En plus des quatre habituels chefs d'accusation retenus contre les 24 accusés qui sont déjà passés devant la barre, Moustapha Diatta doit édifier le tribunal sur la détention d'armes sans autorisation administrative qui lui est reprochée.
Les enquêteurs ont trouvé chez lui des munitions en vrac de calibre 4 et 5 mm. Cela suppose qu'il détenait par devers lui une arme. A ce propos, l'accusé a fait savoir au tribunal que l'arme qu'il avait, était destinée à la chasse.
Interpellé sur la manière dont il s'est procuré l'arme de type Hatsan 135 comme il a bien voulu le préciser au juge, Moustapha Diatta a révélé qu'il l'a achetée à l'Armurerie dakaroise située en centre-ville. L'accusé assure avoir vérifié la législation sur les armes de ce type qui ne "nécessitaient pas d'autorisation".
Pour étayer son argumentaire, Moustapha Diatta laisse entendre qu'il a même eu à faire des vérifications sur Internet et a découvert que les mineurs peuvent avoir accès au calibre. Pour l'acheter, l'agent immobilier ajoute qu'il a juste présenté une photocopie d'identité nationale au major de l'armurerie qui lui a confié en avoir vendu des milliers sans présentation d'autorisation. "Un jour, mon oncle qui est un homme de tenue est venu chez moi et a vu l'arme. Il m'a demandé comment j'ai fait pour l'avoir, je lui ai dit que je l'ai achetée à l'armurerie et que son obtention ne nécessitait pas une autorisation", a-t-il ajouté.
Moustapha Diatta renchérit qu'il ne s'est pas limité là. "Je suis allé à l'armurerie, j'ai appelé mon oncle et je lui ai passé le major qui lui a crié dessus en lui disant de me laisser tranquille", enchaîne-t-il. Pour prouver sa bonne foi, Moustapha Diatta déclare avoir dit au juge qu'il peut l'aider à retrouver l'acheteur de l'arme.
Mais selon son récit, le magistrat instructeur n'a pas donné de suite à cette affaire d'armes qui, s'il ne tenait qu'à lui, ne serait pas mentionnée sur le pv d'enquête. "Mais les enquêteurs m'ont répondu qu'ils devaient le mentionner", s'est-il désolé.
Les enquêteurs ont trouvé chez lui des munitions en vrac de calibre 4 et 5 mm. Cela suppose qu'il détenait par devers lui une arme. A ce propos, l'accusé a fait savoir au tribunal que l'arme qu'il avait, était destinée à la chasse.
Interpellé sur la manière dont il s'est procuré l'arme de type Hatsan 135 comme il a bien voulu le préciser au juge, Moustapha Diatta a révélé qu'il l'a achetée à l'Armurerie dakaroise située en centre-ville. L'accusé assure avoir vérifié la législation sur les armes de ce type qui ne "nécessitaient pas d'autorisation".
Pour étayer son argumentaire, Moustapha Diatta laisse entendre qu'il a même eu à faire des vérifications sur Internet et a découvert que les mineurs peuvent avoir accès au calibre. Pour l'acheter, l'agent immobilier ajoute qu'il a juste présenté une photocopie d'identité nationale au major de l'armurerie qui lui a confié en avoir vendu des milliers sans présentation d'autorisation. "Un jour, mon oncle qui est un homme de tenue est venu chez moi et a vu l'arme. Il m'a demandé comment j'ai fait pour l'avoir, je lui ai dit que je l'ai achetée à l'armurerie et que son obtention ne nécessitait pas une autorisation", a-t-il ajouté.
Moustapha Diatta renchérit qu'il ne s'est pas limité là. "Je suis allé à l'armurerie, j'ai appelé mon oncle et je lui ai passé le major qui lui a crié dessus en lui disant de me laisser tranquille", enchaîne-t-il. Pour prouver sa bonne foi, Moustapha Diatta déclare avoir dit au juge qu'il peut l'aider à retrouver l'acheteur de l'arme.
Mais selon son récit, le magistrat instructeur n'a pas donné de suite à cette affaire d'armes qui, s'il ne tenait qu'à lui, ne serait pas mentionnée sur le pv d'enquête. "Mais les enquêteurs m'ont répondu qu'ils devaient le mentionner", s'est-il désolé.
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