Selon le témoignage présenté aujourd’hui devant les Chambres africaines extraordinaires, Hissein Habré est intervenu personnellement pour interdire l'hospitalisation des prisonniers de guerre.
Le régime Habré a été marqué par plusieurs années de guerre où ses forces gouvernementales se sont opposées au Gouvernement d’Union Nationale de Transition (GUNT) de Goukouni Oueddeï, soutenu par la Libye.
Plusieurs combats ont fait des centaines de prisonniers. Ceux qui n’ont pas été exécutés sur place ont été transférés et emprisonnés, pour certains, à la Maison d’Arrêt de N’Djaména dans des conditions de détention atroces.
Suite à une visite du CICR à la Maison d’Arrêt de la capitale en mars 1984 faisant état du fragile état de santé de certains prisonniers de guerre, une enquête interne à la DDS avait été effectuée pour vérifier leur état de santé et avait conclu que certains d’entre eux étaient « sincèrement malades ».
Une lettre envoyée par le ministre chargé de la Défense Nationale, des anciens combattants et victimes de guerre à Hissein Habré en date du 29 octobre 1984 portant sur la situation sanitaire des prisonniers de guerre relaye une demande de la Croix-Rouge de faire hospitaliser un certain nombre de ces prisonniers. Une note manuscrite en haut de ce document énonce :
« - Contrôler l’existence de ces prisonniers de guerre à l’hôpital
- Désormais aucun prisonnier de guerre ne doit quitter la Maison d’Arrêt, sauf cas de décès. Car, le CICR a fait fuir de nombreux prisonniers de guerre ».
D’après le témoignage présenté aujourd’hui devant les Chambres africaines extraordinaires de l’expert en comparaison d’écritures engagé par le tribunal, Tobin Tanaka, c’est bien l’ancien président du Tchad qui aurait écrit cette annotation. UNE COPIE DE LA LETTRE EST EN ANNEXE.
Cette annotation suggère donc que Habré a sciemment imposé une politique visant à maintenir les prisonniers de guerre dans des conditions inhumaines de détention.
Le régime Habré a été marqué par plusieurs années de guerre où ses forces gouvernementales se sont opposées au Gouvernement d’Union Nationale de Transition (GUNT) de Goukouni Oueddeï, soutenu par la Libye.
Plusieurs combats ont fait des centaines de prisonniers. Ceux qui n’ont pas été exécutés sur place ont été transférés et emprisonnés, pour certains, à la Maison d’Arrêt de N’Djaména dans des conditions de détention atroces.
Suite à une visite du CICR à la Maison d’Arrêt de la capitale en mars 1984 faisant état du fragile état de santé de certains prisonniers de guerre, une enquête interne à la DDS avait été effectuée pour vérifier leur état de santé et avait conclu que certains d’entre eux étaient « sincèrement malades ».
Une lettre envoyée par le ministre chargé de la Défense Nationale, des anciens combattants et victimes de guerre à Hissein Habré en date du 29 octobre 1984 portant sur la situation sanitaire des prisonniers de guerre relaye une demande de la Croix-Rouge de faire hospitaliser un certain nombre de ces prisonniers. Une note manuscrite en haut de ce document énonce :
« - Contrôler l’existence de ces prisonniers de guerre à l’hôpital
- Désormais aucun prisonnier de guerre ne doit quitter la Maison d’Arrêt, sauf cas de décès. Car, le CICR a fait fuir de nombreux prisonniers de guerre ».
D’après le témoignage présenté aujourd’hui devant les Chambres africaines extraordinaires de l’expert en comparaison d’écritures engagé par le tribunal, Tobin Tanaka, c’est bien l’ancien président du Tchad qui aurait écrit cette annotation. UNE COPIE DE LA LETTRE EST EN ANNEXE.
Cette annotation suggère donc que Habré a sciemment imposé une politique visant à maintenir les prisonniers de guerre dans des conditions inhumaines de détention.
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