L'apparition du coronavirus accompagnée d'une propagation inquiétante au Sénégal a provoqué la prise de décisions draconiennes de la part des autorités.
En effet, après une pile de mesures visant à circonscrire la balade du covid-19, le président de la République est passé à une vitesse supérieure ce lundi 23 mars en instaurant l’état d'urgence assorti d'un couvre feu. Ce qui a eu pour effet de restreindre les déplacements des citoyens qui devraient maintenant cesser toute circulation entre 20 heures et 06 heures du matin, sauf dérogation.
La police et la gendarmerie ont été ainsi mobilisées pour faire respecter la décision de l'autorité. La majorité des sénégalais a adhéré à cette démarche du chef de l'État, car ils estiment qu'il est en droit de prendre ses responsabilités quand la santé publique est menacée par un ennemi invisible qui fait des ravages dans les pays du nord.
Conformément à leurs missions, policiers et gendarmes se sont déployés sur toute l'étendue du territoire et sont actuellement en train de faire un travail remarquable qu'il convient ici de saluer.
Cependant les écarts de conduite dont font montre certains membres des forces de sécurité risque de saper toute l'énergie déployée pour faire respecter cette nouvelle règle édictée par l'autorité.
À Dakar par exemple, dans beaucoup de quartiers, ce sont des scènes digne d'une autre époque qui sont relayées sur les réseaux sociaux. On y voit des policiers lever la main sur des piétons ou sur des automobilistes qui ont eu la malchance de croiser leur chemin.
Or, la loi semble claire en cas de non respect du couvre feu. Babacar Bâ du Forum du justiciable a bien fait de le rappeler par ces mots : « La loi n'autorise pas les policiers à frapper les piétons et les automobilistes qui ne respectent pas le couvre-feu. La loi prévoit un emprisonnement de 2 mois à 5 ans et une amende de 20 000 à 500 000 francs CFA ou l'une des peines seulement. »
Cette position est partagée par nombre de Sénégalais qui ne comprennent pas cette violence dont font usage les policiers pour dire le droit.
Il est compréhensible qu'ils soient, à l'instar de tous les sénégalais, pressés d'en finir avec le coronavirus qui a montré qu'il n'épargnait personne.
Mais cette guerre déclarée à la pandémie requiert de tout le monde qu'il garde son calme, car il serait aberrant par ces temps qui courent, de remplir les hôpitaux de victimes de bavures policières.
En effet, après une pile de mesures visant à circonscrire la balade du covid-19, le président de la République est passé à une vitesse supérieure ce lundi 23 mars en instaurant l’état d'urgence assorti d'un couvre feu. Ce qui a eu pour effet de restreindre les déplacements des citoyens qui devraient maintenant cesser toute circulation entre 20 heures et 06 heures du matin, sauf dérogation.
La police et la gendarmerie ont été ainsi mobilisées pour faire respecter la décision de l'autorité. La majorité des sénégalais a adhéré à cette démarche du chef de l'État, car ils estiment qu'il est en droit de prendre ses responsabilités quand la santé publique est menacée par un ennemi invisible qui fait des ravages dans les pays du nord.
Conformément à leurs missions, policiers et gendarmes se sont déployés sur toute l'étendue du territoire et sont actuellement en train de faire un travail remarquable qu'il convient ici de saluer.
Cependant les écarts de conduite dont font montre certains membres des forces de sécurité risque de saper toute l'énergie déployée pour faire respecter cette nouvelle règle édictée par l'autorité.
À Dakar par exemple, dans beaucoup de quartiers, ce sont des scènes digne d'une autre époque qui sont relayées sur les réseaux sociaux. On y voit des policiers lever la main sur des piétons ou sur des automobilistes qui ont eu la malchance de croiser leur chemin.
Or, la loi semble claire en cas de non respect du couvre feu. Babacar Bâ du Forum du justiciable a bien fait de le rappeler par ces mots : « La loi n'autorise pas les policiers à frapper les piétons et les automobilistes qui ne respectent pas le couvre-feu. La loi prévoit un emprisonnement de 2 mois à 5 ans et une amende de 20 000 à 500 000 francs CFA ou l'une des peines seulement. »
Cette position est partagée par nombre de Sénégalais qui ne comprennent pas cette violence dont font usage les policiers pour dire le droit.
Il est compréhensible qu'ils soient, à l'instar de tous les sénégalais, pressés d'en finir avec le coronavirus qui a montré qu'il n'épargnait personne.
Mais cette guerre déclarée à la pandémie requiert de tout le monde qu'il garde son calme, car il serait aberrant par ces temps qui courent, de remplir les hôpitaux de victimes de bavures policières.
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