentionnées, le patron de l’institution départementale du RIP a préconisé de renforcer les postes de contrôle aux frontières, notamment à Keur Ayib, Keur Mousseu Poste ou à Nganda. Selon lui, notre pays a la responsabilité d’assurer la sécurité de ses populations en tout temps et tout lieu.
Ce membre éminent du Conseil économique social environnemental (CESE) a par ailleurs déploré « un traitement caricatural » du président sortant Yahya Jammeh en mettant en exergue les niveaux différents dans l’application du droit à l’expression de part et d’autre de la frontière.
Président du conseil départemental de Nioro, le responsable « apériste », Momath Sow ‘’Malaw’’, entend se faire l’écho de ses peurs enfouies. « Dans la crise qui sévit en Gambie, une solution pacifique est à privilégier car ceux qui attisent le feu comme les puissances occidentales ne seront pas en première ligne en cas de guerre civile, contrairement à nous, dans le département de Nioro, où nous sommes exposés le cas échéant.
C’est pourquoi, il faut taire les va-t-en guerre et œuvrer à faciliter une solution interne entre gambiens », a-t-il plaidé. Toutefois, pour prévenir toute tentative d’infiltration de part et d’autre par des personnes malintentionnées, le patron de l’institution départementale du RIP a préconisé de renforcer les postes de contrôle aux frontières, notamment à Keur Ayib, Keur Mousseu Poste ou à Nganda. Selon lui, notre pays a la responsabilité d’assurer la sécurité de ses populations en tout temps et tout lieu.
Ce membre éminent du Conseil économique social environnemental (CESE) a par ailleurs déploré « un traitement caricatural » du président sortant Yahya Jammeh en mettant en exergue les niveaux différents dans l’application du droit à l’expression de part et d’autre de la frontière.
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