Port autonome de Dakar : L'amicale des cadres et les syndicats sur la même longueur d’onde que le Directeur général

Le port autonome de Dakar a embarqué tous ses travailleurs  dans sa vision à l’horizon 2023 initiée par son directeur général Cheikh Kanté. L’ambition de ce dernier de développer le port et de lui doter de moyens compétitifs face à la concurrence ouest africaine,  lui oblige de moderniser  l’offre des services  traditionnels mais aussi de mettre  en œuvre un ensemble de services logistiques susceptibles de procurer des avantages comparatifs à la donnes des autres  ports. Cette vision de Dr Cheikh Kanté, qui prend aussi en compte l’environnement interne de cette entreprise en y créant une bonne ambiance de travail, a été approuvé à l’unanimité par ces collaborateurs et employés réunis au sein de l’amicale des cadres, des femmes et des jeunes du port mais aussi des différents syndicats.  
Ils ont au cours d’une rencontre avec la presse estimé que les mesures du Dg sont salutaires et ont démontré leur parfaite adhésion à sa politique de modernisation du port qui selon eux, s’articule autour des exigences  et standards actuels . C’est également pour ces portuaires dans cette même lancé, que s’inscrit la décision M. Kanté de signer des contrats de concessions à  Bolloré Africa Logistics pour le terminal roulier et le groupe NECOTRANS pour le terminal vraquier. Une décision qui est du moins fustigée par certains opérateurs nationaux
Pour Amadou Ndiaye de l’amicale des cadres du port autonome de Dakar (ACAPAD) et Cie ces contrats  ne sont  pourtant que bénéfiques. Car pour faire face aux exigences internationales et se mettre sur la voie de la compétitivité, le Sénégal a l’obligation de créer des terminaux spécialisés avec de forts capitaux mais aussi  avec une technologie de pointe pour se mettre à l’abri de la concurrence. C’est pourquoi, ils ont tranché le débat sur la part des nationaux. Ales en croire, les nationaux disposent d’une part de 5 à 25% dans l’attribution des marchés. Et reste à eux de prouver qu’ils ont les moyens de gérer des terminaux.