Mali: la junte dit avoir fait échouer un contre-putsch


Mali: la junte dit avoir fait échouer un contre-putsch
La junte malienne a affirmé mardi qu'elle contrôlait toujours la télévision publique, l'aéroport et sa base militaire malgré une tentative de contre-putsch menée la veille au soir par des partisans du président Amadou Toumani Touré, renversé le 21 mars dernier.

Des soldats soutenant le capitaine Amadou Sanogo ont déclaré à la télévision qu'ils gardaient le contrôle de sites importants, mais des tirs intenses retentissaient encore à Bamako (sud), suggérant que les putschistes n'avaient pas encore repris la main sur toute la capitale.

Lundi, les fidèles du président déchu se sont emparés du siège de la télévision nationale et ont attaqué l'aéroport ainsi que la principale base militaire des putschistes. Démocratiquement élu, le président ATT avait annoncé avant le coup d'Etat que, conformément à la Constitution, il ne briguerait pas de troisième mandat à la présidentielle initialement prévue pour le 29 avril.

Sous la pression de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, la junte a récemment installé un gouvernement civil de transition devant organiser des élections mais elle supervise le processus. L'instabilité dans le sud a permis à la rébellion touarègue de s'emparer du Nord, dont certaines villes sont désormais tenues par des factions islamistes.

Le capitaine Sanogo a déclaré lundi soir sur une radio privée que ses troupes avaient fait échec au contre-coup d'Etat. "Nous avons capturés certains des étrangers et en avons tué d'autres", a-t-il affirmé. La télévision publique a montré un petit groupe de prisonniers, des fusils, des munitions et des grenades censés appartenir aux captifs.

Un haut diplomate occidental basé à Bamako a déclaré à l'Associated Press sous le couvert de l'anonymat qu'il pensait que les combats avaient commencé quand les forces pro-Sanogo avaient arrêté l'ancien chef de la garde présidentielle d'ATT.

La garde présidentielle est issue du régiment de parachutistes des Bérets rouges, qui sont apparemment restés loyaux au chef de l'Etat renversé bien qu'ils se soient soumis à l'autorité de la junte.
Mardi 1 Mai 2012




1.Posté par maalik le 02/05/2012 14:08
Ils auraient mieux fait de contrôler le Nord! Ces "militaires" ont trahi le peuple malien qui ne mérite pas cette situation de non "Etat"! Après avoir détalé comme des lapins, ils viennent se réfugier à Bamako et Kati semer la pagaille.

Amadou Toumani TOURE ne devrait pas aussi se taire : il a le devoir de dire aux hommes qui lui sont restés fidèles de se tenir tranquille pour que la paix revienne dans le pays!

La CEDEAO a aussi la responsabilité de rétablir l'ordre de gré ou de force ! Il n'est pas besoin d'avoir l'aval de SANOGO, ce capitaine des bureaux climatisés!



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