Le procès d'Hosni Moubarak et de deux de ses fils s'est ouvert ce mercredi 4 août. Accusés de corruption et de meurtre de manifestants, les trois prévenus ont plaidé non coupable. Même si la prochaine audience est fixée au 15 août, les réactions en Egypte et dans le monde arabe sont nombreuses sur la comparution devant la justice de son pays de l’ancien Raïs.
Dans un communiqué sur leur site, les Frères musulmans estiment que « le procès prouve que l’Egypte a changé de manière drastique et que la volonté du peuple est dorénavant souveraine ». Le parti libéral Wafd pense, lui, que « le jugement de Moubarak a restauré la confiance populaire dans la justice ». Quant aux jeunes du Mouvement du 6 avril, ils disent : « nous avons attendus longtemps ce jour où l’Etat de droit est enfin réalité ».
L’Organisation arabe des droits de l’homme affirme que « le procès de Moubarak est une leçon pour tout dictateur versant le sang de son peuple ». Pour la presse, les titres indiquent le côté sans précédent de ce procès: « journée historique », « victoire du peuple » ou encore « le procès du siècle ».
Sur Tweeter, on peut lire : « la joie des familles des victimes en voyant les assassins derrière les barreaux était un vrai bonheur ». Sur sa page Facebook, l’activiste Pierre Sioufi espère que « la vision d’un dictateur en cage renforcera la détermination des combattants pour la liberté en Syrie, en Libye, au Yémen et au Bahreïn ». Seul bémol sur Internet, beaucoup considèrent la présentation de Moubarak couché sur une civière comme « une comédie» et « une piteuse tentative pour rouler le peuple ».
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