Je suis radicalement optimiste et j’ai une confiance absolue en la capacité politique du peuple sénégalais qui a les ressources infinies pour tordre le cou au destin et inventer un nouvel itinéraire. Nous, militants de plus trente ans d’une politique d’émancipation, nous, militants enthousiastes des journées mémorables accoucheuses du 19 Mars 2000, nous militants patients d’une aurore toujours possible, nous pensons et pratiquons cette forte conviction : les Sénégalais ne sont pas voués fatalement à endurer encore le clan Wade, entendu au sens familial du terme.
Oui, il est possible de changer de cap. Il est possible d’emprunter de nouvelles pistes. Il est possible de forcer le destin vers des horizons inédits et plus joyeux. Jamais, l’histoire ne ment !
Et pour donner raison à l’histoire, nous devons choisir entre trois possibilités.
La première est de boycotter l’élection présidentielle du dimanche prochain. Cette hypothèse est aujourd’hui très largement rejetée. Les Sénégalais commettraient l’irréparable s’ils laissaient l’illégal candidat Wade seul dans les bureaux de vote.
La deuxième possibilité est de provoquer une insurrection, forcément coûteuse en vies humaines, en destruction de biens et en déchirure du tissu social. Or, nous avons enduré les morts de Sanglakam, les morts de Podor, les morts de Dakar, les morts de Kaolack, mais aussi celle de Matam, et celles de Fanaye. Toutes ces innocences ont payé le prix fort pour la liberté, l’honneur et la dignité. Tous ces héros ont payé pour nous. Nelson Mandela disait, il y a fort longtemps, que les militants de la liberté doivent se battre intelligemment pour préserver au maximum la vie des combattants, car nous nous battons d’abord pour la vie, une vie moins mélancolique et plus joyeuse. L’hypothèse d’une insurrection, si elle n’est pas forcément exclue, n’est certainement pas encore à l’ordre du jour.
Reste la troisième possibilité : celle d’être présent activement à la prochaine élection présidentielle. Cette présence se traduit par une mobilisation exceptionnelle des Sénégalais, un vote massif pour le changement, la sanction sévère du candidat illégitime du pouvoir dont il faut ignorer royalement le bulletin, la sécurisation du vote ainsi que du résultat. La décision du M3, celle des jeunes de Y en A Marre, celle des universitaires de « Devoir de résistance », celle de la majorité écrasante des candidats, entre autres acteurs, d’appeler les Sénégalais dans ce sens, est un acte lucide et courageux. Alors, nous défendrons la volonté populaire, quel que soit le candidat vainqueur parmi les treize postulants. Par tous les moyens !
Si nous sommes dans cette perspective, il nous faut combattre le discours défaitiste et fataliste qui consiste à dire que les dés sont pipés » et que « Wade va forcément gagner en fraudant ». Ce discours est dangereux car il sous-estime la puissance du peuple et surestime la force maléfique de Wade. Ce discours est dangereux car il démobilise les citoyens sénégalais et offre à Wade, sur un plateau d’argent, un fort taux d’abstention. Il est dangereux, ce discours, parce qu’il fait le jeu de Wade.
« A l’heure des brasiers, il ne faut regarder que vers la lumière ». Ainsi, seulement, nous pouvons espérer atteindre les douceurs des cités lumineuses et chacune/chacun d’entre nous dira, en toute rigueur et en toute responsabilité, qu’elle/qu’il a traversé cette épreuve comme un « animal de luxe».
El Hadj Hamidou KASSE
Coalition Macky2012
PS : Je crois aux échanges d’idées, la vérité étant une quête. Je me méfie de l’insulte gratuite hélas porteuse de germes d’intolérance.
Oui, il est possible de changer de cap. Il est possible d’emprunter de nouvelles pistes. Il est possible de forcer le destin vers des horizons inédits et plus joyeux. Jamais, l’histoire ne ment !
Et pour donner raison à l’histoire, nous devons choisir entre trois possibilités.
La première est de boycotter l’élection présidentielle du dimanche prochain. Cette hypothèse est aujourd’hui très largement rejetée. Les Sénégalais commettraient l’irréparable s’ils laissaient l’illégal candidat Wade seul dans les bureaux de vote.
La deuxième possibilité est de provoquer une insurrection, forcément coûteuse en vies humaines, en destruction de biens et en déchirure du tissu social. Or, nous avons enduré les morts de Sanglakam, les morts de Podor, les morts de Dakar, les morts de Kaolack, mais aussi celle de Matam, et celles de Fanaye. Toutes ces innocences ont payé le prix fort pour la liberté, l’honneur et la dignité. Tous ces héros ont payé pour nous. Nelson Mandela disait, il y a fort longtemps, que les militants de la liberté doivent se battre intelligemment pour préserver au maximum la vie des combattants, car nous nous battons d’abord pour la vie, une vie moins mélancolique et plus joyeuse. L’hypothèse d’une insurrection, si elle n’est pas forcément exclue, n’est certainement pas encore à l’ordre du jour.
Reste la troisième possibilité : celle d’être présent activement à la prochaine élection présidentielle. Cette présence se traduit par une mobilisation exceptionnelle des Sénégalais, un vote massif pour le changement, la sanction sévère du candidat illégitime du pouvoir dont il faut ignorer royalement le bulletin, la sécurisation du vote ainsi que du résultat. La décision du M3, celle des jeunes de Y en A Marre, celle des universitaires de « Devoir de résistance », celle de la majorité écrasante des candidats, entre autres acteurs, d’appeler les Sénégalais dans ce sens, est un acte lucide et courageux. Alors, nous défendrons la volonté populaire, quel que soit le candidat vainqueur parmi les treize postulants. Par tous les moyens !
Si nous sommes dans cette perspective, il nous faut combattre le discours défaitiste et fataliste qui consiste à dire que les dés sont pipés » et que « Wade va forcément gagner en fraudant ». Ce discours est dangereux car il sous-estime la puissance du peuple et surestime la force maléfique de Wade. Ce discours est dangereux car il démobilise les citoyens sénégalais et offre à Wade, sur un plateau d’argent, un fort taux d’abstention. Il est dangereux, ce discours, parce qu’il fait le jeu de Wade.
« A l’heure des brasiers, il ne faut regarder que vers la lumière ». Ainsi, seulement, nous pouvons espérer atteindre les douceurs des cités lumineuses et chacune/chacun d’entre nous dira, en toute rigueur et en toute responsabilité, qu’elle/qu’il a traversé cette épreuve comme un « animal de luxe».
El Hadj Hamidou KASSE
Coalition Macky2012
PS : Je crois aux échanges d’idées, la vérité étant une quête. Je me méfie de l’insulte gratuite hélas porteuse de germes d’intolérance.
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