L’arme de Barthlémy Diaz fait-elle trembler la République ? En tout cas au niveau du Parlement, certains sénateurs n’ont d’yeux que pour l’arme à feu du maire de la commune d’arrondissement Sicap Baobab.
C’est une telle préoccupation qui a d’ailleurs fait que plusieurs sénateurs avaient saisi Cheikh Tidiane Sy. Mais la réponse du ministre de la justice est toute sèche : “ce n’est pas de mon ressort“. Il fallait donc guetter Ousmane Ngom.
L’opportunité s’est présentée samedi dernier, avec ces questions tous azimuts, sur qui a l’autorisation de port d’arme et que faire face au cas Barthlémy ?
Répondant de manière globale aux Sénateurs, le ministre de l’Intérieur dira : “chaque citoyen sénégalais a le droit de port d’arme qui est plus large que la détention d’arme“. Mais, s’empresse-t-il de préciser : “effectivement, il est important d’encadrer cette autorisation“.
Mieux ajoute Ousmane Ngom : “il est même nécessaire de procéder à une analyse psychologique ou psychiatrique des demandeurs des ports d’arme“. “Nous allons davantage regarder les permis pour éviter les dérapages déjà connus“. Allusion faite à Barthlémy Diaz. “Nous n’allons plus laisser prospérer des gens, de la nature belliciste, sortir leur arme à tout bout de champ“, martèle-t-il.
Sans citer nommément l’ancien Secrétaire de la Convergence socialiste, le ministre de l’intérieur confie : “nous avons mené une enquête sur l’arme que détient la personne à laquelle vous faites allusion et nous nous sommes rendus compte qu’il n’a pas le droit de détenir ce type d’arme. C’est une arme destinée au club de tirs ou aux forces de l’ordre“.
Rappelons que récemment à Tambacounda, une vive empoignade avait opposé, Barthélémy Diaz, accompagné d’un groupe et des militants de l’Union des Jeunesses Travaillistes et Libéraux (Ujtl) à la suite de laquelle, M. Diaz a défouraillé son révolver et tiré deux coups de feu en l’air. Ce qui entraine la débâcle totale et l’intervention du commissariat urbain de Tambacounda plus tard pour disperser la foule.
Par ailleurs, Ousmane Ngom a tenu à rassurer les sénateurs qui s’inquiétaient par rapport à la recrudescence de la violence, à la veille de la Présidentielle prévue le 2012. Sokhna Dieng Mbacké dira même que le “Sénégal est devenu une jungle“.
“Force restera à la loi. Toutes les garanties de transparences sont réunies pour des élections libres, a répondu le ministre de l’intérieur. Nous avons pris toutes les dispositions pour permettre une expression de la liberté et pour que l’ordre public ne soit pas perturbé“.
“Les forces de l’ordre ont reçu des instructions. Elles sont équipées et elles disposent de tous les moyens pour faire face à toutes les situations. Espérons seulement qu’elles n’auront pas à l’utiliser“, a-t-il ajouté.
( sudonline.sn)
C’est une telle préoccupation qui a d’ailleurs fait que plusieurs sénateurs avaient saisi Cheikh Tidiane Sy. Mais la réponse du ministre de la justice est toute sèche : “ce n’est pas de mon ressort“. Il fallait donc guetter Ousmane Ngom.
L’opportunité s’est présentée samedi dernier, avec ces questions tous azimuts, sur qui a l’autorisation de port d’arme et que faire face au cas Barthlémy ?
Répondant de manière globale aux Sénateurs, le ministre de l’Intérieur dira : “chaque citoyen sénégalais a le droit de port d’arme qui est plus large que la détention d’arme“. Mais, s’empresse-t-il de préciser : “effectivement, il est important d’encadrer cette autorisation“.
Mieux ajoute Ousmane Ngom : “il est même nécessaire de procéder à une analyse psychologique ou psychiatrique des demandeurs des ports d’arme“. “Nous allons davantage regarder les permis pour éviter les dérapages déjà connus“. Allusion faite à Barthlémy Diaz. “Nous n’allons plus laisser prospérer des gens, de la nature belliciste, sortir leur arme à tout bout de champ“, martèle-t-il.
Sans citer nommément l’ancien Secrétaire de la Convergence socialiste, le ministre de l’intérieur confie : “nous avons mené une enquête sur l’arme que détient la personne à laquelle vous faites allusion et nous nous sommes rendus compte qu’il n’a pas le droit de détenir ce type d’arme. C’est une arme destinée au club de tirs ou aux forces de l’ordre“.
Rappelons que récemment à Tambacounda, une vive empoignade avait opposé, Barthélémy Diaz, accompagné d’un groupe et des militants de l’Union des Jeunesses Travaillistes et Libéraux (Ujtl) à la suite de laquelle, M. Diaz a défouraillé son révolver et tiré deux coups de feu en l’air. Ce qui entraine la débâcle totale et l’intervention du commissariat urbain de Tambacounda plus tard pour disperser la foule.
Par ailleurs, Ousmane Ngom a tenu à rassurer les sénateurs qui s’inquiétaient par rapport à la recrudescence de la violence, à la veille de la Présidentielle prévue le 2012. Sokhna Dieng Mbacké dira même que le “Sénégal est devenu une jungle“.
“Force restera à la loi. Toutes les garanties de transparences sont réunies pour des élections libres, a répondu le ministre de l’intérieur. Nous avons pris toutes les dispositions pour permettre une expression de la liberté et pour que l’ordre public ne soit pas perturbé“.
“Les forces de l’ordre ont reçu des instructions. Elles sont équipées et elles disposent de tous les moyens pour faire face à toutes les situations. Espérons seulement qu’elles n’auront pas à l’utiliser“, a-t-il ajouté.
( sudonline.sn)
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