La décision porte principalement sur les violences ayant fait une cinquantaine de morts les 19 et 20 septembre à Kinshasa. Elle a été prise par les ministres des Affaires étrangères des 28 à Bruxelles au moment où sont menées à Kinshasa des négociations de la dernière chance en vue d'un accord sur une transition politique, à huit jours de la fin du mandat du président Joseph Kabila.
Gel des avoirs
Les personnes soumises à une interdiction de pénétrer sur le territoire de l'UE et un gel des avoirs incluent quatre membres de la Garde républicaine, de l'armée ou de la police congolaise, ayant contribué en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l'homme en RDC et trois hauts responsables et personnes d'influence faisant obstacle à une sortie de crise consensuelle et pacifique en vue de la tenue d'élections en RDC, notamment par des actes de violence, de répression ou d'incitation à la violence, ou des actions portant atteinte à l'état de droit, précise une déclaration du Conseil.
"Les mesures restrictives entrent en vigueur immédiatement", ajoute le texte.
Personnes concernées
Sont ainsi visés le commandant de la Garde républicaine, le général Ilunga Kampete, le commandant des forces armées de la RDC (FARDC) pour la première zone de défense du pays, le général Gabriel Amisi Kumba (dit "Tango Four"), le chef de la Légion nationale d'intervention de la police nationale congolaise (PNC), Ferdinand Ilunga Luyoyo, le commissaire provincial de la police à Kinshasa, le général Célestin Kanyama, l'ancien inspecteur général de la PNC, le général John Numbi, le chef du département de la sécurité intérieure de l'agence nationale de renseignements (ANR), Roger Kibelisa, et le chef du service du renseignement militaire (ex-DEMIAP), le général Delphin Kaimbi. Trois d'entre eux - les généraux Amisi, Kanyama et Numbi - font déjà l'objet de mesures similaires de la part des Etats-Unis.
Vives préoccupations
L'Union européenne et ses Etats membres ont souligné lundi qu'il étaient "gravement préoccupés" par la situation politique en RDC. "Le 19 décembre, date qui marque l'échéance constitutionnelle du mandat du président Kabila, reste lourd d'incertitudes et de risques, après les récents épisodes de répression et de violations des droits fondamentaux. Un nouveau gouvernement allant au-delà de cette date doit fonder sa légitimité sur un cadre politique défini de manière claire et inclusive, faute de quoi les relations avec l'Union européenne en seraient affectées", ont souligné les 28 chefs de la diplomatie dans leur déclaration.
Appel à la retenue
A l'approche de l'échéance du 19 décembre, l'UE appelle donc les Congolais "à faire preuve de retenue" et à "privilégier la voie du dialogue en récusant toute violence". Elle exprime son soutien à la médiation en cours de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
Solution pacifique
L'UE invite tous les acteurs politiques tant du côté du gouvernement que de l'opposition à entendre leur appel à la responsabilité et à la bonne volonté, et à se saisir pleinement de leurs bons offices. Elle salue le rôle constructif joué par les organisations régionales et les pays de la région afin de trouver une solution pacifique, notamment l'Angola et la République du Congo (Brazzaville), ajoute la déclaration.
Gel des avoirs
Les personnes soumises à une interdiction de pénétrer sur le territoire de l'UE et un gel des avoirs incluent quatre membres de la Garde républicaine, de l'armée ou de la police congolaise, ayant contribué en les planifiant, dirigeant ou commettant, à des actes constituant de graves violations des droits de l'homme en RDC et trois hauts responsables et personnes d'influence faisant obstacle à une sortie de crise consensuelle et pacifique en vue de la tenue d'élections en RDC, notamment par des actes de violence, de répression ou d'incitation à la violence, ou des actions portant atteinte à l'état de droit, précise une déclaration du Conseil.
"Les mesures restrictives entrent en vigueur immédiatement", ajoute le texte.
Personnes concernées
Sont ainsi visés le commandant de la Garde républicaine, le général Ilunga Kampete, le commandant des forces armées de la RDC (FARDC) pour la première zone de défense du pays, le général Gabriel Amisi Kumba (dit "Tango Four"), le chef de la Légion nationale d'intervention de la police nationale congolaise (PNC), Ferdinand Ilunga Luyoyo, le commissaire provincial de la police à Kinshasa, le général Célestin Kanyama, l'ancien inspecteur général de la PNC, le général John Numbi, le chef du département de la sécurité intérieure de l'agence nationale de renseignements (ANR), Roger Kibelisa, et le chef du service du renseignement militaire (ex-DEMIAP), le général Delphin Kaimbi. Trois d'entre eux - les généraux Amisi, Kanyama et Numbi - font déjà l'objet de mesures similaires de la part des Etats-Unis.
Vives préoccupations
L'Union européenne et ses Etats membres ont souligné lundi qu'il étaient "gravement préoccupés" par la situation politique en RDC. "Le 19 décembre, date qui marque l'échéance constitutionnelle du mandat du président Kabila, reste lourd d'incertitudes et de risques, après les récents épisodes de répression et de violations des droits fondamentaux. Un nouveau gouvernement allant au-delà de cette date doit fonder sa légitimité sur un cadre politique défini de manière claire et inclusive, faute de quoi les relations avec l'Union européenne en seraient affectées", ont souligné les 28 chefs de la diplomatie dans leur déclaration.
Appel à la retenue
A l'approche de l'échéance du 19 décembre, l'UE appelle donc les Congolais "à faire preuve de retenue" et à "privilégier la voie du dialogue en récusant toute violence". Elle exprime son soutien à la médiation en cours de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco).
Solution pacifique
L'UE invite tous les acteurs politiques tant du côté du gouvernement que de l'opposition à entendre leur appel à la responsabilité et à la bonne volonté, et à se saisir pleinement de leurs bons offices. Elle salue le rôle constructif joué par les organisations régionales et les pays de la région afin de trouver une solution pacifique, notamment l'Angola et la République du Congo (Brazzaville), ajoute la déclaration.
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