Invitée par le recteur de la mosquée de la rue Myrha, dans le quartier multiethnique de la Goutte d'Or à Paris, à visiter son lieu de culte, Marine Le Pen a décliné l'offre samedi en se disant cependant prête à le recevoir, mais dans "(son) bureau".
"Le recteur de la rue Myrha peut prendre rendez-vous avec la candidate à la présidentielle que je suis. Je le recevrai dans mon bureau pour lui exposer ma position sur le communautarisme, sur le nécessaire renforcement du principe de laïcité, et sur les phénomènes de chantage auxquels nous sommes ici et là confrontés", a déclaré la présidente du FN lors d'un point-presse à Vaiges (Mayenne), où elle doit tenir le premier meeting de sa campagne présidentielle.
Le recteur de la mosquée de la rue Myrha (XVIIIe arrondissement), cheik Mohamed Hamza, avait invité vendredi Marine Le Pen à venir se rendre compte de la situation sur place, à propos des prières de rue qui s'y déroulent depuis des années. Vendredi, l'affluence avait nettement diminué, du fait de l'ouverture d'une nouvelle mosquée dans le XVIIIe arrondissement, installée dans une ancienne caserne militaire.
Marine Le Pen, qui avait fait polémique en décembre dernier en faisant un parallèle entre ces prières de rue et l'Occupation allemande, a réaffirmé que l'ouverture de cette mosquée était "un don détourné" et "un détournement de la loi de 1905" sur la laïcité.
Les Français n'arrivent plus à se loger et je m'aperçois qu'on loue une caserne de 1.700 m2 à 2.500 euros par mois", a-t-elle dénoncé. Selon elle, les prières de rue, "ce ne sera jamais terminé puisque par définition prier dans la rue revient à se faire accorder des bâtiments".
Dans un récente intervention, Marine Le Pen s'était dite favorable à l'instauration d'une peine d'expulsion du territoire pour tout étranger en récidive de prière de rue. (afp)
"Le recteur de la rue Myrha peut prendre rendez-vous avec la candidate à la présidentielle que je suis. Je le recevrai dans mon bureau pour lui exposer ma position sur le communautarisme, sur le nécessaire renforcement du principe de laïcité, et sur les phénomènes de chantage auxquels nous sommes ici et là confrontés", a déclaré la présidente du FN lors d'un point-presse à Vaiges (Mayenne), où elle doit tenir le premier meeting de sa campagne présidentielle.
Le recteur de la mosquée de la rue Myrha (XVIIIe arrondissement), cheik Mohamed Hamza, avait invité vendredi Marine Le Pen à venir se rendre compte de la situation sur place, à propos des prières de rue qui s'y déroulent depuis des années. Vendredi, l'affluence avait nettement diminué, du fait de l'ouverture d'une nouvelle mosquée dans le XVIIIe arrondissement, installée dans une ancienne caserne militaire.
Marine Le Pen, qui avait fait polémique en décembre dernier en faisant un parallèle entre ces prières de rue et l'Occupation allemande, a réaffirmé que l'ouverture de cette mosquée était "un don détourné" et "un détournement de la loi de 1905" sur la laïcité.
Les Français n'arrivent plus à se loger et je m'aperçois qu'on loue une caserne de 1.700 m2 à 2.500 euros par mois", a-t-elle dénoncé. Selon elle, les prières de rue, "ce ne sera jamais terminé puisque par définition prier dans la rue revient à se faire accorder des bâtiments".
Dans un récente intervention, Marine Le Pen s'était dite favorable à l'instauration d'une peine d'expulsion du territoire pour tout étranger en récidive de prière de rue. (afp)
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