La bataille médiatique, les avocats de l'Imam Ndao n'ont pas l'intention de la perdre. A quelques jours de son audition qui s'annonce déterminante, Me Moussa Sarr qui coordonne le pool des conseils du guide religieux arrêté pour ses supposés liens avec des mouvements jihadistes, a fait face aux journalistes pour faire un bilan d'étape du procès ouvert depuis le 9 avril et éventuellement laver son client de tout soupçon.
De prime abord, la robe noire a fustigé l'appellation donnée au dossier. “Vous constaterez avec nous que le dossier est appelé dossier Imam Ndao alors qu'il y a un décalage manifeste entre les faits et cette appellation”, fait constater le coordinateur du pool des avocats, qui pense que c'est fait à dessein par le parquet.
Me Moussa Sarr en est d'autant plus convaincu qu'il n'a à ce jour décelé que 4 personnes des 29 entendus qui ont reconnu avoir côtoyé son client. Il cite Ibrahima Diallo alias Abou Omar, Ibrahima Hanne, Saliou Ndiaye et Matar Diokhané et ses épouses. Pour l'avocat, l'Imam Ndao a été durant ces douze jours de procès le présent le plus absent. “Me Moussa Sarr s'attaque ensuite à l'enquête menée par la gendarmerie et la police qui, à son avis, n'est pas corroborée par ce à quoi nous assistons depuis le début du procès marqué par des dénégations.
A l'en croire, tout ce qui été imputé à l'Imam Ndao dans les pv de police et de gendarmerie n'a jusqu'à présent pas été confirmé par les débats d'audience. Il cite pour exemple les champs de Gamboul qui est présenté comme un centre d'endoctrinement où l'Imam forme des jihadistes et que rien ne prouve dans le dossier. Même s'il n'a pas mis de toge cet après midi, Me Moussa Sarr est toujours d'attaque et renverse les allégations des enquêteurs selon lesquels Moustapha Faye (un sénégalais mort au Nigeria) était le chauffeur de l'Imam Ndao. “C'est une construction des enquêteurs. Imam Ndao n'a jamais eu de chauffeur”, rectifie la robe noire.
Toujours dans une dynamique de disculper son client, l'avocat évoque les réunions lors desquelles les décisions de partir au Nigeria et en Libye ont été prises par des Sénégalais supposés proches de son client. “Imam Ndao n'a pris part à aucune de ces rencontres”, blanchit-il le coordinateur de la Ligue des Imams et Oulmas de Kaolack.
Anticipant sur sa plaidoirie qui s'annonce épique, Me Sarr de faire remarquer qu'en matière pénale, ce sont des faits matériels qui sont punis et non des opinions. “La chambre criminelle n'est pas habilitée à trancher sur les croyances des Sénégalais”, redéfinit le coordinateur du pool des avocats qui croit dur comme fer que son client sert de faire valoir pour légitimer la lutte contre le terrorisme.
Convaincu de l'innocence de son client, Me Moussa Sarr invite le procureur à faire preuve de sagesse en requérant la relaxe contre son client. En outre, il attend du procureur Aly Ciré Ndiaye qu'il présente ses excuses à l'imam Alioune Ndao pour toutes les humiliations subies durant la procédure.
S'agissant de l'état d'esprit de son client, Me Moussa Sarr rapporte qu'il n'a pas été affecté par la lourdeur des charges retenues contre lui. Et quelle que soit l'issue du processus, confie l'avocat, Imam Ndao continuera à faire à ce qu'il a à faire. ”Mon devoir, c'est d'éduquer les jeunes de mon pays. C'est ce qu'il m'a dit”, renchérit Me Sarr.
De prime abord, la robe noire a fustigé l'appellation donnée au dossier. “Vous constaterez avec nous que le dossier est appelé dossier Imam Ndao alors qu'il y a un décalage manifeste entre les faits et cette appellation”, fait constater le coordinateur du pool des avocats, qui pense que c'est fait à dessein par le parquet.
Me Moussa Sarr en est d'autant plus convaincu qu'il n'a à ce jour décelé que 4 personnes des 29 entendus qui ont reconnu avoir côtoyé son client. Il cite Ibrahima Diallo alias Abou Omar, Ibrahima Hanne, Saliou Ndiaye et Matar Diokhané et ses épouses. Pour l'avocat, l'Imam Ndao a été durant ces douze jours de procès le présent le plus absent. “Me Moussa Sarr s'attaque ensuite à l'enquête menée par la gendarmerie et la police qui, à son avis, n'est pas corroborée par ce à quoi nous assistons depuis le début du procès marqué par des dénégations.
A l'en croire, tout ce qui été imputé à l'Imam Ndao dans les pv de police et de gendarmerie n'a jusqu'à présent pas été confirmé par les débats d'audience. Il cite pour exemple les champs de Gamboul qui est présenté comme un centre d'endoctrinement où l'Imam forme des jihadistes et que rien ne prouve dans le dossier. Même s'il n'a pas mis de toge cet après midi, Me Moussa Sarr est toujours d'attaque et renverse les allégations des enquêteurs selon lesquels Moustapha Faye (un sénégalais mort au Nigeria) était le chauffeur de l'Imam Ndao. “C'est une construction des enquêteurs. Imam Ndao n'a jamais eu de chauffeur”, rectifie la robe noire.
Toujours dans une dynamique de disculper son client, l'avocat évoque les réunions lors desquelles les décisions de partir au Nigeria et en Libye ont été prises par des Sénégalais supposés proches de son client. “Imam Ndao n'a pris part à aucune de ces rencontres”, blanchit-il le coordinateur de la Ligue des Imams et Oulmas de Kaolack.
Anticipant sur sa plaidoirie qui s'annonce épique, Me Sarr de faire remarquer qu'en matière pénale, ce sont des faits matériels qui sont punis et non des opinions. “La chambre criminelle n'est pas habilitée à trancher sur les croyances des Sénégalais”, redéfinit le coordinateur du pool des avocats qui croit dur comme fer que son client sert de faire valoir pour légitimer la lutte contre le terrorisme.
Convaincu de l'innocence de son client, Me Moussa Sarr invite le procureur à faire preuve de sagesse en requérant la relaxe contre son client. En outre, il attend du procureur Aly Ciré Ndiaye qu'il présente ses excuses à l'imam Alioune Ndao pour toutes les humiliations subies durant la procédure.
S'agissant de l'état d'esprit de son client, Me Moussa Sarr rapporte qu'il n'a pas été affecté par la lourdeur des charges retenues contre lui. Et quelle que soit l'issue du processus, confie l'avocat, Imam Ndao continuera à faire à ce qu'il a à faire. ”Mon devoir, c'est d'éduquer les jeunes de mon pays. C'est ce qu'il m'a dit”, renchérit Me Sarr.
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