Le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) n’a pas fait dans la langue de bois après la sortie du président du Pastef, Ousmane Sonko. À l’occasion de la conférence sur « l’apport de la jeunesse dans le projet » proposé aux sénégalais, Ousmane Sonko s’ouvre une brèche pour solder ses comptes avec les acteurs de la presse : « s’ils osent ou s’ils ont l’audace, qu’ils écrivent ce qu’ils avaient écrit.., » dira-t-il faisant allusion à l’affaire de l’affection du général Kandé.
Mais pour le président du Cdeps, l’analyse est tout autre. « Nos hommes politiques sénégalais ont une vision simpliste des médias. En effet, ils ne comprennent pas que les médias sont un secteur névralgique pour la nation. Un secteur névralgique aussi important que la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire etc. C’est de ce point de vue là, que les entreprises de presse demandent une fiscalité spécifique comme c’est le cas pour tous les autres secteurs névralgique. Oui, au Sénégal, il y’a des entreprises de presse, des journalistes ou encore des techniciens des médias, qui ont un parti pris politique. Mais cela ne doit pas justifier une attitude politicienne vis à vis de la presse » a souligné Mamadou Ibra Kane du Cdeps qui rappelle que l’importance de la presse dans la stabilité politique et sociale et que, ces médias qui ont un parti pris politique, « ont le droit de défendre les positions qu’ils veulent ».
D’ailleurs, précise Mamadou Ibra Kane, c’est ce qui a permis d’avoir deux alternances politiques en 2000 et en 2012. « Nous pensons que le Sénégal doit conserver sa pluralité qui fait avancer le Sénégal et sa démocratie. Nos hommes d’Etat doivent enlever leurs habits de petits politiciens de la première heure, pour revêtir leurs habits de chefs d’État. Aussi, ces derniers ne doivent pas se mettre dans la tête que telle presse est contre moi, et donc, telle presse ne doit pas prospérer… il faut plutôt créer les conditions d’une presse libre et indépendante, républicaine et viable économiquement. Tant que nos hommes politiques ne le comprennent pas, nous aurons exactement la même chose que les régimes précédents comme celui de Wade et de Macky Sall. Une démocratie ne peut exister sans le baromètre d’une presse libre et indépendante, républicaine et viable économiquement » a servi le président du Cdeps qui considère toutefois que Ousmane Sonko s’est exprimé en tant que SG de Parti et non en tant que premier ministre, car, ce serait grave et serait une menace contre les journalistes et les techniciens des médias.
Mais pour le président du Cdeps, l’analyse est tout autre. « Nos hommes politiques sénégalais ont une vision simpliste des médias. En effet, ils ne comprennent pas que les médias sont un secteur névralgique pour la nation. Un secteur névralgique aussi important que la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire etc. C’est de ce point de vue là, que les entreprises de presse demandent une fiscalité spécifique comme c’est le cas pour tous les autres secteurs névralgique. Oui, au Sénégal, il y’a des entreprises de presse, des journalistes ou encore des techniciens des médias, qui ont un parti pris politique. Mais cela ne doit pas justifier une attitude politicienne vis à vis de la presse » a souligné Mamadou Ibra Kane du Cdeps qui rappelle que l’importance de la presse dans la stabilité politique et sociale et que, ces médias qui ont un parti pris politique, « ont le droit de défendre les positions qu’ils veulent ».
D’ailleurs, précise Mamadou Ibra Kane, c’est ce qui a permis d’avoir deux alternances politiques en 2000 et en 2012. « Nous pensons que le Sénégal doit conserver sa pluralité qui fait avancer le Sénégal et sa démocratie. Nos hommes d’Etat doivent enlever leurs habits de petits politiciens de la première heure, pour revêtir leurs habits de chefs d’État. Aussi, ces derniers ne doivent pas se mettre dans la tête que telle presse est contre moi, et donc, telle presse ne doit pas prospérer… il faut plutôt créer les conditions d’une presse libre et indépendante, républicaine et viable économiquement. Tant que nos hommes politiques ne le comprennent pas, nous aurons exactement la même chose que les régimes précédents comme celui de Wade et de Macky Sall. Une démocratie ne peut exister sans le baromètre d’une presse libre et indépendante, républicaine et viable économiquement » a servi le président du Cdeps qui considère toutefois que Ousmane Sonko s’est exprimé en tant que SG de Parti et non en tant que premier ministre, car, ce serait grave et serait une menace contre les journalistes et les techniciens des médias.
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