« Paix aux hommes que Dieu aime ! »
Chers téléspectateurs,
Chers auditeurs,
Chers frères et sœurs dans la foi au Christ, dans la foi en Dieu,
Depuis la naissance de Jésus Christ à Bethléem, tel est le vœu que les Anges formulent pour les hommes de tous pays, à travers les âges ; tel est le vœu que je formule pour vous toutes, et pour vous tous, aujourd’hui !
Noël ! C’est Dieu qui naît dans notre monde, Dieu qui se fait si proche de nous, qu’il peut nous regarder avec les yeux d’un enfant. Et dans cet enfant, Dieu devient un visage à contempler, un regard à croiser, une parole à écouter.
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime ! » En naissant dans notre monde, pour épouser notre condition humaine, Dieu engage les hommes à assumer leurs responsabilités, pour Lui faire honneur, et pour être au service les uns les autres. Il les engage à devenir avec Lui faiseurs de paix, bâtisseurs de cités de la justice, créateurs de liens, qui favorisent la réconciliation.
Notre cher pays le Sénégal, qui vit une situation difficile et complexe, a plus que jamais besoin de cette Paix, Don de Dieu. Comme les Bergers de Bethléem, nous avons tous besoin d’écouter la Parole de Dieu, qui nous oriente sur les chemins de la paix, par la promotion de la justice, de la solidarité, de la réconciliation.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté ? Nous habitants du Sénégal, en cette Nuit de Noël, comment pouvons-nous dormir en paix, au moment où des Sénégalais et des Sénégalaises meurent dans la violence ? Comment pouvons-nous fêter la Naissance de l’Homme-Dieu, au moment où des vies sont brutalement fauchées en Casamance ? Il y’a trop de sang et de larmes, qui ont coulé en cette Casamance, depuis trois décennies. Comment pouvons-nous dormir en paix, au moment où bon nombre de nos concitoyens vivent en insécurité, dans nos villes, nos bourgs et nos villages ?
Nous sommes alors tous invités à un examen de conscience, à nous poser cette question : « Qu’avons-nous fait, que faisons-nous, qu’allons-nous faire encore, pour que la paix règne dans nos cœurs, qu’elle règne dans cette partie sud de notre pays, qu’elle règne dans le pays tout entier ? » « Paix aux hommes de bonne volonté ! » Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté ?
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » En cette période pré-électorale, nous déployons, c’est bien visible, beaucoup d’énergies pour conquérir les suffrages des électeurs. Nous déployons, c’est très visible, beaucoup de moyens et d’astuces pour conquérir le pouvoir sur ce pays, qui saigne dans sa partie sud, depuis des décennies ; ce pays qui voit se multiplier sur son sol les zones d’insécurité. Sommes-nous des hommes de bonne volonté, qui inscrivent dans leur programme l’arrêt de l’hémorragie, qui a décimé et continue de décimer tant de nos concitoyens ?
Sommes-nous de tels hommes de bonne volonté, nous guides religieux ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous candidats aux élections présidentielles ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous Directeurs de Campagnes électorales ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous membres de la société civile ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous membres des différentes formations politiques ?
Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté, nous citoyens et citoyennes Sénégalais ? Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté épris de vérité, de justice, de solidarité et de paix ?
Dans notre pays, nous parlons beaucoup de grands chantiers : chantiers dans le domaine de l’économie, chantiers dans le domaine de la culture. Tant mieux ! s’ils contribuent au développement du pays et au bien-être de tous ! Mais ne perdons pas de vue les chantiers aussi grands, sinon plus grands, du domaine de l’éthique, de la morale. Combien sommes-nous à déplorer la perte réelle des valeurs et des repères dans les consciences ! Ne sommes-nous pas tous inquiets des risques nombreux de graves perturbations de la paix ? Oui, aujourd’hui, sont ouverts, devant nous, les grands chantiers de la lutte contre la suprématie de l’argent et la recrudescence de la violence ; les grands chantiers de la préservation et de la reconquête des valeurs morales et spirituelles ; les grands chantiers de la paix à reconquérir, à préserver, à consolider.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Les prochaines élections présidentielles seront un rendez-vous décisif avec l’histoire. Elles devront consolider les bases d’une destinée communautaire à construire dans la réconciliation, dans la justice et dans la paix, et devront ouvrir ainsi de nouveaux horizons pour l’avenir de notre Nation. Le Pape Benoit XVI, dans l’Exhortation Apostolique Africae Munus - l’Engagement de l’Afrique - qu’il vient de promulguer à la suite de la deuxième Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Evêques, écrit ceci: « Les élections sont le moment privilégié pour un débat politique public sain et serein, caractérisé par le respect des différentes opinions et des différents groupes politiques »
Je reste convaincu que notre pays peut organiser des élections libres, démocratiques, transparentes et pacifiques, mais, pour cela, nous devons tous nous convertir : nous devons changer nos cœurs endurcis par l’esprit de fraude, de duperie, d’appétit du pouvoir, de violence. Nous devons garder l’humain, qu’il y’a en chacun de nous, et qu’évoquait si éloquemment le Rabin, à qui l’on demandait : « Où était Dieu pendant les guerres et les génocides, qui ont frappé notre planète ? » et qui répondit : « Où était l’homme ? Où était l’humain qu’il y a en chaque homme, pendant ces guerres ? »
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Chers concitoyens, nous devons nous ouvrir, par la prière, pour accueillir la Paix que Dieu nous donne ; nous devons nous armer, toujours par la prière, pour le combat de la paix ; mais nous devons aussi promouvoir la paix par des actes concrets de solidarité et de respect de l’autre ; des actes concrets de respect d’autrui et du bien commun. C’est ainsi que nous contribuerons au développement de notre pays, dans la paix sociale.
Nous avons le devoir de transmettre ces valeurs de paix et de solidarité, aux générations futures. On mesure la qualité d’une civilisation, à son attention et à sa sollicitude envers les personnes les plus vulnérables.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Dieu aime le Sénégal, comme tout autre pays. Mais nous, aimons-nous vraiment le Sénégal ? Le Sénégal comme l’Afrique est une terre d’espérance. Travaillons, à quelque niveau que nous soyons, à garder ardente cette espérance !
Travaillons à construire un Sénégal réellement démocratique, apaisé et porteur de nouvelles chances de développement pour notre peuple, grâce à une politique de bonne gouvernance. Travaillons à bâtir un Sénégal respectueux de l’humain, qu’il y’a en chaque homme. La démocratie, n’est-ce pas d’abord le respect de cet humain, qu’il y’a en chaque homme, le respect des droits humains et des libertés fondamentales, le respect de la volonté du peuple et de ses choix électoraux.
La Constitution, gage du consensus national, doit être respectée. « Le non respect de la Constitution nationale…manifesterait une défaillance grave dans la gouvernance, et signifierait un manque de compétence dans la gestion de la chose publique », dit encore le Pape Benoit XVI, dans l’Exhortation Apostolique post-synodale, Africae Munus.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux populations sénégalaises ! Qu’elles redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en elles : cet humain qui refuse de vendre sa conscience, en échange de sommes d’argents, même en ces temps difficiles ; cet humain qui refuse de céder à la tentation de profiter du pouvoir pour se servir, au lieu de servir.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux Gouvernants ! Qu’ils redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en eux : cet humain qui se laisse émouvoir par les larmes des orphelins et des veuves, au point de s’engager résolument à mettre fin aux conflits, qui sèment la mort.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux Forces de maintien de l’ordre. Qu’elles redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en elles : cet humain qui fait preuve de patriotisme et de justice, en évitant toutes formes de violence injustifiées.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux acteurs politiques ! Qu’ils redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en eux : cet humain qui fait preuve de grande culture démocratique ; cet humain qui s’abstient de toute forme de violence à l’égard de l’adversaire politique.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux professionnels des médias ! Qu’ils redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en eux : cet humain qui se conforme au Code de déontologie de leur métier ; cet humain qui ne déforme pas, ne dénature pas, ne fausse pas les propos de l’autre.
Chers concitoyens, nous souhaitons tous que les prochaines élections se déroulent dans la transparence, la vérité et la paix, pour maintenir notre cher Sénégal dans le cercle des nations soucieuses de l’humain, qu’il y’a en chaque homme ; cet humain que Dieu est venu nous apprendre à reconnaître, à aimer et à cultiver, en se faisant homme. Nous confions notre pays à notre Dame de Poponguine, Notre Dame de la Paix, pour que vive un Sénégal épris de vérité de justice, de solidarité, de paix, d’humanité et d’amour !
Joyeux Noël, à vous tous et à vous toutes !
Théodore Adrien Cardinal SARR
Archevêque de Dakar
Chers téléspectateurs,
Chers auditeurs,
Chers frères et sœurs dans la foi au Christ, dans la foi en Dieu,
Depuis la naissance de Jésus Christ à Bethléem, tel est le vœu que les Anges formulent pour les hommes de tous pays, à travers les âges ; tel est le vœu que je formule pour vous toutes, et pour vous tous, aujourd’hui !
Noël ! C’est Dieu qui naît dans notre monde, Dieu qui se fait si proche de nous, qu’il peut nous regarder avec les yeux d’un enfant. Et dans cet enfant, Dieu devient un visage à contempler, un regard à croiser, une parole à écouter.
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime ! » En naissant dans notre monde, pour épouser notre condition humaine, Dieu engage les hommes à assumer leurs responsabilités, pour Lui faire honneur, et pour être au service les uns les autres. Il les engage à devenir avec Lui faiseurs de paix, bâtisseurs de cités de la justice, créateurs de liens, qui favorisent la réconciliation.
Notre cher pays le Sénégal, qui vit une situation difficile et complexe, a plus que jamais besoin de cette Paix, Don de Dieu. Comme les Bergers de Bethléem, nous avons tous besoin d’écouter la Parole de Dieu, qui nous oriente sur les chemins de la paix, par la promotion de la justice, de la solidarité, de la réconciliation.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté ? Nous habitants du Sénégal, en cette Nuit de Noël, comment pouvons-nous dormir en paix, au moment où des Sénégalais et des Sénégalaises meurent dans la violence ? Comment pouvons-nous fêter la Naissance de l’Homme-Dieu, au moment où des vies sont brutalement fauchées en Casamance ? Il y’a trop de sang et de larmes, qui ont coulé en cette Casamance, depuis trois décennies. Comment pouvons-nous dormir en paix, au moment où bon nombre de nos concitoyens vivent en insécurité, dans nos villes, nos bourgs et nos villages ?
Nous sommes alors tous invités à un examen de conscience, à nous poser cette question : « Qu’avons-nous fait, que faisons-nous, qu’allons-nous faire encore, pour que la paix règne dans nos cœurs, qu’elle règne dans cette partie sud de notre pays, qu’elle règne dans le pays tout entier ? » « Paix aux hommes de bonne volonté ! » Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté ?
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » En cette période pré-électorale, nous déployons, c’est bien visible, beaucoup d’énergies pour conquérir les suffrages des électeurs. Nous déployons, c’est très visible, beaucoup de moyens et d’astuces pour conquérir le pouvoir sur ce pays, qui saigne dans sa partie sud, depuis des décennies ; ce pays qui voit se multiplier sur son sol les zones d’insécurité. Sommes-nous des hommes de bonne volonté, qui inscrivent dans leur programme l’arrêt de l’hémorragie, qui a décimé et continue de décimer tant de nos concitoyens ?
Sommes-nous de tels hommes de bonne volonté, nous guides religieux ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous candidats aux élections présidentielles ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous Directeurs de Campagnes électorales ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous membres de la société civile ? Etes-vous de tels hommes de bonne volonté, vous membres des différentes formations politiques ?
Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté, nous citoyens et citoyennes Sénégalais ? Sommes-nous des hommes et des femmes de bonne volonté épris de vérité, de justice, de solidarité et de paix ?
Dans notre pays, nous parlons beaucoup de grands chantiers : chantiers dans le domaine de l’économie, chantiers dans le domaine de la culture. Tant mieux ! s’ils contribuent au développement du pays et au bien-être de tous ! Mais ne perdons pas de vue les chantiers aussi grands, sinon plus grands, du domaine de l’éthique, de la morale. Combien sommes-nous à déplorer la perte réelle des valeurs et des repères dans les consciences ! Ne sommes-nous pas tous inquiets des risques nombreux de graves perturbations de la paix ? Oui, aujourd’hui, sont ouverts, devant nous, les grands chantiers de la lutte contre la suprématie de l’argent et la recrudescence de la violence ; les grands chantiers de la préservation et de la reconquête des valeurs morales et spirituelles ; les grands chantiers de la paix à reconquérir, à préserver, à consolider.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Les prochaines élections présidentielles seront un rendez-vous décisif avec l’histoire. Elles devront consolider les bases d’une destinée communautaire à construire dans la réconciliation, dans la justice et dans la paix, et devront ouvrir ainsi de nouveaux horizons pour l’avenir de notre Nation. Le Pape Benoit XVI, dans l’Exhortation Apostolique Africae Munus - l’Engagement de l’Afrique - qu’il vient de promulguer à la suite de la deuxième Assemblée Spéciale pour l’Afrique du Synode des Evêques, écrit ceci: « Les élections sont le moment privilégié pour un débat politique public sain et serein, caractérisé par le respect des différentes opinions et des différents groupes politiques »
Je reste convaincu que notre pays peut organiser des élections libres, démocratiques, transparentes et pacifiques, mais, pour cela, nous devons tous nous convertir : nous devons changer nos cœurs endurcis par l’esprit de fraude, de duperie, d’appétit du pouvoir, de violence. Nous devons garder l’humain, qu’il y’a en chacun de nous, et qu’évoquait si éloquemment le Rabin, à qui l’on demandait : « Où était Dieu pendant les guerres et les génocides, qui ont frappé notre planète ? » et qui répondit : « Où était l’homme ? Où était l’humain qu’il y a en chaque homme, pendant ces guerres ? »
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Chers concitoyens, nous devons nous ouvrir, par la prière, pour accueillir la Paix que Dieu nous donne ; nous devons nous armer, toujours par la prière, pour le combat de la paix ; mais nous devons aussi promouvoir la paix par des actes concrets de solidarité et de respect de l’autre ; des actes concrets de respect d’autrui et du bien commun. C’est ainsi que nous contribuerons au développement de notre pays, dans la paix sociale.
Nous avons le devoir de transmettre ces valeurs de paix et de solidarité, aux générations futures. On mesure la qualité d’une civilisation, à son attention et à sa sollicitude envers les personnes les plus vulnérables.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Dieu aime le Sénégal, comme tout autre pays. Mais nous, aimons-nous vraiment le Sénégal ? Le Sénégal comme l’Afrique est une terre d’espérance. Travaillons, à quelque niveau que nous soyons, à garder ardente cette espérance !
Travaillons à construire un Sénégal réellement démocratique, apaisé et porteur de nouvelles chances de développement pour notre peuple, grâce à une politique de bonne gouvernance. Travaillons à bâtir un Sénégal respectueux de l’humain, qu’il y’a en chaque homme. La démocratie, n’est-ce pas d’abord le respect de cet humain, qu’il y’a en chaque homme, le respect des droits humains et des libertés fondamentales, le respect de la volonté du peuple et de ses choix électoraux.
La Constitution, gage du consensus national, doit être respectée. « Le non respect de la Constitution nationale…manifesterait une défaillance grave dans la gouvernance, et signifierait un manque de compétence dans la gestion de la chose publique », dit encore le Pape Benoit XVI, dans l’Exhortation Apostolique post-synodale, Africae Munus.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux populations sénégalaises ! Qu’elles redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en elles : cet humain qui refuse de vendre sa conscience, en échange de sommes d’argents, même en ces temps difficiles ; cet humain qui refuse de céder à la tentation de profiter du pouvoir pour se servir, au lieu de servir.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux Gouvernants ! Qu’ils redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en eux : cet humain qui se laisse émouvoir par les larmes des orphelins et des veuves, au point de s’engager résolument à mettre fin aux conflits, qui sèment la mort.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux Forces de maintien de l’ordre. Qu’elles redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en elles : cet humain qui fait preuve de patriotisme et de justice, en évitant toutes formes de violence injustifiées.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux acteurs politiques ! Qu’ils redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en eux : cet humain qui fait preuve de grande culture démocratique ; cet humain qui s’abstient de toute forme de violence à l’égard de l’adversaire politique.
« Paix aux hommes de bonne volonté ! » Paix aux professionnels des médias ! Qu’ils redoublent de vigilance, pour garder l’humain qu’il y’a en eux : cet humain qui se conforme au Code de déontologie de leur métier ; cet humain qui ne déforme pas, ne dénature pas, ne fausse pas les propos de l’autre.
Chers concitoyens, nous souhaitons tous que les prochaines élections se déroulent dans la transparence, la vérité et la paix, pour maintenir notre cher Sénégal dans le cercle des nations soucieuses de l’humain, qu’il y’a en chaque homme ; cet humain que Dieu est venu nous apprendre à reconnaître, à aimer et à cultiver, en se faisant homme. Nous confions notre pays à notre Dame de Poponguine, Notre Dame de la Paix, pour que vive un Sénégal épris de vérité de justice, de solidarité, de paix, d’humanité et d’amour !
Joyeux Noël, à vous tous et à vous toutes !
Théodore Adrien Cardinal SARR
Archevêque de Dakar
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