Les élections législatives de 2017 ont atteint un taux de participation en termes de liste en compétition, jamais égalé. 47 listes seront dans les starting-blocks. Un état de fait qui inquiète les sénégalais, mais pas la tête de liste de la Coalition Sénégal Ca Kanam (SCK), Ousmane Ngom. Ce dernier qui présentait sa coalition cet après-midi à la presse, a laissé entendre que la démocratie c’est la pluralité, et qu’il faut permettre à tout le monde de s’exprimer, mais que cependant une solution est possible pour limiter cette floraison de partis politiques.
« Dans les pays avec une standardisation de la pensée, déjà on parlait de la nécessité de laisser 100 fleurs s’épanouir. Alors si dans ce pays on avait senti cette nécessité de laisser les idées s’entrechoquer, c’est normal qu’aujourd’hui dans la démocratie moderne que l’on puisse avoir beaucoup de pôles d’expression. Ce n’est pas une mauvaise chose pour la démocratie. Mais tout excès est nuisible. Je ne parlerais pas d’encadrement de la démocratie mais de son organisation. Sinon on ne va plus s’entendre, on aura une cacophonie, nous aurons des monologues parallèles » a dit l’ancien ministre de l’intérieur.
Ousmane Ngom de poursuivre. « C’est bien d’avoir beaucoup de candidats mais il faut que ce soit organisé. C’est pourquoi j’avais préconisé à l’époque que nous puissions revoir la création de parti politique, pour qu’il y ait une limitation démocratique des partis. Tous ceux qui veulent participer à des élections peuvent le faire, mais après les élections on en tire les conséquences, ceux qui ne peuvent pas recueillir les suffrages, on leur demande de dissoudre ou de former des pôles ce qui va rationaliser l’existence des partis politiques au Sénégal ».
La tête de liste qui s’est déjà projeté sur la 13ème législature, de révéler qu’aux potentiels députés de CSK, il leur a été demandé de réfléchir d’ores et déjà, sur des propositions de loi pour qu’ils puissent proposer une limitation démocratique des partis à partir des suffrages. « C’est une voie qu’il faut explorer pour limiter cette floraison de partis politiques » a fini par dire Ousmane Ngom
« Dans les pays avec une standardisation de la pensée, déjà on parlait de la nécessité de laisser 100 fleurs s’épanouir. Alors si dans ce pays on avait senti cette nécessité de laisser les idées s’entrechoquer, c’est normal qu’aujourd’hui dans la démocratie moderne que l’on puisse avoir beaucoup de pôles d’expression. Ce n’est pas une mauvaise chose pour la démocratie. Mais tout excès est nuisible. Je ne parlerais pas d’encadrement de la démocratie mais de son organisation. Sinon on ne va plus s’entendre, on aura une cacophonie, nous aurons des monologues parallèles » a dit l’ancien ministre de l’intérieur.
Ousmane Ngom de poursuivre. « C’est bien d’avoir beaucoup de candidats mais il faut que ce soit organisé. C’est pourquoi j’avais préconisé à l’époque que nous puissions revoir la création de parti politique, pour qu’il y ait une limitation démocratique des partis. Tous ceux qui veulent participer à des élections peuvent le faire, mais après les élections on en tire les conséquences, ceux qui ne peuvent pas recueillir les suffrages, on leur demande de dissoudre ou de former des pôles ce qui va rationaliser l’existence des partis politiques au Sénégal ».
La tête de liste qui s’est déjà projeté sur la 13ème législature, de révéler qu’aux potentiels députés de CSK, il leur a été demandé de réfléchir d’ores et déjà, sur des propositions de loi pour qu’ils puissent proposer une limitation démocratique des partis à partir des suffrages. « C’est une voie qu’il faut explorer pour limiter cette floraison de partis politiques » a fini par dire Ousmane Ngom
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