Dans la salle d’audience qui abrite l’affaire « Sweet Beauté » ce mardi, les plaidoiries ont débuté dès la reprise à 23h55. C’est Me Anta Mbaye qui commence en rappelant ceci : « Adji Sarr est considérée depuis 2021 comme indéfendable. Mais peut-on être indéfendable ? Notre rôle en tant qu’avocat est de défendre ».
D’après la robe noire, Ndèye Khady Ndiaye a créé un espace de débauche. « On peut penser que 2 personnes peuvent entretenir des rapports sexuels dans cet endroit. Il faut penser aussi que la connotation entre l’accusé Ousmane Sonko et la dame Adji Sarr est réelle ». Revenant sur le certificat médical, Me Anta Mbaye déroule : « On ne retrouve pas de lésions vulvaires c’est un certificat qui nous le dit et ça veut dire qu’il n’y a pas rapport fait avec brutalité. Il est facile dans le dossier de vous donner toutes les preuves factuelles qui fondent le viol. » Céder, n’est pas synonyme de consentir selon l’avocate de la partie civile. Par ailleurs, ce n’est pas parce que Adji Sarr n’a pas été violentée qu’elle n’a pas été violée. « Si on n’arrive pas à enlever cette contrainte morale qui a amené Adji Sarr à céder, le viol est existant, je vous demande Monsieur le président de rendre la dignité à Adji Sarr et de reconnaître ce qu’a subi la victime en rendant justice. « Il faut juger et déclarer coupable Ousmane Sonko de viol et Ndèye Khady Ndiaye de complicité de viol », plaide Me Anta Mbaye.
D’après la robe noire, Ndèye Khady Ndiaye a créé un espace de débauche. « On peut penser que 2 personnes peuvent entretenir des rapports sexuels dans cet endroit. Il faut penser aussi que la connotation entre l’accusé Ousmane Sonko et la dame Adji Sarr est réelle ». Revenant sur le certificat médical, Me Anta Mbaye déroule : « On ne retrouve pas de lésions vulvaires c’est un certificat qui nous le dit et ça veut dire qu’il n’y a pas rapport fait avec brutalité. Il est facile dans le dossier de vous donner toutes les preuves factuelles qui fondent le viol. » Céder, n’est pas synonyme de consentir selon l’avocate de la partie civile. Par ailleurs, ce n’est pas parce que Adji Sarr n’a pas été violentée qu’elle n’a pas été violée. « Si on n’arrive pas à enlever cette contrainte morale qui a amené Adji Sarr à céder, le viol est existant, je vous demande Monsieur le président de rendre la dignité à Adji Sarr et de reconnaître ce qu’a subi la victime en rendant justice. « Il faut juger et déclarer coupable Ousmane Sonko de viol et Ndèye Khady Ndiaye de complicité de viol », plaide Me Anta Mbaye.
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