Au moins six personnes ont été tuées ce week-end lors d'affrontements entre militaires et habitants à Vavoua, dans le centre-ouest de la Côte d'Ivoire, a-t-on appris dimanche de source officielle.
Une rixe entre des éléments des Forces républicaines (FRCI) en patrouille et des jeunes de Vavoua qui n'ont pas obtempéré a abouti samedi soir à la mort d'un jeune, qui a succombé à ses blessures dans une clinique, a indiqué l'armée dans un communiqué lu sur la télévision publique.
Dimanche matin, des jeunes en colère après ce décès, armés de gourdins et de fusils calibre 12, ont voulu prendre d'assaut le camp militaire de cette ville, située dans la moitié nord sous contrôle de l'ex-rébellion ivoirienne depuis 2002, selon la même source.
Les FRCI ont d'abord tiré en l'air mais face à l'avancée des manifestants certains militaires ont blessé mortellement cinq jeunes, a ajouté l'armée.
Un peu plus tôt, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, interrogé par l'AFP, avait parlé de cinq morts, tout en précisant que le bilan pourrait s'alourdir car il y a un ou deux blessés sérieux.
Le président Alassane Ouattara s'incline devant la mémoire des disparus et a demandé au Premier ministre Guillaume Soro, ministre de la Défense et chef de l'ex-rébellion, de prendre des dispositions pour ramener la quiétude, a précisé l'armée.
Des éléments des FRCI ont été envoyés en renfort sur place.
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a dépêché de son côté des éléments civils, militaires et de police, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Le chef de l'Onuci, Bert Koenders, a déploré vivement ces incidents et réclamé une enquête pour déterminer les circonstances des incidents, en identifier les auteurs et prendre les mesures adéquates conformément à la loi en vigueur.
La mission onusienne appelle les populations et les militaires concernés à la retenue et à la sérénité.
Les incidents, parfois meurtriers, impliquant les FRCI sont fréquents depuis la fin de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts et s'est conclue par deux semaines de guerre entre ex-rebelles pro-Ouattara et forces fidèles à l'ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo.
Dix-neuf militaires soupçonnés d'avoir assuré, sans autorisation de leur hiérarchie, la sécurité de candidats lors de la campagne pour les législatives du 11 décembre ont été arrêtés, a annoncé vendredi le parquet militaire.
La campagne avait été émaillée d'incidents ayant fait cinq morts. Mais les législatives se sont déroulées sans incident majeur. La coalition pro-Ouattara a remporté la majorité absolue des sièges.
La réforme de l'armée, avec la fusion des anciennes forces belligérantes, sera l'une des priorités du prochain gouvernement. Actuellement, les éléments en charge de l'opérationnel dans l'armée sont essentiellement des ex-rebelles, dont les exactions sont régulièrement condamnées par ONU et ONG.
Une rixe entre des éléments des Forces républicaines (FRCI) en patrouille et des jeunes de Vavoua qui n'ont pas obtempéré a abouti samedi soir à la mort d'un jeune, qui a succombé à ses blessures dans une clinique, a indiqué l'armée dans un communiqué lu sur la télévision publique.
Dimanche matin, des jeunes en colère après ce décès, armés de gourdins et de fusils calibre 12, ont voulu prendre d'assaut le camp militaire de cette ville, située dans la moitié nord sous contrôle de l'ex-rébellion ivoirienne depuis 2002, selon la même source.
Les FRCI ont d'abord tiré en l'air mais face à l'avancée des manifestants certains militaires ont blessé mortellement cinq jeunes, a ajouté l'armée.
Un peu plus tôt, le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, interrogé par l'AFP, avait parlé de cinq morts, tout en précisant que le bilan pourrait s'alourdir car il y a un ou deux blessés sérieux.
Le président Alassane Ouattara s'incline devant la mémoire des disparus et a demandé au Premier ministre Guillaume Soro, ministre de la Défense et chef de l'ex-rébellion, de prendre des dispositions pour ramener la quiétude, a précisé l'armée.
Des éléments des FRCI ont été envoyés en renfort sur place.
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a dépêché de son côté des éléments civils, militaires et de police, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Le chef de l'Onuci, Bert Koenders, a déploré vivement ces incidents et réclamé une enquête pour déterminer les circonstances des incidents, en identifier les auteurs et prendre les mesures adéquates conformément à la loi en vigueur.
La mission onusienne appelle les populations et les militaires concernés à la retenue et à la sérénité.
Les incidents, parfois meurtriers, impliquant les FRCI sont fréquents depuis la fin de la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts et s'est conclue par deux semaines de guerre entre ex-rebelles pro-Ouattara et forces fidèles à l'ex-chef d'Etat Laurent Gbagbo.
Dix-neuf militaires soupçonnés d'avoir assuré, sans autorisation de leur hiérarchie, la sécurité de candidats lors de la campagne pour les législatives du 11 décembre ont été arrêtés, a annoncé vendredi le parquet militaire.
La campagne avait été émaillée d'incidents ayant fait cinq morts. Mais les législatives se sont déroulées sans incident majeur. La coalition pro-Ouattara a remporté la majorité absolue des sièges.
La réforme de l'armée, avec la fusion des anciennes forces belligérantes, sera l'une des priorités du prochain gouvernement. Actuellement, les éléments en charge de l'opérationnel dans l'armée sont essentiellement des ex-rebelles, dont les exactions sont régulièrement condamnées par ONU et ONG.
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