Ces derniers jours, c’est l’assemblée nationale qui est au-devant de l’actualité avec le débat sur la déclaration de politique générale.
Les députés de toutes sensibilités politiques en parlent, notamment ceux du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Selon sa vice-présidente, la procédure est déjà enclenchée pour déposer sur la table du président de l’Assemblée Nationale, la proprosition de loi contre la dissolution de l’ Assemblée Nationale par le président de la République.
D’après Adji Mbergane Kanouté, les raisons qui peuvent justifier cette initiative sont fondées.
« Nous avons pensé qu’il est temps que nous arrivions à la séparation réelle et définitive des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif. Ce qui se passe de nos jours avec la banalisation des institutions, est dangereux pour la démocratie et le respect de l’État de droit. Ce qui se passe montre réellement que nos institutions, particulièrement l’assemblée nationale, sont en danger. Nous avons dit qu’il est donc nécessaire d’entamer une réflexion qui a d’ailleurs abouti à une procédure actuellement en marche et qui permettrait d’acter cette séparation entre l’exécutif et le législatif ». Ainsi, pour la présidente de l’Union pour le Développement du Sénégal (UDS), « le président ne pourra plus, une fois la proposition votée, dissoudre l’assemblée nationale après deux ans mais également, il n’existera plus de motion de censure ». Ce n’est pas une affaire de groupe parlementaire, mais cela concerne tous les députés qui veulent sauvegarder la dignité de l’institution qu’est l’assemblée nationale. C’est pourquoi, révèle Adji Mbergane Kanouté, d’autres parlementaires outre ceux de la majorité à l’assemblée, ont été sensibles à cette cause. « Je peux même dire qu’il y’a des députés qui sont dans Yewwi Askan Wi qui ont marqué leur adhésion à cette démarche. Ce n’est plus une question de politique politicienne. Mais plutôt républicaine », a-t-elle martelé.
La députée et vice-présidente du groupe parlementaire BBY s’exprimait lors d’un entretien accordé à Dakaractu sur la situation politique globale.
Les députés de toutes sensibilités politiques en parlent, notamment ceux du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Selon sa vice-présidente, la procédure est déjà enclenchée pour déposer sur la table du président de l’Assemblée Nationale, la proprosition de loi contre la dissolution de l’ Assemblée Nationale par le président de la République.
D’après Adji Mbergane Kanouté, les raisons qui peuvent justifier cette initiative sont fondées.
« Nous avons pensé qu’il est temps que nous arrivions à la séparation réelle et définitive des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif. Ce qui se passe de nos jours avec la banalisation des institutions, est dangereux pour la démocratie et le respect de l’État de droit. Ce qui se passe montre réellement que nos institutions, particulièrement l’assemblée nationale, sont en danger. Nous avons dit qu’il est donc nécessaire d’entamer une réflexion qui a d’ailleurs abouti à une procédure actuellement en marche et qui permettrait d’acter cette séparation entre l’exécutif et le législatif ». Ainsi, pour la présidente de l’Union pour le Développement du Sénégal (UDS), « le président ne pourra plus, une fois la proposition votée, dissoudre l’assemblée nationale après deux ans mais également, il n’existera plus de motion de censure ». Ce n’est pas une affaire de groupe parlementaire, mais cela concerne tous les députés qui veulent sauvegarder la dignité de l’institution qu’est l’assemblée nationale. C’est pourquoi, révèle Adji Mbergane Kanouté, d’autres parlementaires outre ceux de la majorité à l’assemblée, ont été sensibles à cette cause. « Je peux même dire qu’il y’a des députés qui sont dans Yewwi Askan Wi qui ont marqué leur adhésion à cette démarche. Ce n’est plus une question de politique politicienne. Mais plutôt républicaine », a-t-elle martelé.
La députée et vice-présidente du groupe parlementaire BBY s’exprimait lors d’un entretien accordé à Dakaractu sur la situation politique globale.
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