Le procès Khalifa Sall a repris ce mercredi avec la prise de parole du procureur de la République, qui pose ses questions. Les échanges ont été très vifs entre le maître des poursuites et un avocat malien, au cours de l'interrogatoire du Maire de Dakar. Les débats étaient même interrompus par moment, par des incidents d'audience, comme lorsque le procureur précisait qu'il n'est "pas en conflit avec Khalifa Sall". "Quand je retourne chez moi, je voudrais dormir tranquillement", a dit le procureur. La réponse du Maire de Dakar ne s'est pas fait attendre. "Si vous le dites c'est parce que vous avez un problème quelque part", rétorque le principal prévenu.
À ces échanges, s’est ajoutée la réaction d'un avocat malien, constitué pour défendre les intérêts de Khalifa Sall. "Vous n'avez pas la parole. Je vous coupe net", dira le représentant du ministère public, à l'endroit du conseil. "Vos menaces, gardez-les pour vous", a averti l'avocat, par ailleurs, ancien ministre de la Justice du Mali, provoquant des murmures outrés sur les bancs des prévenus.
Reprenant la parole, le juge Malick Lamotte a émis le souhait de voir régner "un climat apaisé et de dignité". Le président du tribunal, qui a la responsabilité d'organiser les débats, a alors convoqué les différentes parties pour un rappel à l'ordre. Le juge a exprimé le souhait que chacune des parties puisse librement s'exprimer sans être interrompue par la partie adverse.
À ces échanges, s’est ajoutée la réaction d'un avocat malien, constitué pour défendre les intérêts de Khalifa Sall. "Vous n'avez pas la parole. Je vous coupe net", dira le représentant du ministère public, à l'endroit du conseil. "Vos menaces, gardez-les pour vous", a averti l'avocat, par ailleurs, ancien ministre de la Justice du Mali, provoquant des murmures outrés sur les bancs des prévenus.
Reprenant la parole, le juge Malick Lamotte a émis le souhait de voir régner "un climat apaisé et de dignité". Le président du tribunal, qui a la responsabilité d'organiser les débats, a alors convoqué les différentes parties pour un rappel à l'ordre. Le juge a exprimé le souhait que chacune des parties puisse librement s'exprimer sans être interrompue par la partie adverse.
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