Après Ziguinchor avant-hier jeudi 25 février, la délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER) a effectué une visite ce vendredi 26 février dans les régions de Sédhiou et de Kolda. Cette visite entre dans le cadre de sa mission d’évaluation du financement de la campagne de commercialisation de l’anacarde au sud.
Au menu de cette visite, la DER a échangé avec les acteurs de la filière anacarde sur la campagne de commercialisation 2020 dont elle s’est dite satisfaite du déroulement. Mais également les prospections de sites pour le stockage et le conditionnement de la noix de cajou. Dans les débats est revenu souvent la problématique de stockage rencontrée fréquemment par les producteurs au cours de la campagne de commercialisation.
C’est ce qui fait dire à Pape Amadou Sarr, délégué général de la DER à l’étape de Kolda que pour le stockage, les hangars, les chambres de conservation et plateformes, les moyens seront mis à partir du premier mars 2021. « Notre mission est de voir plusieurs jeunes comme le GIE Camaracounda, entré dans la filière en ayant des montants compris entre cent voire trois cents millions pour produire, transformer et exporter. C’est cette mission que nous voulons renforcer et matérialiser ici. Et d’ailleurs dans ce processus, la compétitivité des produits du secteur doit répondre aux exigences des lois du marché. Et c’est pourquoi, la formalisation, la mécanisation agricole, la recherche des semences doivent être au cœur du système de cette chaine. Ainsi, nous comptons investir 15 milliards dans la région naturelle de la Casamance pour la campagne de commercialisation 2021. Et je suis sûr que si les gens jouent le jeu, on peut aller jusqu’à vingt milliards »
Cette mission d’évaluation des financements de la DER au secteur a permis de sauver la filière avec le repli des asiatiques dû à la pandémie de la covid-19. Un plan d’actions a été partagé entre les services techniques et les acteurs de voir les difficultés liées au recouvrement du crédit alloué lors de la précédente campagne de commercialisation. D’ailleurs, celle-ci va démarrer dans les prochains jours d’où l’importance de tenir ces échanges entre les acteurs de la zone sud du pays.
C’est pourquoi, dans la foulée pour améliorer la qualité des noix de cajou, le Délégué général de la DER à Sédhiou, annoncera être en discussion avec l’ISRA pour améliorer la qualité de l’anacarde avec la recherche pour un financement compris entre 50 et 60 millions. Cette recherche, selon le délégué général, permettra de pérenniser la filière avec des noix de cajou de qualité.
Boubacar Konta, président régional (Kolda) et national des exportateurs d’estimer : « c’est grâce aux financements de la DER que nous avons eu du courage à travailler lors de la campagne de commercialisation passée (2020). Nous saluons cette initiative de la DER à s’impliquer dans la filière en échangeant avec les acteurs à la base après l’avoir accompagné. Mais, il faut le dire que les producteurs doivent faire beaucoup d’efforts pour rembourser les crédits. Nous croyons fortement avec cet accompagnement financier de la DER qui a permis aux producteurs locaux de tirer leur compte. Et comme on le souhaite « sénégaliser » la filière, il faut une réorientation du secteur dans toute la chaine »
Pape Amadou Sarr sur le remboursement des crédits a précisé enfin que la DER est une institution publique qui est là pour accompagner les femmes et les jeunes à être autonomes. C’est pourquoi, il faut rembourser les crédits pour permettre à la filière d’évoluer davantage a-t-il dit.
À Kolda, après la rencontre avec les producteurs, la DER a effectué une visite de prospection de sites pour l’implantation de hangars de stockage pour la transformation dans les communes de Dioulacolon et Saré Badji.
Au menu de cette visite, la DER a échangé avec les acteurs de la filière anacarde sur la campagne de commercialisation 2020 dont elle s’est dite satisfaite du déroulement. Mais également les prospections de sites pour le stockage et le conditionnement de la noix de cajou. Dans les débats est revenu souvent la problématique de stockage rencontrée fréquemment par les producteurs au cours de la campagne de commercialisation.
C’est ce qui fait dire à Pape Amadou Sarr, délégué général de la DER à l’étape de Kolda que pour le stockage, les hangars, les chambres de conservation et plateformes, les moyens seront mis à partir du premier mars 2021. « Notre mission est de voir plusieurs jeunes comme le GIE Camaracounda, entré dans la filière en ayant des montants compris entre cent voire trois cents millions pour produire, transformer et exporter. C’est cette mission que nous voulons renforcer et matérialiser ici. Et d’ailleurs dans ce processus, la compétitivité des produits du secteur doit répondre aux exigences des lois du marché. Et c’est pourquoi, la formalisation, la mécanisation agricole, la recherche des semences doivent être au cœur du système de cette chaine. Ainsi, nous comptons investir 15 milliards dans la région naturelle de la Casamance pour la campagne de commercialisation 2021. Et je suis sûr que si les gens jouent le jeu, on peut aller jusqu’à vingt milliards »
Cette mission d’évaluation des financements de la DER au secteur a permis de sauver la filière avec le repli des asiatiques dû à la pandémie de la covid-19. Un plan d’actions a été partagé entre les services techniques et les acteurs de voir les difficultés liées au recouvrement du crédit alloué lors de la précédente campagne de commercialisation. D’ailleurs, celle-ci va démarrer dans les prochains jours d’où l’importance de tenir ces échanges entre les acteurs de la zone sud du pays.
C’est pourquoi, dans la foulée pour améliorer la qualité des noix de cajou, le Délégué général de la DER à Sédhiou, annoncera être en discussion avec l’ISRA pour améliorer la qualité de l’anacarde avec la recherche pour un financement compris entre 50 et 60 millions. Cette recherche, selon le délégué général, permettra de pérenniser la filière avec des noix de cajou de qualité.
Boubacar Konta, président régional (Kolda) et national des exportateurs d’estimer : « c’est grâce aux financements de la DER que nous avons eu du courage à travailler lors de la campagne de commercialisation passée (2020). Nous saluons cette initiative de la DER à s’impliquer dans la filière en échangeant avec les acteurs à la base après l’avoir accompagné. Mais, il faut le dire que les producteurs doivent faire beaucoup d’efforts pour rembourser les crédits. Nous croyons fortement avec cet accompagnement financier de la DER qui a permis aux producteurs locaux de tirer leur compte. Et comme on le souhaite « sénégaliser » la filière, il faut une réorientation du secteur dans toute la chaine »
Pape Amadou Sarr sur le remboursement des crédits a précisé enfin que la DER est une institution publique qui est là pour accompagner les femmes et les jeunes à être autonomes. C’est pourquoi, il faut rembourser les crédits pour permettre à la filière d’évoluer davantage a-t-il dit.
À Kolda, après la rencontre avec les producteurs, la DER a effectué une visite de prospection de sites pour l’implantation de hangars de stockage pour la transformation dans les communes de Dioulacolon et Saré Badji.
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