PUDC : Contribution à la mise à niveau du nouveau Secrétaire d'Etat, Monsieur Souleymane Jules DIOP


En février 2014, sous l’égide du Premier Ministre, Mohamed Boun Abdallah DIONE, le Sénégal confie au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) l’exécution d’un programme de plus de cent treize milliards de francs CFA dénommé Programme d’Urgence pour le Développement Communautaire (PUDC), pour impulser l’émergence économique des localités défavorisées de l’intérieur du Sénégal. En confiant l’exécution de ce programme au PNUD, le Président Macky SALL a osé innover en court-circuitant les procédures fastidieuses de l’Administration classique, pour apporter des  solutions rapides à des cibles prioritaires sur une courte durée et en y mettant des moyens conséquents.
 
Le PUDC est donc une véritable innovation managériale car, même si une réforme globale de l’Administration était envisagée pour répondre à ces urgences, la conception et l’adoption d’un mécanisme adapté aurait pris beaucoup de temps.
Lors du lancement du PUDC, le mardi 07 juillet 2015,  le Chef de l’Etat, Son Excellence le Président Macky SALL, disait : « Dans mes tournées à l’intérieur du pays, au contact des populations,  j’ai mesuré de près la pauvreté dans toute son expression ».
 
Le PUDC est donc un outil d’innovation, qui a été mis en œuvre par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL,  pour donner des réponses rapides à une demande sociale restée longtemps insatisfaite et qui ne peut plus attendre.
Le PNUD, qui possède en son sein les mécanismes appropriés pour satisfaire cette commande urgente de l’Etat du Sénégal, s’est donné pour mission première de gérer directement certaines composantes du programme notamment celle consacrée au: « Développement d’infrastructures socio-économiques de base », dont la valeur chiffrée est estimée à plus de cent deux milliards (102 000 000 000 FCFA).
Aujourd’hui, le Sénégal tout entier, surtout le Sénégal de l'intérieur a salué la promptitude avec laquelle des infrastructures et des équipements divers ont été mis à disposition dans des délais qui ont battu tous les records.
 
Et, le Directeur National du Programme, Monsieur Cheikh DIOP, sous la bienveillante Autorité du Premier Ministre, sans tambours ni trompettes, sillonne le territoire national pour réceptionner des équipements et les infrastructures livrées par le PNUD, privilégiant ainsi une communication axée sur les résultats.
Pour les autres composantes du programme, « le renforcement de la productivité agricole et de l’élevage et le développement de l’entreprenariat rural », « le renforcement des capacités des acteurs institutionnels et communautaires » et le développement d’un système d’information géo référencé de suivi ».
 le PNUD a jugé utile de faire appel à l’expertise publique nationale et c’est ainsi que le FONGIP a été choisi comme prestataire de service pour exécuter, sous le contrôle du PNUD, ces trois composantes.
Il n’est point utile ici de revenir sur les raisons qui ont présidé au choix du FONGIP qui dispose, dans presque toutes les régions du Sénégal d’antennes relais et de personnels qualifiés pour ce genre de missions.
Une convention a été signée entre le PNUD et FONGIP, au terme de laquelle, le PNUD apporte quatre milliards (4 000 000 000 FCFA) et le FONGIP, un appui de deux milliards  (2 000 000 000 FCFA) validé par son Conseil d’Administration, soit un total de six milliards pour l’exécution des trois composantes citées plus haut.
Pour le FONGIP, il s’agit de bâtir autour de l’infrastructure ou de l’équipement, un ensemble d’activités socio-économiques complémentaires, tout en renforçant les capacités des acteurs et des institutions du terroir.
Il s’agira, en particulier, de mettre en place des Comités de gestion, de les doter d’un fonds initial de démarrage, de veiller à la maintenance des équipements, de renforcer les capacités techniques et organisationnelles des entrepreneurs, groupements de jeunes ou de femmes, producteurs ruraux vulnérables, tout en améliorant leur accès aux services financiers des institutions de microfinance et du FONGIP.  L’objectif est de favoriser l’émergence d’une économie locale et de susciter l’esprit d’entreprise au sein des acteurs locaux.
Par ailleurs, le FONGIP a mis en place, conformément à la mission qui lui est assignée, un modèle innovant et opérationnel pour prendre en charge les besoins en financement des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) et des porteurs de projets capables de relever le défi du développement communautaire.
C’est une véritable consécration pour cette jeune structure qui n’a que deux années d’existence mais, surtout un magnifique défi lancé à cette équipe aux compétences plurielles, renforcée, pour la circonstance, par des experts et des cabinets privés nationaux reconnus pour leur savoir-faire.
 
En définitive, ce qui fait l’originalité du PUDC, c’est qu’en lieu et place  d’une livraison brute et mécanique de ces infrastructures, il s’agit désormais, à partir d’une approche intégrée qui s’inspire du concept de « pôles territoires viables », de développer toute économie locale autour de l’infrastructure et des équipements ainsi livrés. Ces pôles territoires économiquement viables pour reprendre les mots de l’Administrateur Général, du FONGIP, Monsieur Doudou KA, sont les activités péri-infrastructurelles menées par et pour les Bénéficiaires. Elles  se structurent à partir d’une branche (l’infrastructure et les équipements de base) solidaire d’un tronc (le PSE), solidement enraciné dans sa terre nourricière (la vision d’un Chef d’Etat innovateur).
Comme le disait si bien Monsieur KA dans le discours qu’il a tenu en présence des quarante (40) Maires de la région de Fatick, « Je souligne, avec force, la cohérence de la démarche du President Macky SALL qui à travers le PSE (la Vision) et l’acte III de la décentralisation (la Stratégie d’approche des cibles prioritaires) a mis en œuvre le PUDC (l’instrument d’intervention) qui s’appuie sur l’infrastructure, comme levier de la croissance des communes. »
 
Ce constat est d’autant plus pertinent qu’il est dit, en substance, au point 6 du Plan Sénégal Emergent (PSE), qu’il n’y a aucun espoir de combattre la pauvreté en milieu rural sans une restructuration préalable de l’appareil de production et le relèvement du niveau des infrastructures de soutien à la production et à la productivité.
 
Les cent treize milliards (113 milliards) que l’Etat a puisés du fond de ses entrailles pour financer ce programme, représente un grand sacrifice.  Cet effort, le FONGIP l’a compris comme un coup de pouce et c’est précisément ce qui explique sa contribution de deux milliards (2 000 000 000 CFA) pour accompagner le PUDC.
 
Et, le FONGIP est d’ores et déjà en train de mettre en place les instruments de sa pérennisation en sensibilisant les acteurs locaux pour une bonne gestion de ces infrastructures et pour une autonomisation progressive.
 
A ce jour, la presque totalité des bénéficiaires de la région de Fatick ont été sensibilisés et près de deux cent Comités de Gestion ont déjà été mis en place avec l’accompagnement des Autorités locales, des Préfets, des Maires et des Chefs de village.
 
Le PUDC est un programme prioritaire et stratégique pour le Président de la République et pour le Sénégal. C’est la raison pour laquelle, la création d’un Secrétariat d'Etat en charge du suivi de la mise en oeuvre a été saluée par tous les acteurs du PUDC.
Mais, Monsieur le Secrétaire d’Etat, au lieu de réunir les acteurs du programme pour mieux s’imprégner de votre dossier et renforcer la cohésion des équipes qui travaillent déjà en parfaite intelligence,  vous inaugurez votre magistère dans la tmèse, la césure et la division.
Pour ma part, en ma qualité d'expert en communication stratégique, je m’attendais surtout à  vous voir réfléchir déjà sur les mécanismes de consolidation et d’extension de ce programme pour une pérennisation du projet, en dehors du budget national. Il s’agit, à l’évidence, d’impliquer des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) envers lesquels un appel fort devra être lancé, sans oublier l’ensemble des Ministères et des institutions de l’Etat pour une mobilisation agissante en faveur des communautés de base qui constituent pour le Président Macky SALL, une priorité de premier ordre.
 
En tout état de cause, le PUDC et le FONGIP sont devenus depuis un certain temps, le sujet d’une campagne de dénigrement savamment graduée et planifiée visant à ternir leur image.
 
Qui trouve un intérêt dans cette démarche et pour quoi ?
 
L’ensemble des 37 Maires de Communes de la Casamance ainsi que les Responsables politiques et militants du « Mouvement And Falaat Macky SALL ak Doudou KA », par ma voix,  réaffirment leur soutien indéfectible en leur leader Monsieur Doudou KA et sont prêts, au sacrifice suprême, pour défendre les acquis du Président Macky SALL.
 
Malick SONKO, Responsable politique à Ziguinchor
Secrétaire Général du Mouvement And Falaat Macky SALL ak Doudou KA.
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Lundi 21 Septembre 2015




1.Posté par Pierre joseph Diatta le 21/09/2015 16:39
si les choses se passaient comme vous le dites tout le monde aurait applaudi des deux mains. votre manteau de politicien et de disciple de je ne sais qui vous empêche de faire la part des choses. le fongip est une structure qui a une mission et des objectifs bien défini et si le PUDC un plan parallèle à vue le jour c'est tout simplement parce que les missions ne sont pas les mêmes et les préoccupations aussi. je me demande comment est ce que structure qui peine à atteindre les objectifs, à reussir la mission qui lui est assignée peut elle fourrer le nez dans un autre champs. soyons sérieux les gars.

2.Posté par MDR: le 21/09/2015 18:29
En Fevrier 2014, Mohamed Boun Abdallah DIONE n'etait par encore Premier Ministre du Sénégal !!!!



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