Dans le plan Sénégal Emergent « élaboré sur des bases scientifiques avérées avec une stratégie d’émergence pour le Sénégal sur l’horizon 2035, figure en bonne place le défi de l’énergie parmi les 10 principes.
L’émergence suppose, selon le directeur général de la Sénélec, « une bonne stratégie politique, un choix stratégique, une gestion parfaite du temps la crédibilité, le talent et les finances …une croissance économique permettant l’inclusion sociale. »
L’accès à l’énergie, facteur de compétitivité numéro 1, demeure un problème crucial pour ne pas dire une injustice sociale au Sénégal et en Afrique au sud du Sahara où le ratio en milieu rural est seulement de 8%. Et pour faire face à cette forme « d’exclusion sociale qui fait le lit des frustrations et des dérives extrémistes », Makhtar Cissé a tenu à rappeler que « l’accès à l’énergie pour tous est un problème de justice sociale. »
Par conséquent, une alimentation énergétique fiable et bon marché contribue largement au développement des entreprises, car « chaque dollar investi dans la production d’électricité apporte plus 15 dollars de croissance du PIB » précise l’ancien ministre du budget qui est convaincu que pour mettre fin à l’extrême pauvreté, aux inégalités sociales, il faut élargir l’accès à l’électricité aux populations les plus pauvres et surtout « faire de l’accès universel une réalité. »
Le plan de Mixte énergétique
L’objectif du mixte énergétique consiste à diversifier les sources de production, la réduction des coûts et disposer d’une réserve de sécurité en cas de contingence. Après avoir rendu un vibrant hommage aux cadres et personnel de la Sénélec pour l’héritage et le travail de titan abattu, le directeur général a remarqué une nette amélioration de la production d’énergie et ambitionne « de préserver les acquis, faire des avancées beaucoup plus importantes et surtout avoir une baisse structurelle du prix de l’énergie qui permettra de sauver l’économie du Sénégal. »
En déficit et en location, en termes de production, le parc de la Senelec était à 0% avec 900 heures de coupure. Aujourd’hui la capacité de production du Sénégal fait deux fois plus le Mali et cinq fois celle de la Mauritanie.
En définitive, à l’indépendance en 1960 la capacité de production du Sénégal était de 49,5 Mw. En 52 ans, la production était de 573 Mw, alors que rien qu’en 2016, la production a atteint 273 Mw, soit près de la moitié de ce qui a été produit en 52 ans, avec 30% d’énergie solaire avec la centrale de Bokhol et la centrale de Malicounda.
Le DG a tenu à ajouter que pour le solaire, « l’Etat ne prend aucun risque, n’investit aucun franc, c’est l’investisseur qui fait tout et vend sa production à la Sénélec. La Sénélec ne paie que les Kw produits et mieux encore, si l’investisseur ne produit pas assez, il s’expose à des pénalités ».
Le parc de de la Sénélec dispose des énergies renouvelables avec une projection de 140 Mw de solaire en 2017, sans oublier la réception historique du parc éolien de Taïba Ndiaye avec 50 Mw en 2018, qui placera le Sénégal sur le standard des pays européens en terme d’énergie renouvelable. Atteindre le standard européen c’est aussi donner l’énergie à tous. En matière d’électrification rurale, le Sénégal est passé de 30 villages par an à 3 000. En résumé dira Makhtar Cissé « La Sénélec ne reçoit plus de subvention de l’Etat, continue de baisser ses coûts et va garantir au Sénégal en 2020 une électricité suffisante, plus propre et moins chère qui sera un avantage comparatif pour l’investissement au Sénégal...
L’émergence suppose, selon le directeur général de la Sénélec, « une bonne stratégie politique, un choix stratégique, une gestion parfaite du temps la crédibilité, le talent et les finances …une croissance économique permettant l’inclusion sociale. »
L’accès à l’énergie, facteur de compétitivité numéro 1, demeure un problème crucial pour ne pas dire une injustice sociale au Sénégal et en Afrique au sud du Sahara où le ratio en milieu rural est seulement de 8%. Et pour faire face à cette forme « d’exclusion sociale qui fait le lit des frustrations et des dérives extrémistes », Makhtar Cissé a tenu à rappeler que « l’accès à l’énergie pour tous est un problème de justice sociale. »
Par conséquent, une alimentation énergétique fiable et bon marché contribue largement au développement des entreprises, car « chaque dollar investi dans la production d’électricité apporte plus 15 dollars de croissance du PIB » précise l’ancien ministre du budget qui est convaincu que pour mettre fin à l’extrême pauvreté, aux inégalités sociales, il faut élargir l’accès à l’électricité aux populations les plus pauvres et surtout « faire de l’accès universel une réalité. »
Le plan de Mixte énergétique
L’objectif du mixte énergétique consiste à diversifier les sources de production, la réduction des coûts et disposer d’une réserve de sécurité en cas de contingence. Après avoir rendu un vibrant hommage aux cadres et personnel de la Sénélec pour l’héritage et le travail de titan abattu, le directeur général a remarqué une nette amélioration de la production d’énergie et ambitionne « de préserver les acquis, faire des avancées beaucoup plus importantes et surtout avoir une baisse structurelle du prix de l’énergie qui permettra de sauver l’économie du Sénégal. »
En déficit et en location, en termes de production, le parc de la Senelec était à 0% avec 900 heures de coupure. Aujourd’hui la capacité de production du Sénégal fait deux fois plus le Mali et cinq fois celle de la Mauritanie.
En définitive, à l’indépendance en 1960 la capacité de production du Sénégal était de 49,5 Mw. En 52 ans, la production était de 573 Mw, alors que rien qu’en 2016, la production a atteint 273 Mw, soit près de la moitié de ce qui a été produit en 52 ans, avec 30% d’énergie solaire avec la centrale de Bokhol et la centrale de Malicounda.
Le DG a tenu à ajouter que pour le solaire, « l’Etat ne prend aucun risque, n’investit aucun franc, c’est l’investisseur qui fait tout et vend sa production à la Sénélec. La Sénélec ne paie que les Kw produits et mieux encore, si l’investisseur ne produit pas assez, il s’expose à des pénalités ».
Le parc de de la Sénélec dispose des énergies renouvelables avec une projection de 140 Mw de solaire en 2017, sans oublier la réception historique du parc éolien de Taïba Ndiaye avec 50 Mw en 2018, qui placera le Sénégal sur le standard des pays européens en terme d’énergie renouvelable. Atteindre le standard européen c’est aussi donner l’énergie à tous. En matière d’électrification rurale, le Sénégal est passé de 30 villages par an à 3 000. En résumé dira Makhtar Cissé « La Sénélec ne reçoit plus de subvention de l’Etat, continue de baisser ses coûts et va garantir au Sénégal en 2020 une électricité suffisante, plus propre et moins chère qui sera un avantage comparatif pour l’investissement au Sénégal...
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