Possession d’ecstasy : M. Ngom appréhendé après dénonciation par le taximan qui assurerait sa course


M. Ngom n’oubliera pas de sitôt son passage dans les liens de la détention. Le jeune homme âgé de la vingtaine a été attrait, ce 5 juillet, devant la chambre correctionnelle pour possession de comprimés d’ecstasy, une drogue illégale, souvent consommée dans les soirées. Accusé à tort, il a été entendu devant le juge. Il ressort des débats d’audience que le mis en caus a été interpellé en possession de 2 comprimés de ce produit prohibé, ce qu’il a contesté.

« Les policiers m’ont fait descendre d’un taxi et m’ont amené devant leur véhicule pour me demander la provenance de la drogue. J’ai dit que ça ne m’appartenait pas », a déclaré M. Ngom. 

 

D’après les éléments enquêteurs, la drogue a été retrouvée après une fouille minutieuse opérée dans le taxi où se trouvait le mis en cause. M. Ngom dément et explique avoir été accusé par le chauffeur du taxi.

« Les policiers n’ont jamais retrouvé la drogue dans le taxi. Quand ils m’ont appréhendé, ils n’ont rien retrouvé par devers moi. Je n’utilise pas de drogue, je ne fume pas et je ne bois pas. Lorsqu’ils m’ont arrêté, le taximan s’est empressé de m’accuser d’être le propriétaire de ces comprimés, ce qui n’est pas vrai », a indiqué le prévenu, M. Ngom.

 

Le parquet a demandé l’application de la loi pénale dans sa réquisition. Dans sa plaidoirie, la défense a démonté les accusations et croit que l’innocence de son client ne souffre d’aucun doute.

« Il vous a dit que le taxi avait été fouillé et que rien n’avait été retrouvé ni dans le véhicule ni par devers lui », a indiqué un des avocats qui a demandé la relaxe pure et simple de son client. 

Rendant son verdict, le tribunal a relaxé le prévenu au bénéfice du doute.

Vendredi 5 Juillet 2024
Moussa Beye



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