« La communauté nationale et internationale est témoin de l'escalade de la violence d'État et de la détermination du pouvoir à saborder irréversiblement la démocratie et l'État de droit au Sénégal », tels sont les propos de Me Ciré Clédor Ly, avocat d’Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet-Beauté.
Dans un communiqué que le conseiller du leader de Pastef nous a remis, l’avocat exprime sa rage envers le pouvoir qu’il taxe être victime « de folie meurtrière d'une caste politique en agonie. Aucune force, fût-elle la loi, ne peut venir à bout d'une déferlante populaire qui finit toujours par l'emporter ».
Me Ly regrette le fait que « toutes les institutions sont mises à contribution dans le complot d'État ourdi contre le leader de l'opposition démocratique Ousmane Sonko et la justice est utilisée comme bras exécutant, à tous les degrés, de la police judiciaire à la Cour Suprême, le Conseil Constitutionnel appendice du pouvoir exécutif restant à l'affût pour le parjure de la dernière heure. »
Le scénario qui s’est produit à Vélingara dans sa caravane de la liberté n’a pas été du goût de l’avocat. Me Ciré Clédar Ly dénonce la posture des forces de l’ordre et de sécurité. « Les forces de défense et de sécurité sont détournées de leur mission républicaine, qui est d'assurer la protection et la sécurité des personnes et des biens. Elle est mise au-devant pour porter atteinte aux libertés dans la parfaite connaissance du crime qu'on leur fait commettre et qui est puni de la dégradation civique par l'article 6 du Code Pénal sans préjudice de la peine de réclusion criminelle encourue pour enlèvement à Vélingara, détention dans un véhicule et séquestration dans une habitation fût-elle le domicile de la victime Ousmane Sonko ».
Cependant, l’avocat prévient que des poursuites internationales seront menées contre des personnalités ciblées. « Sont responsables de ces crimes tous les exécutants directs, leurs supérieurs hiérarchiques et les commanditaires politiques dont certains sont passibles de poursuites pour HAUTE TRAHISION ».
S’adressant indirectement au juge El Hadj Issa Ndiaye qui devra donner le verdict du procès de l’affaire de viol du dossier Sweet-Beauté, Me Ly rappelle ses cours de droit. « La mission d'un Juge est de rétablir l'équilibre social lorsque la politique a une démarche qui installe le chaos et non de déclencher l'incendie et la mort. »
« Il est temps d'arrêter les persécutions et les violences exercées contre le citoyen Ousmane Sonko, de lever les barrières autour de sa demeure, de libérer tous les détenus politiques, de s'abstenir de toute décision allant dans le sens de priver Ousmane Sonko de son droit politique de compétir pour accéder aux plus hautes fonctions électives du pays, de perquisitionner illégalement ses téléphones et de diffuser ses données personnelles violant également son intimité et portant atteinte à sa vie privée », conclut l’avocat.
Dans un communiqué que le conseiller du leader de Pastef nous a remis, l’avocat exprime sa rage envers le pouvoir qu’il taxe être victime « de folie meurtrière d'une caste politique en agonie. Aucune force, fût-elle la loi, ne peut venir à bout d'une déferlante populaire qui finit toujours par l'emporter ».
Me Ly regrette le fait que « toutes les institutions sont mises à contribution dans le complot d'État ourdi contre le leader de l'opposition démocratique Ousmane Sonko et la justice est utilisée comme bras exécutant, à tous les degrés, de la police judiciaire à la Cour Suprême, le Conseil Constitutionnel appendice du pouvoir exécutif restant à l'affût pour le parjure de la dernière heure. »
Le scénario qui s’est produit à Vélingara dans sa caravane de la liberté n’a pas été du goût de l’avocat. Me Ciré Clédar Ly dénonce la posture des forces de l’ordre et de sécurité. « Les forces de défense et de sécurité sont détournées de leur mission républicaine, qui est d'assurer la protection et la sécurité des personnes et des biens. Elle est mise au-devant pour porter atteinte aux libertés dans la parfaite connaissance du crime qu'on leur fait commettre et qui est puni de la dégradation civique par l'article 6 du Code Pénal sans préjudice de la peine de réclusion criminelle encourue pour enlèvement à Vélingara, détention dans un véhicule et séquestration dans une habitation fût-elle le domicile de la victime Ousmane Sonko ».
Cependant, l’avocat prévient que des poursuites internationales seront menées contre des personnalités ciblées. « Sont responsables de ces crimes tous les exécutants directs, leurs supérieurs hiérarchiques et les commanditaires politiques dont certains sont passibles de poursuites pour HAUTE TRAHISION ».
S’adressant indirectement au juge El Hadj Issa Ndiaye qui devra donner le verdict du procès de l’affaire de viol du dossier Sweet-Beauté, Me Ly rappelle ses cours de droit. « La mission d'un Juge est de rétablir l'équilibre social lorsque la politique a une démarche qui installe le chaos et non de déclencher l'incendie et la mort. »
« Il est temps d'arrêter les persécutions et les violences exercées contre le citoyen Ousmane Sonko, de lever les barrières autour de sa demeure, de libérer tous les détenus politiques, de s'abstenir de toute décision allant dans le sens de priver Ousmane Sonko de son droit politique de compétir pour accéder aux plus hautes fonctions électives du pays, de perquisitionner illégalement ses téléphones et de diffuser ses données personnelles violant également son intimité et portant atteinte à sa vie privée », conclut l’avocat.
Autres articles
-
Guinée: l'opposition appelle à des manifestations à partir du 6 janvier
-
Les femmes musulmanes « Ndeyi Askan Wi » font un appel pour le lancement de leur plateforme
-
KOLDA : Abdoulaye Bibi Baldé (ex ministre/maire) répond à Monsieur Guy Marius Sagna (député)
-
Marche nue des féministes : « Notre société et notre culture ne nous préparent pas à certaines formes de lutte » (Mame Diarra Bousso Thiam)
-
Noël : une fête qui renforce la cohésion inter-religieuse au Sénégal