L’ONU a fait état, lundi 28 mars, de deux nouvelles accusations d’abus sexuels impliquant ses casques bleus en Centrafrique. Ces cas s’ajoutent à ceux signalés vendredi dernier par la mission de l’ONU en République centrafricaine (Minusca).
La première accusation concerne « des membres du contingent militaire burundais » de la Minusca basé à Sibut, au centre du pays, membres accusés d’avoir violé une mineure âgée de 14 ans. Le cas de cette jeune fille avait été signalé à la Minusca la semaine dernière par l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Le deuxième cas concerne un soldat marocain, non encore identifié, accusé d’avoir exploité sexuellement une femme adulte en février dernier à Bangassou, dans le sud du pays.
Le Burundi fournit 1 128 soldats et policiers à la Minusca et le Maroc 741, sur les quelque 12 000 hommes de la mission.
Multiplication des scandales
Ces deux nouveaux cas portent à 25 au total le nombre d’accusations d’abus sexuels ou d’exploitation sexuelle recueillies par les Nations unies en République centrafricaine depuis le début de l’année, a précisé le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric. Les deux gouvernements concernés ont été informés et le Maroc a indiqué qu’il allait mener une enquête, a-t-il précisé.
Face à la multiplication des scandales de ce genre parmi les casques bleus, notamment en Centrafrique, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est engagé à rapatrier des contingents entiers en cas d’accusations persistantes et le Conseil de sécurité a adopté le 11 mars une résolution en ce sens.
Sur les 69 cas d’abus sexuels présumés recensés par l’ONU en 2015, plus de la moitié (38) ont été enregistrés dans deux des 16 missions de maintien de la paix de l’ONU dans le monde : 22 en Centrafrique et 16 en République démocratique du Congo.
La première accusation concerne « des membres du contingent militaire burundais » de la Minusca basé à Sibut, au centre du pays, membres accusés d’avoir violé une mineure âgée de 14 ans. Le cas de cette jeune fille avait été signalé à la Minusca la semaine dernière par l’Unicef, le Fonds des Nations unies pour l’enfance. Le deuxième cas concerne un soldat marocain, non encore identifié, accusé d’avoir exploité sexuellement une femme adulte en février dernier à Bangassou, dans le sud du pays.
Le Burundi fournit 1 128 soldats et policiers à la Minusca et le Maroc 741, sur les quelque 12 000 hommes de la mission.
Multiplication des scandales
Ces deux nouveaux cas portent à 25 au total le nombre d’accusations d’abus sexuels ou d’exploitation sexuelle recueillies par les Nations unies en République centrafricaine depuis le début de l’année, a précisé le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric. Les deux gouvernements concernés ont été informés et le Maroc a indiqué qu’il allait mener une enquête, a-t-il précisé.
Face à la multiplication des scandales de ce genre parmi les casques bleus, notamment en Centrafrique, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s’est engagé à rapatrier des contingents entiers en cas d’accusations persistantes et le Conseil de sécurité a adopté le 11 mars une résolution en ce sens.
Sur les 69 cas d’abus sexuels présumés recensés par l’ONU en 2015, plus de la moitié (38) ont été enregistrés dans deux des 16 missions de maintien de la paix de l’ONU dans le monde : 22 en Centrafrique et 16 en République démocratique du Congo.
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