L'armée malienne a pris la ville stratégique de Kidal (nord), bastion des séparatistes touareg et enjeu majeur de souveraineté pour l'Etat central, ont annoncé mardi le chef de la junte au pouvoir et l'armée.
La prise de Kidal, si elle est confirmée, est un succès symbolique considérable pour la junte qui a pris le pouvoir par la force en 2020.
"Aujourd'hui nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal", a déclaré le colonel Assimi Goïta dans un message lu au cours d'un flash spécial à la télévision d'Etat.
"Les FAMa (forces armées maliennes) ont pris position dans la ville de Kidal", a dit de son côté l'état-major sur les réseaux sociaux.
L'armée et l'Etat étaient pour ainsi dire absents depuis des années de cette ville contrôlée par les groupes armés à dominante touareg. La junte a signifié de longue date sa détermination à reprendre la ville.
L'insoumission de Kidal et de sa région, où l'armée a subi d'humiliantes défaites entre 2012 et 2014, était un motif ancien d'irritation à Bamako, y compris pour la junte actuelle qui a fait de la restauration de la souveraineté territoriale son mantra.
L'Etat malien n'avait quasiment pas repris pied à Kidal depuis mai 2014. Les forces maliennes en avaient alors été chassées quand une visite du Premier ministre de l'époque, Moussa Mara, avait donné lieu à des affrontements avec les rebelles touareg, qui avaient causé de lourdes pertes dans les rangs de l'armée.
Kidal, foyer historique des insurrections indépendantistes et carrefour sur la route de l'Algérie, s'est vidée d'une grande partie de ses quelques dizaines de milliers d'habitants à mesure que l'armée progressait vers la ville, indiquent des messages postés sur les réseaux sociaux.
L'armée a appelé la population au calme et à la sérénité", ajoutant que les opérations se poursuivaient. Elle a assuré avoir pris des dispositions pour assurer la sécurité des habitants, à qui elle a demandé de suivre les instructions des militaires.
Deux officiers ont indiqué à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que les rebelles avaient quitté la ville quand les soldats y sont entrés.
Un autre officier a indiqué que l'armée contrôlait en particulier la piste aérienne et le camp récemment évacué par la mission de l'ONU.
Aucun commentaire n'a été obtenu dans un premier temps de la rébellion.
La collecte et la vérification de l'information est compliquée par l'impossibilité d'accéder au terrain pour des raisons d'insécurité et d'éloignement, entre autres facteurs. Les rebelles séparatistes ont fait couper vendredi le réseau de téléphone à Kidal alors que l'armée progressait vers la ville.
Une importante colonne militaire stationnée depuis début octobre à Anéfis, à environ 110 km au sud, s'était mise en branle en fin de semaine passée en direction de Kidal. Elle a avancé, soutenue par des moyens aériens, au prix de combats dont le bilan humain et matériel n'a pu être établi de sources indépendantes.
Le nord du Mali est le théâtre depuis août d'une escalade entre divers protagonistes (armée régulière, rebelles, jihadistes). Le retrait de la Mission de l'ONU, poussée vers la sortie par la junte, y a déclenché une course pour le contrôle du territoire, les autorités centrales réclamant la restitution des camps, les rebelles s'y opposant et les jihadistes tâchant d'en profiter pour affermir leur emprise.
La Minusma a quitté son camp de Kidal le 31 octobre.
La prise de Kidal, si elle est confirmée, est un succès symbolique considérable pour la junte qui a pris le pouvoir par la force en 2020.
"Aujourd'hui nos forces armées et de sécurité se sont emparées de Kidal", a déclaré le colonel Assimi Goïta dans un message lu au cours d'un flash spécial à la télévision d'Etat.
"Les FAMa (forces armées maliennes) ont pris position dans la ville de Kidal", a dit de son côté l'état-major sur les réseaux sociaux.
L'armée et l'Etat étaient pour ainsi dire absents depuis des années de cette ville contrôlée par les groupes armés à dominante touareg. La junte a signifié de longue date sa détermination à reprendre la ville.
L'insoumission de Kidal et de sa région, où l'armée a subi d'humiliantes défaites entre 2012 et 2014, était un motif ancien d'irritation à Bamako, y compris pour la junte actuelle qui a fait de la restauration de la souveraineté territoriale son mantra.
L'Etat malien n'avait quasiment pas repris pied à Kidal depuis mai 2014. Les forces maliennes en avaient alors été chassées quand une visite du Premier ministre de l'époque, Moussa Mara, avait donné lieu à des affrontements avec les rebelles touareg, qui avaient causé de lourdes pertes dans les rangs de l'armée.
Kidal, foyer historique des insurrections indépendantistes et carrefour sur la route de l'Algérie, s'est vidée d'une grande partie de ses quelques dizaines de milliers d'habitants à mesure que l'armée progressait vers la ville, indiquent des messages postés sur les réseaux sociaux.
L'armée a appelé la population au calme et à la sérénité", ajoutant que les opérations se poursuivaient. Elle a assuré avoir pris des dispositions pour assurer la sécurité des habitants, à qui elle a demandé de suivre les instructions des militaires.
Deux officiers ont indiqué à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que les rebelles avaient quitté la ville quand les soldats y sont entrés.
Un autre officier a indiqué que l'armée contrôlait en particulier la piste aérienne et le camp récemment évacué par la mission de l'ONU.
Aucun commentaire n'a été obtenu dans un premier temps de la rébellion.
La collecte et la vérification de l'information est compliquée par l'impossibilité d'accéder au terrain pour des raisons d'insécurité et d'éloignement, entre autres facteurs. Les rebelles séparatistes ont fait couper vendredi le réseau de téléphone à Kidal alors que l'armée progressait vers la ville.
Une importante colonne militaire stationnée depuis début octobre à Anéfis, à environ 110 km au sud, s'était mise en branle en fin de semaine passée en direction de Kidal. Elle a avancé, soutenue par des moyens aériens, au prix de combats dont le bilan humain et matériel n'a pu être établi de sources indépendantes.
Le nord du Mali est le théâtre depuis août d'une escalade entre divers protagonistes (armée régulière, rebelles, jihadistes). Le retrait de la Mission de l'ONU, poussée vers la sortie par la junte, y a déclenché une course pour le contrôle du territoire, les autorités centrales réclamant la restitution des camps, les rebelles s'y opposant et les jihadistes tâchant d'en profiter pour affermir leur emprise.
La Minusma a quitté son camp de Kidal le 31 octobre.
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