Les Kabila ont des participations dans au moins 70 entreprises. La famille Kabila en est souvent le principal actionnaire ou l’un des gérants, à en croire les milliers de statuts de sociétés publiés au journal officiel et compilés par l’agence Bloomberg.
Ces entreprises sont présentes dans presque tous les secteurs : la banque, l'agriculture, la distribution de carburant, mais aussi le transport aérien, la construction de routes, l'hôtellerie… D’autres sont des agences de voyages, des boutiques ou des boîtes de nuit. Des entreprises installées en RDC mais aussi aux Etats-Unis, au Panama, en Tanzanie, selon les auteurs de cette enquête, et sur l'île de Niue, un paradis fiscal du Pacifique.
Mines d'or, de diamants, de cuivre et de cobalt
Le secteur minier n’est pas en reste. Joseph Kabila, sa femme, ses deux enfants et huit de ses frères et sœurs contrôleraient ainsi plus de 120 permis d'extraction d'or, de diamants, de cuivre ou de cobalt en République démocratique du Congo. Les enquêteurs citent en exemple deux entreprises familiales qui à elles seules possèdent les permis d’exploiter du diamant sur plus de 700 km en RDC, le long de la frontière avec l’Angola.
Difficile d’estimer le montant exact que rapporte cette activité économique. 350 millions de dollars sur quatre ans pour l’une de ces sociétés, avancent encore les enquêteurs de Bloomberg en s’appuyant sur des documents d’entreprises.
Que dit la loi congolaise ?
Cette activité est-elle illégale ? L’article 96 de la Constitution congolaise interdit au chef de l’Etat toute activité professionnelle, mais pas à sa famille. Ce qui explique sans doute que le président lui-même n’est associé qu’à deux entreprises. Pour les 68 autres, ce sont des membres de sa famille qui sont impliqués.
Pour le conseiller diplomatique de Joseph Kabila, Barnabe Kikaya Bin Karubi, rien de tout cela n'est problématique. « Le président Joseph Kabila et tous les membres de sa famille sont des Congolais et ils ont le droit de faire des affaires comme tous les autres citoyens pourvu que les lois du pays soient respectées. Et que je sache, dans cet article, nulle part on ne dit que les lois du Congo ont été violées, pointe-t-il. Le président de la République doit vivre. Les membres de sa famille doivent vivre. Et il se peut que, par-ci par-là, ils aient quelques avantages parce que c’est la première famille, et cela ne m’étonne pas. »
Cette enquête est en tout cas une première. Jamais les Congolais n’ont eu accès à de telles informations concernant leur président et son immense richesse.
Ces entreprises sont présentes dans presque tous les secteurs : la banque, l'agriculture, la distribution de carburant, mais aussi le transport aérien, la construction de routes, l'hôtellerie… D’autres sont des agences de voyages, des boutiques ou des boîtes de nuit. Des entreprises installées en RDC mais aussi aux Etats-Unis, au Panama, en Tanzanie, selon les auteurs de cette enquête, et sur l'île de Niue, un paradis fiscal du Pacifique.
Mines d'or, de diamants, de cuivre et de cobalt
Le secteur minier n’est pas en reste. Joseph Kabila, sa femme, ses deux enfants et huit de ses frères et sœurs contrôleraient ainsi plus de 120 permis d'extraction d'or, de diamants, de cuivre ou de cobalt en République démocratique du Congo. Les enquêteurs citent en exemple deux entreprises familiales qui à elles seules possèdent les permis d’exploiter du diamant sur plus de 700 km en RDC, le long de la frontière avec l’Angola.
Difficile d’estimer le montant exact que rapporte cette activité économique. 350 millions de dollars sur quatre ans pour l’une de ces sociétés, avancent encore les enquêteurs de Bloomberg en s’appuyant sur des documents d’entreprises.
Que dit la loi congolaise ?
Cette activité est-elle illégale ? L’article 96 de la Constitution congolaise interdit au chef de l’Etat toute activité professionnelle, mais pas à sa famille. Ce qui explique sans doute que le président lui-même n’est associé qu’à deux entreprises. Pour les 68 autres, ce sont des membres de sa famille qui sont impliqués.
Pour le conseiller diplomatique de Joseph Kabila, Barnabe Kikaya Bin Karubi, rien de tout cela n'est problématique. « Le président Joseph Kabila et tous les membres de sa famille sont des Congolais et ils ont le droit de faire des affaires comme tous les autres citoyens pourvu que les lois du pays soient respectées. Et que je sache, dans cet article, nulle part on ne dit que les lois du Congo ont été violées, pointe-t-il. Le président de la République doit vivre. Les membres de sa famille doivent vivre. Et il se peut que, par-ci par-là, ils aient quelques avantages parce que c’est la première famille, et cela ne m’étonne pas. »
Cette enquête est en tout cas une première. Jamais les Congolais n’ont eu accès à de telles informations concernant leur président et son immense richesse.
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