Vendredi 16 décembre, un détachement de l’armée burkinabé, a été attaqué à Nassoumbou, dans la province de Soum, à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne. Une quarantaine d’hommes armés, parés de drapeau djihadistes ont surpris ces soldats de l’unité anti-terroriste et ont tué 12 d’entre eux avant de retourner au Mali. Le Burkina Faso a mobilisé l’artillerie lourde pour retrouver ces « malfaiteurs » qui, pour l’heure, n’ont pas été identifiés. Mais on ne peut s’empêcher de l’attribuer à Adnan Abuwalid al-Sahraoui. Pour la simple raison que toutes les dernières attaques menées dans cette partie du Burkina Faso ont été l’œuvre du djihadiste originaire du Sahara Occidental.
En effet, le 1er septembre, le poste douanier de Markoye, dans le nord, est frappé par des hommes de l’Etat islamique dans le grand Sahara. Le bilan fait état de deux morts, un douanier et un civil. Bis repetita le 12 octobre. Cette fois-ci, des militaires sont surpris par des djihadistes à Intangom, toujours dans le nord-est burkinabé. Au moins quatre soldats et deux civils rendent l’âme suite à ce raid sanglant revendiqué par l’Etat islamique dans le grand Sahara, nom que s’est donné la branche dissidente d’Al Mourabitoune ayant fait allégeance à l’Ei à compter de mai 2015. Soumission qui n’a été acceptée par le commandement central de l’Etat islamique que le 30 octobre dernier. Une raison de plus pour faire d’al-Sahraoui l’auteur du carnage de ce vendredi, à Nassoumbou.
Accepté, l’ancien porte-parole du mouvement pour l’unicité et le jihad (Muajo) doit prouver qu’il mérite la confiance d’al Baghdadi. Et pour ce faire, il va, comme l’avait prédit le journaliste mauritanien Lemine Ould M. Salem tenter des opérations beaucoup plus spectaculaires. Selon les autorités burkinabè, jamais l’armée n’a subi un tel revers. Maintenant reste à déterminer si réellement, la brigade d’Al Mourabitoune fidèle à l’Ei est à l’origine de cette attaque. L’agence Amaq n’a encore sorti aucun communiqué à ce sujet.
En effet, le 1er septembre, le poste douanier de Markoye, dans le nord, est frappé par des hommes de l’Etat islamique dans le grand Sahara. Le bilan fait état de deux morts, un douanier et un civil. Bis repetita le 12 octobre. Cette fois-ci, des militaires sont surpris par des djihadistes à Intangom, toujours dans le nord-est burkinabé. Au moins quatre soldats et deux civils rendent l’âme suite à ce raid sanglant revendiqué par l’Etat islamique dans le grand Sahara, nom que s’est donné la branche dissidente d’Al Mourabitoune ayant fait allégeance à l’Ei à compter de mai 2015. Soumission qui n’a été acceptée par le commandement central de l’Etat islamique que le 30 octobre dernier. Une raison de plus pour faire d’al-Sahraoui l’auteur du carnage de ce vendredi, à Nassoumbou.
Accepté, l’ancien porte-parole du mouvement pour l’unicité et le jihad (Muajo) doit prouver qu’il mérite la confiance d’al Baghdadi. Et pour ce faire, il va, comme l’avait prédit le journaliste mauritanien Lemine Ould M. Salem tenter des opérations beaucoup plus spectaculaires. Selon les autorités burkinabè, jamais l’armée n’a subi un tel revers. Maintenant reste à déterminer si réellement, la brigade d’Al Mourabitoune fidèle à l’Ei est à l’origine de cette attaque. L’agence Amaq n’a encore sorti aucun communiqué à ce sujet.
Autres articles
-
Lac Tchad : des morts jihadistes dans des raids aériens de l'armée selon le président Déby
-
Lancement du programme Kurèel : Sonatel renforce son engagement en faveur des jeunes, de la sécurité routière et de l'inclusion numérique
-
*Éloges funèbres pour Mamadou Moustapha Ba *
-
Rappel à Dieu de Moustapha Bâ : la levée du corps de l’ex-ministre des Finances et l’enterrement à Nioro, sont prévus ce dimanche (Famille).
-
Quand l'affaire Baltasar fait exploser Télégram!